i Jion de dollars et émettre un nouveau papier mon- noie. Les étrangers résidant Lima ont été forcés de prendre les armes. Du 12. On a reçu ce matin des nouvelles de Lis- bonrfle, du 6 septembrequi annoncent que l'île de Ttfadère s'est rendue l'expédition de don îliguelle »4 août, après un combat de deux jours dans lequel dit le correspondantil -n'y a eu qu un homme tué et un autre blessé, et cela encore par méprise. Un paque bot portugais a apporté cette nouvelle Lisbonne, après nn trajet de 9 jours, et a rempli de joie les mt- gueilisles. Voici quelques détails sur cet événement. L'expédition qui avait fait voile de Lisbonne le 9 août, arriva Madère après un voyage de g jours et envoya nne frégate pour informer le gouverneur Valdex de son arrivée et de sa détermination de pren dre possession de l'île. Le gouverneur répondit qu'il fe rait connaître ses intentions dans deux ou trois jours. Enlrelemps, une partie de l'escadre s'approcha de la côte pour voir quels moyens d'opposition existaient Machiço, petit lieu de débarquement 5 lieues de Funchal. Re voyant aucun obstacle elle fit signe l'escadre d'approcher et les troupes débarquèrent tout leur aise sur la plage, où 200 hommes en roulant des pierres détachées du roc auraient pu repousser ao,ooo hommes. Les sssaillans, en grimpant les préci pices se trouvèrent au centre de l'île leur approche de Funchal on fit semblât de se défendre. Valdez, •près avoir fait tirer un coup, se réfugia dans la baie bord d'un vaisseau, qu'on dit être français au angUis. Le peuple se rendit en criant Vivi don Miguel I notre roi absolu Cette nouvelle a été' publiée dans un supplément de la GazeUc de Lisbonne, le jour même de son arrivée. Le soir la ville a été illuminée. Du i3. Par voie extraordinaire. La partie non officielle de la Gazette de Lisbonne du 4 septembre contient un article de 6 colonnes en réponse la protestation du marquis de Rezende et du Vicomte Itabayanapubliée dans les journaux du G soûl. 11 y est dit que don Miguelen arrivant en Por tugal, s'était trouvé dans la nécessité de dire qu'il était veau, pour gouverner pour son frère mais que, com me ses droits étaient ceux de la cation portugaise éta blis par la loi fondamentale de la monarchieil ne pouvaitpar ancune promesse quelconque aligner ces droits,, où en priver la nationCet article a terminé en assurant .que don Pedro était devenu étranger par I ac ceptation du liône du Brésil, et qu'eu conséquence dou Miguel était le seul fils du roi Jean qui conservât les droits de prince Portugais; et comme il était resté le Portugal avait le droit de secouer le joug étranger. FRANCE. Paris15 septembre. r Le jour de la Saint-Louis fête du roi de Bavière S. M. a crée M. Eynard de Genève chevalier de l'Ordre de la Couronne de Bavière. A cotte occasion, le roi a dit.* Le sort de M. Eynard est envier, il a sauvé par sa persévérance l'existence des Greçs de ce peuple, aux ancêtres duquel nous devons plus qu'à tout autre, cl dont les descendans deviout le plus M. Eyuard. Ou a reçu hier Paris des nouvelles des savans fiançais qui vontpar ordre du roiexplorer les mo- nutueoi de l'Egypte et de la Nubie. Une lettre de .M. Champollioa le jeune annonce qu'ils ont quitté la rade d'Agrigeote en Sicile le 7 août au matin. Tous étaient eu bonne santé, et il se loueat extrêmement des attentionsde M. le commandant Cosmao-Dumanoir et do ses officiers. 11 est presumable que cette caravane littéraires pu débarquer Alexandr e dans le courant du mois d'août les nouvelles les plus récentes d Egypte leur assurent le meilleuraccueil de la pari de 5. A. le vie» roi sous les auspices du digne représentant de la France dans cette contrée, M. le chevalier Drovetti notre consul-général. Un violent orage accompagné de grêV, a éclata vendredi sur les communes debaiate-Maure, Culoison Lavau Bouranton Villechétif et Laubressel (Aube). Les vignes les fruits, les noyers ont été coupés par les grêlons qui étaient d'une grosseur extraordinaire. Plusieurs vitraux ont été brisés, et desiohures de mai son endommagées. La perte est, dit-on, considérable. M. le docteur Moronval, médecin Bapaume, vient d'observer un cas de médecine fort intéressant. Une petite fille âgée de dix ans, souffrait depuis plu. sieurs mois du ver solitaire elle en avait rendu des portions considérables au moyen de divers médicamens lorsque le 28 août dernier elle sentit ses douleurs re doubler et rendit au milieu d'une selle glaireuseun lézard vivant de deux pouces environ de longueur. Ce quadrupède ressemble beaucoup aux lézards rangea dans la huitième classe de l'histoire naturelle de Lacé- pède; il en différé cependant sous plusieurs rapports. Le roi est parti le 11 de Colmar un peu avant sept heures et a pris la route de Malhauseu, qui tra verse la ville d'Ensisheim. Les babitans des nombreux villages qui se trouvent sur cette route ou qui l'avoiai- nents'étaient portés eD foule sur le passage jde S. A?* qu'ils saluaient de leurs acclamations. Les |euoes fillta étaient presque toutes couronnées de fleurs et plu sieurs riches bannières indiquaienten se déployant les communes qui venaient olfiir leur hommage a leur souverain. De distance en distanceau moment où le roi pas sait ou lâchait des pigeons ayant au cou de petits drapeaux blanca; ils prenaient tous leur vol vers Mul- hausen où ces messagers étaient chargés d'annoncer la prochaine arrivée de S. M. A une lieue de la ville le roi rencontra un détache ment de la garde nationale cheval, commandé par M. Edouard Kaschlin. Cette garde d'honneur, dont l'uni» forme est aussi riche qu'elegant. a escorté la voi'ure du roi qui n'a pas tardé arriver l'entrée de Muibauseo. S. M. est descendue l'hôtel de M. Dolius, l'un des premiers fabricans de la ville. Elle a immédiatement reçu les autorités. S. M. a examiné ensuite les produits des manufac tures. Une presse lytliograpbique de M.Engetmann a été mi se en mouvement devant S. M., qui en a vu sortir una belle plancho représentant son.entrée dans Mulhuusen. Cette surprise a paru faire le plus grand plaisiret S. M. a demandé qu'on lui en envoyât un grand rooibra d'épreuves. Le roi a laissé sept mille francs pour être distribués aux plus pauvres ouvriers. S. M. est rentieeà Colmar cinq heures; et elle est partie le 12 pour Luneville. Une dépêche télégraphique datée de Toulon 1 a septembre porte. Le premier convoi de l'expédition de Morée est arrivé le 29 août au malin et le second le soir. Les troupes allaient être débarquées Calamatah Une lettre de Marseille 7 septembre contient les détails suivons La première partie de l'expédition pour la Morée, sortie de Toulon le 17 aoûtest arrivée aux Iles da Sapienza le 27. Le lieutenant-général Maison après s'être mis en communication avec Ibrahim-Pacha, qui est Navarin disposé évacuer la Morée a arrêté ls deba'queiue; t des troupes près de Modon. On avait cessé de ooliser des bâiimens on a aanonce hier que Ion en prendrait encore quelques-uns jusqu'à con currence de a5oo k iovo tonneaux. Ou dit que, ve«»

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2