LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, I samedi 20 Septembre 1828. ïlme Année Epliemérides. X® io'7 OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Do >5 »u 3o Septembre 5 ip heures. EERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. D'i i5 an 3o Septembre 7 ip heures Le pria de l'abonnement est de 8 florins 00 cents par année4 florins 5o cents pour 6 mois, 0 florins 35 cents ponr 3 mois* pris des iuserlions dans ce Journal est de 8 cents par lijjoe, et celles au dessous de 7 ligues se paient 5o cents. (Sa *>I'abôunë~cbèt"l'editeuret tous les bnreaux dea j oales aux lettres du royaume. Le 21 Septembre 179 2 fondation de la ré publique française; le corps législatif termina sa session. Le même jour, les depulés la con vention nationale se réunirentau nombre de trois cent soixante-onzedans la salle du pa lais des Tuileriesqui avait été préparée pour les recevoir. Ils vérifièrent leurs pouvoir, et dé clarèrent que la convention nationale était con stituée. Petion fut nommé président, la pres que totalité des voix. mort du pape Clément XIP, Rome. Le 2 a Septembre an 19 de l'ère vulgaire, mort de Pirgilecélébré poète latin. i5no mort de Sélim l.tT, Empereur des Turcs. La Turquie n'a guère eu de sultans plus féroces il fil périr son père, ses frères, huit de ses ne veux et autant de pachas qui l'avaient servi fidèlement. 1711prise de Rio-Janeiro par Duguay- Trou insur les portugais. De toutes les expéditions qui lui firent le plus d'honneur ce fut la prise de Rio-Janeiro, par la hardiesse de l'exécution qu'il y déploya. Le a 3 Septembre 17 $8, mort de Boerhaave célèbre docteur en médecinené auprès de Ley deen 1668. Sa réputatien était si étendue qu'un mandarin de la Chine lui écrivit avec cette seule adresse-, A Eiilustre Boerhaave, mé decin en Europe; et la lettre lui fut rendue. Toute l'Europe lui envoya des disciples; il était la f ois consulté par le czaret par le pa pe. On a élevé Le y de, dans l'église de Saint- Pierre, un monument la mémoire et la gloi re de cet Hippocrate moderne. Le 2 4 Septembre 8Q7 mort funeste de Empereur Michel llli/>u3, mortdu pa pe sidrien Vl\ il était né Utrechl, en 1439 dune famille aussi obscure qu'Adrien 1P son père était tisserand et s'appelait Florent. Il dut son élévation V Empereur Charles- Quint, doit il avait été précepteur. i64o, Charles 1", Roi d'slngleterreconvoque le fameux parlement qui le fil périr, et qui ren versa, par une révolution alors sans exemple, la monarchie anglaise avec le Monarque RUSSIE. Odessasi août. /.a grande chaleur a cesse depuis quelques jours, et Oous avons de :a pluie ce qui soulsgeta beaucoup les troupes, et accéléra les opérations. Schumla est pres que cernée cl tous les efforts des Turcs pour rétablir Lors communications avec Rustschuk et ândrinople ulI ttiu déjoués, ilicu qu il eussent dirigé le 13 une attaque vigoureuse contre une des ailes du corps du général Rudiger et fussent presque parvenus 3 sa frayer un chemin, la présence de ce général et les manoeuvres qu'il ordonna ODt fait manquer ce projet. Varna paraît toucher au moment de sa chute. L'a miral Greigh ne pouvant faire agir ses grands vaisseaux dans le port même cause du peu de profondeur de l'eau, a rapproché tellement ses chaloupes canonnière* et bombes des fortifications qu'elles peuvent les cannonner avec succès. La garnison turque est évaluée 36,000 hommes mais on dit qu'elle manque déjà des vivres s'il en est ainsi la place ponrrait bien se rendre par la famine ayant d'y être contrainte autre, ment. On apprend que le capitan-pacha a envoyé des dépêches Constantinople pour demander des instruc tions et des renforts; mais ces derniers auront de la peine parvenir jusqu'à luiajtcndu que toutes les issues sont occupées par tros troupes. S. M. l'empereur qui psrlir* d'ici pour Varna le q septembre, y trouvera tout prêt pour donner assaut. La prise des deux forteresses dans le pachalic d'Erse- rum acquiert par la possession du celle de Poti sur la MerrNoire une grande importance, attendu que ces forteresses peuvent servir do places d'armes et assurer l'arrivée des renfort* destinés pour l'armee du général Paskeyviisch Du a6. D'après des nouvelles de la station de l'ami ral Greigh, du 3i, une flotille turque, chargée de mu nirons et de vivresserait parvenue, l'aide d'un vent favorable, entrer Varna. ANGLETERRE. Londres, 10 septembre. Des troupes péruviennes viennent d'envahir sans aucune déclaration de guerre le territoire de la Co lombie. Bolivar a dans cette circonstance imprévue adiessé aux Colombiens une proclamation énergique dans laquelîo il appelle aux nrmes tous ses concitoyens Sa présence leur tête dit-ilsera le signal du com bat. Je ne rappellerai pas iciajoute le chef de la république, tous les crimes ^lont vos lâches euoerois se soDt rendus coupables. Celte tâche serait trop longue et surtout trop pénible et vous ne pourriez conienir votre indignation cette énumération de forfaits. Ex terminons des misérables qui ont violé le seuil de la république et le sanctuaire de la patrie immolons des profaneurs qui viennent souiller la terre sai fauta tant de héros Le commandant de Guayaquil, Arluro écrit celui de l'armée du sud de la Colomb quatre transports de troupes péruviennes ont fait vo le de Callao pour Poiia destinés bloquer Gçsysqitil j le général. Lamar devait s'embarquer bord la corvette Libertypour aller attaquer le nord dé te Colombie et se mettre en rapport ovtcla flotte char gée du blocus de Guayaquil; qu'un autre côté, l'armée péruvienne du sud doit attaquer l'armée du sud de la Colombie. Le congrès péruvien a autorisé le pquvo'c executif lever une ceatftbuutf» de gùdrre té'us tuiU

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