LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
I
X® io4o
nme Année
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
de la province de la flandre-occidentale.
ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
Ephemérides.
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MERCREDI28 Août 18-28.
OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE.
Du i5 au 3i Août 4 heures et demie.
TER ME TU RE DES PORTES DE LA VILLE
Du |5 au 3l Août 8 heures et demie
Le prix de l'abouuemeut est de 8 florins oo ceuts par année 4 tlorius 5o ceuts pour 6 tuois1 florins 35 ceuLa pour 3
Le prix des insertions daus ce Journal est de 8 cents par ligue, et celles au dessous de 7 lignes se paient 5o ceuts
On s'abonne ches l'editeur, et tous les bureaux des postes anx lettres du royaume.
Le 2 3 Août 4o8 l'Empereur Honorius fait
périr Slilicongénéral de C Empereur Théodose-
le-grand. Il avait rendu de si grand services
ce princequ'il eut l'honneur dépouser sa nièce.
Il continua d'être le défenseur de l'empire con
tre les essaims de barbares qui inondaient l'em
pire romain ses succès lui ayant donné de
l'ambition il se crut digne de porter la couron
ne qu'il avait su défendre. Mais Honorius
Instruit de ses manœuvres lui fit trancher la
téle Ravenne.
Le -24 Août i5 J2 massacre des protestons
dans Paris le jour de la saint Barthélemi: exé
crable forfait qui souille l'histoire de France
et déshonore l'un de ses rois. t/ÇÇ Bona
parte quitte l'armée d Ègypte pour revenir en
France Cette lâche désertion si elle avait été
punienous aurait épargné bien des malheurs.
Le aâ Août 12/3, mort de Louis IXsur
nommé Saint-Louis devant Tunis en Afri
que pendant la sixième et derniere croisade.
Ce fut Saint- Louis qui fit bâtir Paris l'hô
pital des Quinze- /Vingts après son premier
voyage la terre sainte pour y loger trois
cents gentilshommes auxquels les infidèles
avaient crevé les yeux.
Le 26 Août i346bataille de Crécioù le
Roi Philippe de F a lois est défait pour avoir
attaqué imprudemment Edouard 111Roi
(L Angleterrequi fuyait devant l'armée fran
çaise y et venait de passer la Somme gué.
Plusieurs historiens ont attribué ta défaite des
Français quelques pélites pièces de canon
dont les Anglais étaient munis. Il y avait dix
ou douze ans que l'artillerie commençait être
en usage.
TURQUIE.
Constantinople %5 juillet
Le sultan a aboli l'usage de couper les oreilles aux
e menus lues les prisonniers ne seiont plus conduits
dans la capiiale, mais repartis dans tes provinces*
Tous les jeunes gens de la capitale doivent se tenir
prêts a marcher au premier ordre.
En attendant les Grecs ont obtenn la permission de
tester provisoirement Constantinople.
D*ns l'armee lurque Schumla, il se montre par ci
par là des traces de cet esprit de mutinerie des aocien«
janissa res et Husse'n- patha a bien de la peine se
faire obéir. On dit qu'après l'affaire d'avant postes
ni a eu lieu le 17, un bimbacba, chef d'un légimeol
e cavalerie, qui n'avait paa Lit tout son devoir, et que
Hussein avait menacé de punir s'il se rendait encore
une lois coupable d'une pareille négligence, avoif tiré
un coup de pistolet sur le séraskier sans pourtant l'al>
teindre; alors Hussein-pacha aurait d'un coup de sabre
iendu la 'été du chef, dont le régiment qui a voulu le
venger aurait été passé au (il de l'épée sur l'ordre
de Hussein pacha. Le pacha de Branla a été jeté dans
la prison de Schumla.
- La séance du divan du 18, laquelle le grand
visir a assisté, a duré six heures après le levé de
cettej séance, un comité particulier composé du
grand-visir, du reis-eirendi, du mufti et de trois
membres du divan, s'est réuni 11 heures du soir
sous la présidence du grand-seigneur. Deux ques
tions ont été débattus avec beaucoup de chaleur
dans ce comité: i° les tentatives de conciliation
avec les puissances qui ont fait Londres, j'insçu
de la Porte, un traité relatif l'insurrection de la
Grèce, étant restées sans résultatest-il de l'inté
rêt de la Portede se soumettre sans restriction aux
stipulations de ce traité et doit-elle envoyer un
commissaire Corfou 3° est-il de l'intérêt de la
Porte depuis que les armées russes ont paru aux
portes de l'empire, de mettre fin aux hostilités au
moyen d'un arrangeaient, ou doit-elle courir jus
qu'au bout les chances de la guerre Ne serait-
il pas plus avantageux au bien général de s'enten
dre avec la Russie qu'avec les puissances? La pre
mière question a été répondue négativement parce
qu'on n'y a vu aucun profit pour la Porte, et que
cette démarche ne pouvait produire d'avantages
qu'aux Grecs.
La a* question a attiré tonte l'attention dé Paî4^\
semblée et même doené lieu dep scènes orageux M
ont insisté dé.t/
00 envoyât
au
ses. Les membres du parti de la p\j
la manière la plus énergique, pour
sans délai uu plénipoleutaire au
russe, afin d'éviter la responsabilité 1
quel on exposerait sans cela l'empire. Le parti
guerrier au contrairedoit avoir insisté avec chaleur
pour qu'on renforçât l'armée, qu'on arborât l'é
tendard du prophète aussitôt que l'ennemi passe
rait le Balkan et qu'on accélérât les trav^p*
la défense de la capitalesous les murs/fe laqitellç/^
commencerait proprement la guerre, si i'ennetni
avait le courage de s'en approcher. r
Le sultan a mis fin aux débats par celte déoiiion
allégorique Les rênes du cheval doivent être
c u ées, et il faut l'abandonner son
si la chose doit réussir». Ce qui veut dire que, met
tant toute considérai ion de côté, la guerre doit
être continuée outrance.
Les bulletins turcs offrent une exagération du