RUSSIE. AUTRICHE. que d'ean potable, surtout dans les environs de Z»ra où l'on a été obligé d'en taire venir d'une grande dis tance. Odessag juillet. L'impératricequi prend toujours avec le meilleur succès les bains de mer, restera ici jusqu'au retour de l'empereurla fia de la campagne. Maintenant que l'armée est tout lait rassemblée, il paraît que les opé rations militaires seront poussées avec énergie, et qu'on profitera du peu de mois de la bonne saison pour sa rapprocher de la capitale de l'empire turcs. L'amiral Greigh qui avait dirigé le siège d'Anape et qui a reçu l'ordre d'appuyer l'armée du côté de la mer, pourrait bieu être employé détruire les batteries de côtes élevées dans le voisinage de Constantioople, aussitôt que l'armée sera parvenue investir la ville* Le grand nombre de bâtimens de transport destinés recevoir des troupes et qui ont quitté notre portil y a quelques jours, viennent l'appui de cette supposi tion. Une division de la fiotle de l'amiral Greigb est déjà arrivée Sebastopolet y attend l'amiral pour se rendre au lieu de sa destination. Ou a envoyé d'Odessa plusieurs me'decins Bucha- restpour surveiller les mesures sanitaires, attendu que es progrès de la peste y deviennent alarmans. Plusieurs arrestations de fonctionnaires civils et mi litaires ont eu lieu ici, et outre divers marchands éta blis en cette ville ont été placés sous la surveillance de la police. On ne connaît pas le véritable motii de cette mesure, mais on croit qu'elle a été provoquée plutôt par des propos imprudent et une conduite inconvenan te de la part des individus dont il s'agitque par des délits politiques réels. Vienne3i juillet. Le 07, le duc de Reiicbstad a subi Baden, en pré sence de l'empereur, de l'impératrice et de son auguste mère son dernier examen dans toutes les branches des sciencesla satisfaction do tous les anditeurs. On ajoute que S. M. l'empereur a promis au jeune prince que d'ici dans uu au il entrera dans la carrière militaire et que le duc eu a témoigné la plus grande joie. Du Août. L'archiduc Rodolphe archevêque d'Ollmotz est arrivé ici le 3o juillet et a continué sa route le lende main pour Baden où S. A I. conférera le sacraracnt de confirmation au duc de Reicbtadten présence de l'impératrice et de S. M. l'archiduchesse Marie-Louise L'empereur qui a donné de grands eloges au jeune prince lors du dernier examen, le présentera la con firmation en qnalité de parrain. On rapporte que lorsque son auguste ayeul lui an nonça qu'il entrerait sous un an dans la carrière militaire le jeune prince qui avait conçu des craintes qu'on le plaçai dans un établissement ecclésiastique, s'écria avec joie u Dieu mercivoilà mon sort décidé On apprend de Coron que la garnisoo de cette place composée pour la plus grande partie d'Albanaisqui s'était révoltée, comme on sait, contre Ibrahim-pacha dans le courant du mois d'avril dernier parce qu'elle n'était point payée de l'arriéré de sa solde mais qui ensuite s'était de r.onveau soumise et avait rejeté les propositions que lui avaient faites les escadres alliées de rendre la place aux Grecs avait maintenant aban donné cette forteresse pour retourner par le Peioponè- se dans ses foyers eu Albanie* Les dernières opérations en Bulgarie avaient fait con cevoir uoe toute autre op'nion a l'égard des troupes Torques, que celle qu'y avaient produite les premiers progrès des Russes. La conspiration des Grecs Varna a elfectivement existé, elle avait pour but de leur li vrer cette forteresse si importante pour eux qu'une lois entre leurs mains le sort de U guette peut eu dé pendre. F ûAixCE. Paris 8 uFciîl. Il a été adressé la Gazetie de France, parles prê tres de IMontmoriilon et du voisinage de celte ville, un certificat signé de M. Fournelvicaire général et de ia arebiprêtres et curéspar lequel ils déclarent que la fraction de jésuites établie Montmorillon leur a constamment donné le» marques les plus franches d'une éminente piété et d'un véritable amour pour nos rois que dans leur collège l'éducation obtient un degré de succès qui console la terre et fait bénir le Ciel, tant elle est riche de foide modestie d'obéissance et de tous les heureux fruits qui naissent d'un bon enseignement n Cinquante deux prêtres du diocèse d Amiens anciens élèves de St-Acbeulrassemblés en cette ville pour la retraite pastorale, out adressé, le 6 de ce mois; la mê me feulle, une lettre sur le même sujet, et dans laquel le ils repoussent entr'autres avec une profonde indigna tion l'accusation que les prêtres de cette maison sont les corrupteurs de la jeunesse propagateurs dune fçius- se et dangereuse morale. On écrit do Bayoune que M. l'évêque de cette ville a refusé la faculté qui lui est donnée de nommer trois membres dans les commités cantonaux chargés de l'enseignement primaire. On nous communique la note ci-apsès.* M. de Mortemart ambassadeur de France près la cour de Russie se promenait dans les environs du quartier-général de l'armée russe, escorté d'un seul co saque qu'il a pris son rervice, lorsque quatre soldats turcs, placés en embuscade derrière un buisson l'ont assailli et ont essayé de l'enlever. Le cosaque a dëfeodu son nouveau maîtro avec une telle intrépidité, avec ua tel bonheur, qu'en soutenant le choc des quatre Turcs, il a donné le temps l'empereur de Russie, qui parcou rait ses avant-postes. d'accourir au bruit de feu et de venir delivrtr notre ambassadeur. M. de Mortemart a présenté son cosaque qu'il appelle son ami S. M. l'empereur, qui l'a embrassé. Notre expédition dans la Morée, dit le Messager. est en pleine exécution et celte noble pensée du roi de France su poursuit tout la fois sous la double influ ence de la popularité vraiment française qui l'a accueil lie, et de l'activité ministérielle chargée de la surveiller et de la|conduiro. L'orgueil national ne peut voir sans uu retour de consolation patriotique que de toutes les grandes puissances de l'europe la France soit encore la seule qui puisse agir elficacemeut pour la cause belé nique. Du 8. Uo ancien militairele nommé Pastor après avoir servi pendant ao ans dans les armées fran-, çaises, s'était retiré dans son pays en 1814- Tout à-coup et la suite d'une mesure inexplicable, il se voit re poussé des lieux de sa naissance par le motif qu'il de vait être considéré comme naturalisé françaisOn lui donna uo passeport pour Paris, où il se rendit avec sa femme. ]l parcourut plusieurs viiles de France, cher chant partout, mais en vain, un emploi qui pût le faire vivre. A Brest, il demanda comme une grâce d'entrer dans les gardes cbiourmes mais étant marié, ii essuya on refus. U partit pour St. Brieuc; là, les autorités la signalèrent ati ministère public comme vogabord. Ce malheureux fut donc arrêté et traduit en pohcetcorrec- tioniiclle mais le tribunal de St. - Brinc se déclara in compétent attendu qoe la dernière résidence de Pastot était Brest. Oa le dirigea donc sur cette dernière ville, pour y être jugé sur le délit de vagabondage. Pastor a comparu l'audience du 1er août. Révéla encore de l'habit de soldat, ce brave a excité l'intérêt ie plus vif, qu'augmentaient surtout le ton pénétrant de ses réponses, et le récit de ses inutiles efforts pour se procurer par le travail, le psin nécessaire son exis tence. il a remis M. le substitut de nombreux cer- tefi ats qui tous attestent les plus honorables services- Non seulement ie ministère public a renoncé a fa prévention contre Pastor, mais ii a déploré l'abandon oô il s'est trouvé et les poursuite* J Fgee» coaiie ius.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2