t» vëad'on pacha avec 11,000 Amantes quelesTotcs ont pria l'offensive avec ao.ooo hommes. Le ixle gé- réral Geismar qui ne se sentait pas en était (le faire téle cette «epenorité de nombre, ordonna la retraite par suite de laquelle tout le camp russe, avec de fortes 'quantités de vivres et de bois pour la construction de pontsest tombé entre les mains des Turcs. On ajoute que ceux-ci dans la poursuite ont atteint le corps du général Geismar Czoroj, et lui oui fait éprouver des pertes considérables. Des couriers avec des demandes de renlorts sont arrivés Bucharest où l'on portait le nombre des Turcs qui s'avançaient 3o,ooo hommes Lesautorités locales ont défendu aux babitans de quit ter la ville. Les Turcs avaient déjà envoyé Widdin de nombreux troupeaux de boeufs qu'ils avaiont enle vés. Bucharest, s3 août. F Le grand événement décisif que l'Europe attend avec tant d'impatience pourrait bien avoir lieu avant trois semaineset piobablemeut dans les environs d'Andrinople. Si le soldat russe éprouve des privations il en est de même du soldai turc, et l'on dit même que Hussein- pacha est dans ce moment obligé de renvoyer du camp deScbumla par manque de provisions, une partie de ■es troupes, avant que le siège de la place, dont on at- teod l'ouverture prochainement, ne lui ferme toutes lea issues De nombreux transports de ris et de biscuit partent journellement de Bucharest pour l'armee l'adminis tration des vivres a reçu de nouveaux ordres sut l'exé cution desquels le comte de Pableu veille avec la plus grande rigueur. Le gouverneur général a publié une proclamation qui assure au commerce et pareillement eux marchands étrangers toute sorte de protection. Les Turcs ont fait le 18, au nombre de 10,000 hom mes, une sertie violente de leur camp retranché de vant Calafaten face de Widdin ont pénétré jusqu'à Czorojsur la route de Carjova se sout emparév de tous les vivres, fourages et munitions qui s'y trouvaient et ont enlevé plusieurs milliers de lèies de bélaH. Dans cette sortie le district de Mecheding a été cruellement ravagé. C'est seulement après avoir reçu des renforts de Karakel et de Russwed Ïue le général Geismar est parvenu renfouler lea 'urcs jusqu'à Kalafat. Sur la nouvelle de cet événe ment le général Langeron s'est hâté d'arriver Cra- jova dont lea babitans voulaient prendre la fuite. Lea Turci de Curgewo et de Siliatria continuent pareille ment de faire de* sorties fréquentes quibien que toujoora repouaséea, ne manquent paa de causer de grandes pertes aux corps de blocus. FRANCE. Paris11 septembre. Le trol a assisté le 8, aux exercices du polygone Strasbourg. S. M. était accompagnée de M. le dauphin, ayant ses côtés le roi de Wurtemberg et le grand duc de' Bade. Les dames assistaient aussi, comme Metz, cette fête militaireplacées sur des gradins atvocr du pa villon royal Les exercices du tir au blane avec des pièees de siège et des pièces de cauipagne ont immédiatement commencé. S. >1. s'est plue distribuer elle-même des gratifi cations aux artilleurs qui avaient abattu des blancs. S. M' s'est rendue ensuite l'arseaalqu'elle a vi- eité dans les plus grands détails Elles laissé 1,300 fr pour être distribués aux ouvriers, indépendamment dea gratifications qu elle a données elle-même ceux qui «ûaienl distingué». Le roi Je Wurtemberg et tes princes étrangers ont quitté le roi la sortie de l'arsenal. Le roi l'est rendu l'hospice civilen entrant dans la cour S. M. a r.i les orphelins de deux sexes ran gés sur deux files. Une jeune orpheline a eu l'honneur de lui adresser uo compliment. S. M. a visité toutes les asiles a'approchant du lit des malades et leur adressant des paroles de conso lation,. Le roi de Wurtemberg le grand duc de Badeles margraves ses frères des ministres étrangers des gé néraux des députés du Bas Rhin et les priocipalee autorités ont assisté au dîner donné par la ville. Le public a été admis circuler devant la table du loi. Constance Richard âgée de >6 ans femme Mu- Ion condamnée avec son maripour le vol des dia- mans de Mademoiselle Mars, a été exposée sur la place du Palais de Justice. Elle a montré beaucoup d'effronterie. Onze autres femmes ont été exposées en même temps qu'elle. Une de ses femmes a été flétrie de la lettre R. Du 1S. Décidément près de Dax on va élever Si.-Vincent de Paule un monument digne de lui? c'est un hospice destiné aux incurables cet édifice prendra la place de la chaumière où naquit l'homme vertueux qui eieva tant d'autres monument l'huma nité. Des lettres d'Odessa du 38 août, venues par voie extraordinaire portent que le aiége de Varna se continue. La garnison turque avait fait une sortie, elle avait été repoussée avec une grande perte. Celle des Russes est peu coosidérable( mais le général prince Mencicofl a été blessé par un boulet. On De craint paa i pour sa vie. Le général comte Vorontolf est appelé le remplacer provisoirement. Après avoir conclu Alexandrie la convention pour le retour en Egypte d'Ibrahim Pacha et des trou- pes qu'il avait conduites en Morée, l'amiral Codring- ton est arrivé devant Navarin Je i\ août; 4< bàtlmens égyptiens, en deux divisions, et sous l'escorte de vais seaux français et Anglais le suivaient de près, pour ve nir embarquer lea troupes égyptiennes. Cette division a dû arriver le 39 sur les côtes de raorée. Le a5, lea escadres française et anglaise, par suite d'un arrange* ment conclu avec le kiayabey d'Ibrahim pacha sont entrées et ont mouillé dans le port de Navario pour y attendre le convoi égyptien. Pendant ce temps, un brick, détaché en avant par te général Maison, a an» nonce M. de Rigny l'approche de l'expédition et t amiral s'est porté sa reconire. On croit que le dëbar» quement des troupes françaises s'effectueTa au moud- laga de Calamata. Voici l'extrait d'une lettre sans date d'un jeun# 1 officier de marine; En passant devant Athènes pen dant la nuit, nous vîmes cette ville en feu, ainsi que lea plaines qui l'entourent. Les turcs l'incendient, persua- dés qu'ils seront bientôt forces de Is quitter A la suite des événemens de Porto, la Gaza 0 de Lîsôonne-aunpnça que peu de jours avant le de. part du U j.uolÇ, le vice consul deS. S. cette résider^ ce, avait entretenu des ifSlelligencès avette£ênéral Pa vois en l'instruisant des mouvemeds des tionpes con stitutionnelles Le chargé 'd'affaires de S M brésii!i<one Rome ayant demandé des explications cet ega-J au saint siège le fait a été officiellement démenti dans te Diario par l'insertion d'une lettre du vice consul ui même. Nouvelles de la Péninsule venues des bords de i'Adour. La misère a occasionne des troubles Voleuce on .y a découvert ou# consjtrsuoaqui.a'eet-pas-étrangère

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2