AUTRICHE. yienne6 août. ALLEMAGNE. ANGLETERRE. FRANCE. ■Chstes e! de ses soldats. Notre gazette d'aujourd'hui consscre un article de de cinq colonnes tendant prouver que la révolte de D. Miguel en i8>4 8 élé un p^ge tendu par les con stitutionnels su leu roi D. Jean NI. La mêmp gazette publie l'ordre du roi pour que le port de la ville de Fuucbal, île de Madère, soit bloqué par les bûtimens de guerre qui ont été dirigés sur ce po'nt. On fait courir le bruit que le général Povoas doit passer par un conseil de guerre. 11 partît que les dernières dépêches qu'on a reçues de l'internonce impérialbaron d'Ottenfels, coniien- Dent l'assurance que la Porte est décidée satisfaire le cabinet de Pétersbourg, pour parvenir au rétablisse ment de la paix. Francfort y 13 août. Une lettre de commerce de Vienne dit qu'il es' maintenant plus que |arnnis question de négociations de paix entre la Russie et la Porte par la médiation de deux grandes puissances européennes Le a la ioudre est tombée sur un magasin pou dre, orès de Coblence, mats heureusement le para- tonnaire dont il est surmonté détourna la matière élec trique, et sauva le bâtimeut d'une destruction totale. Londres f i3 août. Il partira do Toulon pour la Morée de i5 20,000 fcouunes. On permettra, comme il a été dit dans les journaux français, des )eunes Anglais de distiaelion de prendre part l'expédition comme volontaires, et afin de faire connaître la cordialité avec Itquelle les deux gouvernemens agissent. Les dépôts de munitions établis dans les îles ioniennes seiont la disposition de l'expédilioo. Puisque nous prenons part maintenant si chaude ment la lutte turque nous avons dû apprendre ne plus appeler.r.cs victoires des événernens sinistres po litique qui a amené les rosaques au pied du mont Ue- musct qui, dans quelques mois, fera remplacer sur l'A» cropolis d'Athènes le croissant par le drapeau blanc. Du i4. Par voie extraordinaire. Le roi a célébré avant hier le G6° anniversaire de sa naissance, S. M.juuit actuellecueul d'une iras bonne santé. Le bruit qui a circulé hier que le lord grand- amiral allait se demeure de son poste estdit on fon dé. Il est généralement assuré que le duc de Clarence a donné sa démissiou ce matin Le ministre des affaires étrangères a officiellement infoimé l'établissement de Lloyd's du blocus de Fun- chal île de Madère déclaré par le gouvernement existant en Portugal. Le Courier ditd'après un correspondant Ports- inoulh que l'escadre russe n'a pas reçu l'ordre d'éviter les ports d'Angleterre, mais seulement celui de se ren dre, avec la plus grau Je baie, dans la Méditerraanée {Jn accident déplorable a eu lieu dans la nuit de vendredi 8 de ce mois, le paquebot vapeur Cyli of Dublina abordé dans son passage de Dublin Li- verpoolun autre bateau vapeur que l'on croit être le Birmingham t allant de Liverpool Dublin M ce dernier a immédiatement coule bas. Tous ceux qui le montaient ont péri. Le nombre des victimes est de plus de lia Des lettres de Rio Janeirodu 14 juin annon cent quUne rixe sérieuse y a éclaté le 1 a entre les ré- gimens étrangers, composes d'Allemands et d'Irlan dais et les troupes nègres tu service de l'empereur, Plus de 5o de ces étrangers ont cttj tuésL'empcicU' a s'est rendu en personne sur les lieux et a dirigé le» attaques coû te les mutins qui ont été obligés de se rendre. Paris i4 udoût. Le Bulletin des lois, qui a paru hier, contient deux nouvelles ordonnances relatives aux couverts de fem mes. L'une autoriso défioilivemen trente et-une com munautés de 5œur3 hospitalières de St-Josepb, établies dans le département du Rhône, diocèse de Lyon. L'autre autorisedeûnitivement trente.sept communau tés de sœurs hospitalières de St Joseph établies dans le département de la Loire également du diocèse de Lyon. Le lieutenant ge'ne'ral comte Maison est arrivé Marseille, le 7. Les ouvriers imprimeurs du Courier de l'Orient qui s'imprimera ea Grèce pendant le séjour de l'armée française, sool passés vendredi Lyon; ils se rendent Toulon. On écrit de Brest, 6 août.- Deux vaisseaux de guerre et 6 frégates se préparent prendre bientôt la mer. Du i5. La population de Paris était, en 1816 de 662,000 hnhitans elle s'est élevée en 1819. 715,000, en 1821, 763,000, et en 1827, 890,000. D'après les bruits qui circulentles anciens so« ciélaires de l'Opéra Comique ont signé l'acte de disso lution de leur société, et un nouveau privilège de trente ans est accordé une cocnpagmo de capitalistes. On dit que M. Fétisde Mons sera directeur de la musique et chargé de tout ce qui concerne l'organi sation de cette partie essentielle d'un théâtre lyrique, le public ne peut qu'applaudir, dit le Journal des Dé bats un choix qui lui promet un ordre de chose meilleur que celui qui existait. Le Journal de la Méditerranée revient aujour d'hui sur la nouvelle relative li l'apparition des deux compagnies piétuontaises lairontière. Il parait que le correspondant du Messager avait (eut simplement voulu parler les troupes employées vers le 20 du mois dernier a former sur les bords du V«r un cordon sani taire qui a été levé trois jours après. L'invasion du territoire français par deux compagnies piéniontaises ressemblait eu effet a une mauvaise plaisanterie. On écrit de Marseille, 9 août Le général Tiburce Sebastiani, arrivé avant-hier au soir dans nos muisavec le général lligonel a passe Lier la revue du 8* régiment qui lait partie de sa brigade. Des maçons et des boulangers ont été engagés pour faire partie de l'expéditionCinq bâtimens de transport ont déjà quitté notre rade pour se rendre Toulon, les autres ont ordre de partir dès qu'ils seront prêts. Des vaisseaux de l'état croissent sur la cû e pour protéger ces navires contre les Rttaques des Algériens. La variole et varioloîdo continuent 11 est mort depuis le ie. du mois environ 24 personnes par jour parmi lesquelles il y a des adultes de deux sexes ayant été vaccinés. Le temps étouffant qui regne contribue beaucoup altérer la santé publique qui probablement s améliorerait si nous pouvions avoir de la pluie. On lit dans le Télégraphe de Lima et dans le Mercure Péruvien du 31 mars .- Il n'existe point dans ce vaste continent un seul individu qui ait jamais été témoin d'un tremblement de terra égal celui que nous avons éprouvé dans la journée d'hier. La secousse commerça sept heure» et demie du matin. Elle fut si violente, qu'en peu de secondes les toits et les murailles de presque tous les édifices lurent mi» en pièces si elle se lût prolong e de quelques secondes 'le plus, il n'en serait pas res'é un seul deboutLe nombre des morts et des blessé» n'est pus exactement connumais il est très considéra ble. Il est impossible de calculer les perles subies p- r les propriétaires et par les négocians. La nuit suivante Vcis une heure du oittiia, u.œ seconde secousse

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2