tant msrîé dans l'intervalle, des soopeons ont /ciste et
ont enfin amené la découverte de son forfait. Il s'est
défendu en prétendant que sa victime s'était suicidée
et qu'il l'avait enterrée sans en parler qui que ce fut
«fin qu'on oe crût pas qu'il l'eût assassinée.
Il est assez remarquable que ce sont dea songes de
la mère de la victime de Corder qui ont amené faire
des fouilles dans le lieu oû 011 a trouvé le corps. Trois
cuits de suite, la malheureuse mère a rêvé que sa fille
<était enterrée dans une grange appartenant Corder,
et ou l'y a trouvée en effet. Les journaux remarquent
qu'elle a persisté devant le grand jury attribuer la
découverte du cadavre ses songes.
Cette cause avait attiré une foule si prodigieuse que
les avocats et officiers de justice ont dû lutter corps
corps pour avoir leurs places; et que les fenêtres se
trouvant envahies par des dames et des curieux qui se
poussaient les uns sur les autres toutes lei vitres fu
rent brisées.
Les oouvelles de Lisbonne portent que l'escadre
britannique a fait un salut royal don Miguel l'orsqu'-
il a passé le Tage: mais le Courier dit que le salut a
été fait l'étendard royal du Portugal et non pas
don Miguel il «joute que la musique des navires de
guerre a joué l'hymne constutionnel de don Pedro.
Les portugais en Galice ont reçu l'ordre de s'em
barquer, dans un mois, la Corogne ou Ferrol. ils
se plaignent de n'avoir pas les moyens de payer leur
passage. Le Courier propose donc d'ouvrir une sous
cription pour fournir leurs besoins les plus pressans.
lea plus pressans.
Voici quelques nouveaux détails sur larisequi
eu lieu Rio-Janeiro, le 13 juin.
Les allemands et Irlandais au service de l'empereur
se croyant maltraités, et voyant que leur plaintes n'é
taient point écoutées convinrent de se révolter, et le
jour fixé, ils parurent avec leur armes au Campo, et fi
rent feu sur tous ceux qui voulaient passer. Les au
tres troupes infanterie, artillerie, cavalerie et même les
gardes d'honneur furent employées pour étouffer
celte révolte; elles y réussirent après une décharge
d'artillerie et un feu de mousquelerie trois fois répétés
JLes Allemands et Irlandais se trouvant trop faibles
pour résister une force si considérable, se retirèrent
dans leur caserne, ils se rendirent ensuite,» condition
qu'il leur fût permis de quitter le service.
On ne sait pas encore dit une lettre, où on les en
verra. 5o 60 de ces étrangers ont été tués mais la
perle des Brésiliens n'est pas connues. Les étrangers
dans les casernes de St.-Christavar et de Praia Ver-
rnalha, se sont pareillement insurgés le lendemain,
mais sur la promesse de l'empereur, ils sont rentres
dans l'ordre. Cette lettre ajoute que ces so dais ont
commis de grands excès et qu'ils étaient comme des
iurieux.
Du 16. Le prix moyen du froment a e'té au der
mer marché des grains Londres de 60 schellings 3
ponces le quarter le quarter est 2 hectolitres 65 litres)
Le nouveau froment qui a été exposé en vente était
de mauvaise qualité et très humide.
On assure positivement que les ministres se propo
sent d'introduire des changeaient dans les lois cereales
Lundi dernier Cordera été exécuté; la veille, il
avait assisté au service divin selon le rite protestant,
et avait piis un dernier congé de sa femme, qui lui avait
pardonné ses erreurs. Son corps est resté exposé pen
dant une heure; on l'a ensuite détaché et livre aux
chirurgiens de l'hôpital de la ville, pour être disséqué
et ancUomisèainsi que le porte la semence.
Il paraît que l'ouragan qui a éclaté dans la nuit
des 4 au 15, a causé de grands dommages la naviga
lion tant sur les côtes de l'Angleterre que sur celles Je
France.
Duiq. Les avis de l'Ecosse et du Ncd de
l'Angleterre s'accordent sur les progrès du catholicis
me, dans les comtés même où il était peine connu de
nom il y a trente ans. Le clergp d'Ecosse s'est ras-
aemble récemment pour entendre le lappori du pro-
fessenr Baird snr l'état des Hébrides. Du chapelles et
des écoles catholiques s'élèvent comme par enchante
ment dans ces lieux sauvages. Les catholique» d'Angle
terre doivent les plus grands éloges au zèle du Père Gé
rard ancien émigré français et aujourd'hui mission-
■aire ou le voit la tête de toutes les entreprises utiles.
Le comte et la comtesse de Shrewjbury coniribueut
par d'abondantes largesses l'érection de toutes les
uonvelles chapelles.
Une masse de jeunes baleines de l'espèce dits
Grampus poursuivaient des harengs jusque dans la
baie de Dornoch, pendant un orage terrible. Effrayé*
des éclairs elles signalèrent leur présencepar des
mouvemens prodigieux qui furent aperçus des bord*
delà mer. Le matin en en trouva 80 sur le sable
savoir: 3o environ au point d'Ardjachay près de Tar-
logie autant un mille de là eu comte de Ross et
le reste encore un mille plus loin, Morangie. M. Rose
de Glastullmb s'est trouvé pointeur les lieux avec un
nombre suffisant d hommes et de chevaux pour tirer
ces cetacées plus avant terre; la longueur de chaque
baleine est de i5 21 pieds sur 12 18 de circon
férence le lard a 4 pouces d'épaisseur.
On a execu'.e Tralée le nommé John Fiix
Gerald âgé de a5 ans coupable d'avoir tué uo en
fant de 11 ans nomme Michel Gailaghan pour lut
voler 8 penses.
Le fait suivant, rapporté dans le Newburg
Index donnera une idée de la rapidité et de l'éco
nomie avec laque'le on voyage maintenant aux Etats-
Unis depuis que toutes les rivières et les lacs y soot
couverts de bateaux vapeur.
Deux fermiers ayant affaire New-York et Albarty
partirent du village de Newburg huit heures du
soir et arrivèrent le lendemain matin a New»
York, où ils restèrent jusqu'à cinq hautes du soir i s
s'embarquèrent alors de nouveau et lurent rendus
Albariy distance de 5o lieues le lendemain six
heures du matin ils y passèrent la journée se rem
barquèrent a cinq heures de l'aprrs-midi, et rentrèrent
chez eux minuit ayant en 54 heures d'absence
passé un jour New Yotk un |Our Albar.y et par
couru une distance de 3oo milles en ne dépensant
chacun que i doit. 25 r. environ 17 francs
FRANCE.
Paris 16 sîoût.
Le nommé Gallois, dragon de la garde, en garnison
Comptègne, frappé d'un vertige inconcevable s'est
renfermé le 10 de ce mois dans une chambre du quar
tier, s'y est barricadé a chargé plusieurs carabines
dont il s'était emparé et au moment du passage de deux
heures, il s'est mis tirer par la fôriêtre a lue trois
dragons et en a blessé un quatrième. Un chef d'es
cadron a failli être victime de ce furieux qui a mis
fin a cette scène d'horreur on se brûlant la cerveilie.
On écrit de Fiibourg, que le nombre des élèves
proposes l'établissement, des jesuites de cette villa
est tellement considérable, que les pètes ont été obli
gés d'établir une succursale de leur établissement Sion
quoiqne leur maison de Frtbourg contienne 1200 élè
ves. Parmi les jeunes français nouvellement arrivés
Frtbourg; se trouve le jeune duc deCajylus, héritier de
la pairie de son père, venant de Toulouse, accompagné
de son précepteur.
Du 18. Un habitant d'Aix, M. Sallier, est pos
sesseur et propriétaire d'un grand nombre de manus
crits en papyrus; M. Chanipillon, jeune, allant s'em
barquer Marseille pour l'Égypte a visite cette prétieu
te collection et a découvert que deux des rouleaux
de papyrus contenaient I' histoire de. guetres et du iô-
gne de Seuistris le-Grand. Ce manuscrit est daté do
la 9* année du règne de ce monarque. Sésostris-Rbam-
sès, ou le grand, d'après les calcul» dea cbfonologisles
allemands, vivait du temps de Moïse; il était fils ca
qu'on présume, du Pharaon qui périt dans la mec
Ronge en poursuivant les Hébreux.Le caanuscriV
qu'après trente-trois siècles d'oubli, M. Chsmpoilioa
vient de rctiouver comme pat miracle, peut renfermer