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éprouver «ui Russes des perles sensible» dans les
combats devant Bazardsdrik et Varna. Toutefois, per
sonne ne doute du résultat final de la campagne, si les
Russes parviennent passer les défilés du Balkan.
Le Correspondant de Neurenberg contient l'article
suivantsous la rubrique Des frontières de la Po
logne le tg août Ou dit que le grand duc Constantin
reçu de l'empereur son frère l'ordre de mobiliser
dans le plus bref délai possible un corps de 3o,ooo
hommes de l'armée polonaise. Ce corps o'occuperait
provisoirement que les cantonnemens vacans par le
départ d'une partie de l'atmee du général Saeken qui
est en campagne ma's on ne doute pas que sous peu
celle division de troupes polonaises, et peut être en
core un autre corps ne soient sppelés prendre une
part active la guerre contre les Turcs, et qu'ainsi les
militaires polonais auront enGn l'occasion si ardemment
désiree et sollicitée, de cueillir des lauriers en commun
avec leurs frères d'armes russes. Il paraît pourtant que
dans aucun cas le czarewilch Constantin ne prendra
de commandement, mais qu'il continuera de résider
Varsovie. Cependant on parle d'une visite qu'il fera
son auguste mère qui est restée seule Petersbonrg
après le départ de la famille impériale.
Selon les dernières nouvelles de Cor (ou Ibrahim-
pacha après avoir reçu d'Alexandrie a5 navire# char
gés de vivres aurait 01 donne ses barbares soldats de
détruire toutes les récoltes en Moree, d'emmener tout
le bétail qu ils trouveraient et de massacrer toute la
populatiou grecque.
FRANCE.
Paris 31 udoiit.
Un acident affreux est arrivé le a5 de ce mois M.
le comte F.œaiery pair de France. Il retournait de
Metz son château deGrosyeux, dans un char bancs
attele de deux chevaux. Une des roues de la voiture
se détacha l'entree de la rue de l'esplenade, les che
vaux effrayes s'emportèrent la voiture se brisa près
de la porte de l'hôpital Saint Nicolas, et M le comte
Emmery fut viulemmeot renverse. Il a une épaule dé
mise une fracture considérable au front l'os du n.*z
brisé des contusions dans diverses parties du corps.
Les chevaux continuant entraîner une partie des dé
bris de la voiture, ont renveraé trois sapeurs du 3°
régiment du génie qui oui ele transportés l'hôpital,
grièvement blesses.
Le jeune Soult officier d'élat-major, fils de M.
le maréchal duc de Dalmaiie est paru pour l'armée il
est particulièrement attaché au général marquis de
Maison, commandant eu chef le corpsexpeditionnaire.
Ce jeune officier a sollicité et obtenu l'honneur d en
faire partie.
Une épidémie d'un nouveau caractère tègneà
Paris -, elle présente comme phénomène constant un
sentiment de foronraiion de picotement et de chaleur
brûlante dans les pieds et dans les mains l'insomnie
accompagne cet état qui se complique aussi d'acci-
dens dans les systèmes sensitil et musculaire des roen-
bres et d'autres symp:ômes variable suivant les indi
vidus. La médecine n'a pas encore trouvé d'antidote
cette allec'.ion qui se comporte diversement chez
ceux qui en sont atteints. Les uos en soullrent des mois
entiers taudis que d'autres, plus heureux en sont
débarrassés prooiptemeotLes causes de cette épidé
mie n'ont pu être pénétrées.- on présume seulement
quelle est le résultat des pluies fréquentes qui ont régné
pendant une saison réservée aux chaleurs. Nous de
vons ajouter que le nombie des malades qui se ren
contrera dans la ville et dans les hôpitaux est trop petit
pour faire coor evotr la moindre inquiétude sur les suites
de cette «fleciion qui n est remarquable que par sa
nouveauté.
Nouvelles de la Péninsule venues des bords
de l'jddour.
Les bandes de la Catalogne deviennent chaque jour
plus redoutables et t'oo ne pense pas que les mesures
prises jusqu'ici soient de nature pouvoir étoulfer le
volcan.
Un tailleur a été arrê'é Figuières et conduit ga«
rotté en Cerdague pour être confronté avec d'autres
agravtados accusés d'avoir participé la couspiratior»
organisée par la junte d'Osseja pour le soulèvement gé
néral de la haute Catalogne.
On annonce aussi l'sparition de plusieurs bandes
d'agravidos du cô.é de l'Andalousie et de l'Estrauia-
dure.
On attend des renforts considérables de Madrid.
On parle plus que jamais d'une prochaine publics^
lion d'un décret d'amnistie, puisse le nouvelliste dira
la vérité pour cette lois 1
TRIBUNAUX.
La conr de Douai s'est occupée dernièrement d'una
affaire de séduction, suivi de vol et d'adultère. La
femme Lasselin Cambrai, mère de trois enfans, dont
l'epoux tenait cabaretavait avec un jeune homme
nomme Montigny, des liaisons qui boiront par éveiller
la jalousie de son mari laquelle se manifesta particu
lièrement un soir qu'eu rentrant chez lui, il vil sa
ftmiue appuyee familièrement sur l'épaule de Mon
tigny qui se uouvait atablé avec quelques amis ceux-
ci plaisantèrent Lasselin sur sa jalousie et celui s'en
défendit en disant qu'il tenait si peu sa femme qu'il
la céderait pour un pot de bierre. Montigny accepte la
marché et un acte de veuto est dressé en conséquence
au même instant en boune forme sur papier timbré
l'époux vendeur l'amaot acquéreur et I epouse ven
due signèrent l'acte comme parties, les deux jeunes
gens qui se trouvaient la apposèrent leur seing comme
témoins.
Les signataires considéraient une (elle pièce comme
une plaisanterie sans conséquence, telle ne lut pas
l'opiniou du Lovelace cauibresien ils firent ce qu'ils
purent pour engager le sieur Montigny a anéantir cet
te œuvre de plaisanterie qui tombant entre les mains
d autres personnes pouvait prendre uu autre carac
tère. Pressé de sollicitations, il parut se rendre et brûla
sous leeus yeux un papier qu'il dit être le papier en
question il n'en était rieno
Ces laits se passaient vers la fin de fe'vrier.
A peu de temps de là l'epouse, après avoir spolié
le domicile conjugal de tout l'argent et du produit
meubles suivit sou séducteur Paris où ils vécurent
ensemble publiquement. Mais enfin, lu ion venir de ses
enfans qu'elle avait abandonnés reveilla dans son
cœur les sentimens de l'amour maternel elle parla de
retour, sou langage déplutla froideur, les reproches
lui furent prodigues c'est dans ces circonstances quo
prenant dans la bourse commune six cents et quelques
francs, elle monta en diligence Palis pour iciOurncT
Cambrai. A son arrivée elle employa des amis de
son mari qui force de sollicitations, obtinrent sa
rentree dans le domicile conjugal et une entière récon
ciliation. Le séducteur de retour Cambrai fit ar
rêter la victime delà séduction par suite d'une plain
te dans laquelle il l'accusait de lui avoir volé, Paris
une somme de 8oo fr. De son côté, l'epoux ou'.rag
ayant eu connaissance de la correspondance du séduc
teur avec son épouse correspondante très expressive,
porta pla'n'.e en ado <ere contre tous deux.
L'affaire portée devant le tribunal de Cambrai, pou«
VBit être considérée sous trois points de vue accusa
tion de volpar le séducteur contre la victime, accusa
tion d adultère enfin accusation d'at euue portée aux
mœurs p«r les signata.ies de la vente de la femme
Lasselin,