ITALIE.
ANGLETERRE.
•ara îa laissèrent «venter mai» tont I eenpils tirè
rent près de Betaa-Falanlta quelques coupe de canon
pour l'avertir de s'arrêter. Le propriétaire du biliroeot
esns s'inquiéter de ce signalcontinuait sa marche
lor.-que les postes russes lancèrent contre la barque
quelques boulets qui la firent échouer sur uo baac de
cable. Les cosaques et les Turcs se diputèreot la prise
et il en résulta uu engagement dont l'issue lut la retrai
te de Russes. Maie ils ne laisseront pas aux Turcs le
temps de recueillir leur butin ils tirèrent boulets
ffouges sur la barque qui fut aussitôt la proie des
"flammée. Uo estime la perte «00,000 piastres.
Livourne t 26 août.
Le vaisseau de ligne américain 'e Dclaurare de 90
Canons et ao8 hommes d'équipage, est arrivé le ai
dans notre rade venant de Mahoo.
L'expédition sortie de Naples pour Tripoli, consiste
en «8 batimens de guerre y compris 8 10 chaloupes
canonnières. Il paraît que jusqu'ici il n'est pas sorti de
Corsaire tripelitaiu.
Londres t G septembre.
On lit dans le Af*v Timess La question entre S. M
impériale de Russie et le cabinet britannique est simple
ment une question d'interprétation et d'indemoilc. Le
pavillon britaoniqne est respecté de la Porte ottomane
depuis plusieurs siècles. Nos marchands ont tait un
commerce lucrattl dans le Levant. La navigation des
détroits des Dardanelles nous était ouverte, notre corn-
mette dans la mer Noire était encouragé et ce qu'il
y a de bien plus important, c'est que ce commerce, ces
privilèges et ces avantages étaient protégés contie toute
espèce d'aggiession étrangère par la position naturelle
de la Turquie. L'autricbe ne pouvait nous atteindre, la
Russie ne pouvait pas nous molester.-nous pouvions
être en guerre avec toutes les nations de I Europe, la
Porte nous restait fidele et sa fidélité a été souvent
éprouvée et on ue pouvait rien entreprendre contre
noua sans traverser la Turquie européenne. Telle était
notre ailuation avant l'outrage de Navarin, les Turcs
étaient entre uons et toutes tes vexations des puissances
du nord, ayant la Perse sur ton flanc et derrière elle
elle formait une espèce de camp retranché entre l'Eu
rope et nos possessions dans l'Inde. Dans une telle po
sition, la Turquie était un cordon sanitaire sur les
frontières du nord de l'Europe. Elle était notre meil
leure alliée dans la Medilerrannée et notre plus forte
barrière dans les Indes britanniques. En considérant dès
lors le danger auquel elle est exposée par l'iovasion de
la Russie, nous devons en quelque sorte j* prendre part
«t chercher tous les moyens de l'éviter. Il est vrai que
la Russie peut avoir des motils de querelles avec la
Porte et qu'elle a peut être droit de se porter au pied
des montagnes du B&lkan pour venger des torts, sur la
réalité desquels nous nous abstiendrons de discuter. Il*
peuvent être réels, ils peuvent être secrèts, ils peuvent
même n'être que des prétextes, pour voiler des desseins
ultérieurs, et mettre exécution sa pratique violente
•t ses projets d'sggrandissement Nous ne voulons pas
non plus nous arrêter sur les injures, dont nous exami
nerons également la réalité. Quoiqu'il en soit, la Russie
est en marche pour les venger. Elle a publié une dé
claration dans laquelle elle proteste qu'elle ne posera les
armes que quand elle sera défrayée des dépenses de la
guerre, et que le passage du Bosphore sera inviolable-
ment assuré. Mais, n'existe t-il pas une troisième partie
aussi essentiellement intéressée l'inviolable sûreté du
passage des détroits, que le magnanime Nicolas? Est ce
one stmp'e dispute qui ne concerne qun les barbares du
aud et les barbares du nord du Mont-Hœtnns? S. M. I.
•-t-ella oublié que le pavillon russe a'est pas le seul qui
traverse les Dardanelles? Ou dans l'excès de sa chevale
rie aurait elle oublié que l'Angleterre est plus intéressée
la navigation libre de la mer Noire, que l'empereur
de toutes les Russie:? Tel est le véritable point de la ques
tion sur laquelle lord Heyesbury est auior<.,é deman
der desexplicaiions. Nous ne devons par aucunes con
cessions ou aucuns droits de conquête re placés dans
une position plus défavorable que la no re. Les protec
teurs du commerce de la Grande Bretagne se dégrade
raient s'ils ne travaillaient pas la conservation d«
droits aussi fortement établis. Nous devons être indem
nités des conséquences de la victoire de la défaite des
armées ottomanes et de la marche des Russes sur let
forteresses du Bosphore. L'honneur de l'empereur peut
être k l'abri de tout soupçon sa magnanimtné est aussi
pure que le rêve d'un ange ta libéralité aussi étendus
que ses vastes possessions; mais nous qui ne prétendona
pas k de si hautes vertus, nous demandons une telle in
demnité ou au moins uue explication telle qu'elle af
fermisse no're confiance dans les promesses impériales.
C'est dans cette vue que lord Heytesbury a été envoyé
la cour de Russie et au camp impérials'il est néces
saire. S S. parait avoir été surprise en arrivant sur lea
lignes de Schutula. L'empereur a été sagement conseillé
lorsqu'il a fait le voyage d'Odessa. Il se passait entra
Schurole et Varna plusieurs choses qu'il neut peut-être»
pas été convenable de soumettre l'observation d'un
ambassadeur anglais.
M. Greeo l'aeeronaute a fait mardi dernier Can«
lorbtry sa 1 ou* ascension il était accompagné d'une
dame Robinson et de son fils. Ce voyage aer:#n a du
ré une beure et 35 minutes et s'est terminé sans acci
dent. Le maire et les principaux habitans de Dcovrefl
ont ouvert uae souscription poor mettre M. Greeo k
même de passer dans son ballon le canal entrepris#
tentée avec succès, il y a 4^ ans, par MM. Lunardt et
Jeffery et eu 1784 par Bianehard.
Ce fut l'année suivante que Pilatre-Durosier et Ro
main périrent dans une pareille entreprise, le feu r.yant
pris leur balon qui était rempli par ua gaz hydrogè
ne et de la fumée.
Eosoite du décret porté par don Miguel pour la
réformation de l'instruction publique la Gazette de
Lisbonne annonce que l'evéque de Viseu est chargé da
ce soin avec le titre de reformateur-géDétal des étudea
du royaume.
Il a été établi k Lisbonne, un conseil de guerre pour,
k l'instar de I E-pagne faire subir une épuration aux
officiers de l'armee. Les fonctionnaires civils devront
aussi se soumettre une semblable mesure de purifica
tion devant une commission k la tête de laquelle se
trouve Antonio Joie Gu ao un des ci- devant juges dm
général Gomez Freire. Il a été transmis k tous les ma
gistrats du royaume des listes nominatives imprimées
des personnes qui doiveot êire arrêtées et dont les biena
sont déclarés confisqués. Sur la liste d'Oporto ne figu
rent pas moins de G5o noms de personnes de tout rang
On croit que I Ile de Madère contre laquelle don Mi
guel a envoyé une escadre, sera dans un état de dé
fense suffisant pour résister k cette force navale il a
été envoyé d'Angleterro une grande quantité d'armes
et autres munitions de guerre, sous la surveillance da
mégocians anglais zélés longtemps même avant I#
danger qui menaçait cette Ile elle avait attiré l'atten
tion générale. On peut eo attendre sous peu des nou
velles importantes.
Des nouvelles de Pét»rd>oorg annoncent que lo
gouvernemenr russe avait exprime sa désapprobation
des procèdes de don Miguel et sa résolution positiva
d'adhérer k la reconnaissance des droits de dou Pedro
au trône de Portugal.
- Ou a reçu ce matin des avis de Madère en data
du 9 aoûtl'out y était tranquille et I opinion publi
que était eu laveur de don Pedro. La force militaire