LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, I S0 101 a mercredi 5 Septembre 1828. nme Annïse ACTES DU GOUVERNEMENT, AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS. Epheméritles. POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE, DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au i5 Septembre 5 heures: EERHETURE DES PORTES DE LA VILLE Du 1 au i5 Septembre 8 heures Le prix de l'abonnement est de 8 florins oo cents par annJe 4 florins 5o cents pour 6 mois, a florins 35 cents pour 3 mois., Le prix d<? insertions dans ce Journal est de 8 cents par liffoe, et celles au dessons de 7 lignes se paieut 5o cents. On s'abonne cher, l'éditeur et tous les bnresox des postes aux lettres du royaume. Antlrinople. La capitale est tranquille, et la Porte paraît avoir conçu de nouvelles espérances. VALACIHE. Eucharest9 août. Les garnisons turques de Giurgewo et de Rurt- sebuk de Widdin et de Kalafat qui sont très-for tes, font de temps en temps des excursions dans la grande et la petite Valaclue. La garnison de Tur- now, en face de Nicopolis, a fait aussi récemment une sortie, mais qui a été repoussée par les Russes ■Ou attend prochainement dans la Valacbie, des renforts considérables qui doivent former un cor don de Tzcrnotz jusqu'à Giurgewo, et mettre ainsi un terme aux inclusions des Turcs. Les ravages lit; la peste ont maintenant toul-à-fait cessé. RUSSIE. Odessa, g août. Notre gazeJte contient plusieurs rapports officiels f quelques uns sont déjà connus. Le rapport devant àchnuila, le ad juillet, se termine Le Septembre i5o3, retour de fiasco de Gama de son passage aux Indes orientales par le Cap de Bonne- Espérance, qu'il avait découvert. i Jidmort de Louis XIF 11 fut surnommé le Grand par ses courtisans, mais la postérité ne lui a pas confirmé ce titre. Le dé but de son règne eut quelque chose de noble et de grand mais la fin en fut triste et mesquine. Le a Septembretrente-un ans avant Cère vulgairebataille d'Actium entre Antoine et Auguste. Cette grande journée fut le com mencement de la monarchie d'Auguste et le terme de la grandeur d'Antoine. jôqS,prise de Namurparle prince d'Orange alors Roi d'Angleterre. 17*6tremblement de terre l'a 1er me en Sicile, lequel dura vingt-cinq mi nuteset renversa une partie de la ville; plus de six mille personnes furent englouties dans cet èpouventable désastre. Le 3 Septembre ijdg expulsion des jésui tes, la suite de C assassinat du roi, conseillé par trois R. P. de la compagnie' L791une dépuiation de l'assemblée nationale présente au roi ta nouvelle constitution qu'elle avait dé crétée. Le 4 Septembre 1790on lit Tassemblée nationale une lettre de M. Necker, dans laquel le il annonce sa retraite du ministère. 1796, combat de Roveredo en Italieoù les Autri chiens perdirent six mille prisonniersvingt- cinq pièces de canon cinquante caissons et sept drapeaux. Ce combat fut l'un des plus heureux de lu campagne de 179b. Le lende main, les Français entrèrent dans la ville de Trente. TURQUIE. Constantinople 6 août Les nouvelles du théâtre de la guerre que la Porte publie continuent d'être favorables. Hussein- bey aunonce qu'il a repoussé avec succès toutes les attaques des Russes sur Scbumla jusqu'au a de ce mois et que ses troupes sont animées du meilleur esprit. Par suite de ces rapports, les arme nt'ns se font avec un redoublement de zèle. Un corps d'élité de 10,000 hommes, après avoir été passé en revue par le sultans'est mis en marche pour Audrinople, et l'on dit qu'enfin le grand-vi- sir partit a aussi le <j pour fumer un second camp ainsi Au rapport des prisonniers et des déserteurs la journée du ao a coùie aux Turcs près de 5oo bommea hors de combat. Dans la nuit du ao au ai nous avons élevé des redoutes sur la clé de la posuiuu dont nous venions da oous ernp irer. Dan» la matinée du 2t nos deux ailes se sont rap. prochées des retranchemeus Je Schuaila sans la moin dre résistance. Nous avons coniioué le même mouvement sur tous les points du ta au a5 ainsi qu'aujourd'hui même.i Toutes les nuits nous construisons de nouv?ilea^edou tes qui serrant de plus près les retraochemeOs (qïts^ s'elèveni la portée de leurs canons et cependant nulle sortie n'a été laite contre nous nulle démonstra tion ne nous a même inquiétés. u Quand on compare cette torpe^à la vivacité ei V la persévérance avec lesquelles les Ottomans ont pute chaque pouce de terrain aux envions (je Sç}»Om- la dans nos précédentes campagnes ODïiwTeconnBÎt plus leur caractère ni leur ancienne manière de com- battre. Scbumla renferme nne arme'ede/Jo 5o mille bom- na'-scommandée par le sérasqpier Hussétn-pa dont environ 1000 hommes de troupes 1 égtrflèe m lis ce qui augmente la force de ce camji^sfelKij c'est qu'il comprend aujourd bui toutesde» le dominaient antrefois, La garnison nombreuse de Varna a vainement es saye, dans plusieurs sorties très vives, d'empêcher que I a de de-camp général comte Soclitelen ne prit posi tion devant ceue forteresse. Il a toujours repousse l'en- aerni avec perte et donné au lieutenant général Ou-

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