ANGLETERRE. si proct probable que certains cerreipotidans ont vo tire croire. Il est certain que le passage de i5,00O Arnautes qui allaiem joindre le pacha de Widdin n'a pu être ignoré du prince Milosch et qu'il pcnvait en informer les Russes,' cependant on a vu que le général Geismar avait été pris l'improvisie. Londres 20 septembre. La réception de doni Maria da Cloria sera la pierre 'de touche des sentiment ministériels. On verra, ai leurs seigneuries lui préparent l'accueil dû une tête cou- roc nées'ils ne suivront que le cérémonial usité en vers les membres d'une famille royale. Et qu'on ne Bous oppose pas ici que nous n'avons point nous occuper de la coustilution abolienous le savonscar c'est un point des affaires intérieures du Portugal; mais qu'un usurpateur s'empare du trône au préjudice du souverain légitime, voilà ce que nous ne pouvons souf frir de notre gouvernement est tenu de soutenir d'une manière active les droits de don Pedro et de son au guste fille. Nous ne savons quels motifs peuvent avoir déterminé M. de Bstbacena, qui accompagne la jeune veine, en qualité de chambellan la conduire plutôt Londres qu a Gênes mais nous croyons être sûrs que cette démarche lui aura été suggérée par un ageot brésilien qui a attendu le vaisseau Gibi altar où il devait relâches et a mis Mde Barbacena au courant des derniers évévemens de Lisbonne, dont l'issue pa rait avoir décidé ce seigneur préférer pour l'auguste voyageuse le séjour de l'Angleterre celui de l'Autri che. On croit que les ambassadeurs brésiliens en Eu rope s'adresseront notre cabinet pour lui demander de reconnaître doDa Maria comme reine et de lui permettre de gouverner le Portugalen expédiant ses décrets de Londres. Reste voir si notre tnioistère prêtera les mains cet arrangement. limes. Le royaume des Pays-Bas est, dit-on, le mieux gouverné du continent, il se pent, cependant la police y laisse désirer. Une tentative d'assassinat a été com mise Spa sur la personne de notre compatriote le docteur Gardner qui a reconnu le coupable mais le crime n'avait pas d'autre témoin de manière que malgré toutes les présomptions qui militent en laveur do la déposition du médecin, on nn s'est pas même as suré de la personne du prévenu qui a eu l'effronterie de se mootrer au théâtre. Ne pouvant obtenir l'iuter- vention de la justice quatre amis, de M. Gardncr.' le marquis de Butele maître des rôles, M. Gally et le capitaine Usher viennent de se mettre en communi cation avec le ministre snglois La Haye. Oa craint que cette affaire n'éloigne beaucoup d'Aoglois de Spa. Les bruits sur la fièvre épidémique qui régnerait Gibraltar, sont d'une exagération grossière. Le gé néral Miranda gouverneur espagnol d'Algésiras, a sur I invitatioo de sir Georges Don gouverneur de Gibraltarfait visiter par des médecins de son choix les hôpitaux de cette place et lear rapport a été si sa tisfaisant que les autorités de l'Andalousie n'out pas jugé propos d'établir un cordon sanitaire. D'après les dernières nouvelles de Constantino- pie, cette capitale était loin d'avoir une disette crain dre, Andrinople aussi était bien approvisionné et les renfortsdirigéssur ce point devaient sutlirc parer toute attaque possible. La révolte des janissaires n est qu'une bagatelleenfin le sultan lait contredire dans les jour naux les prophéties qui anuonueui la lia de l'islamisme du peuple. Globe. La vente de thé de 1s compagnie des Indes, qui avait commencé le i.er, s'est terminée avant hier. La quantité vendue a été de y 900,000 livres, io4 4'7 caisses. Depuis un an, la compagnie en a mis en vente plus de treiite millions de livres. Le droit d'accise sur le thé est de 96 pour cent sur celui au-dessous de deux shillings L livre, et de s 00 pour cent au-2e»iw de ce prix. Cette branche de commerce est danse* moment une des plus actives. —-On mande de Gibraltar. 4 septembre; La jeu ne reine Maria da Gloria, est, dit-oniort triste et oa dirait qu'elle sent déjà le tôle qu'on voudrait lui faire jouer. Une lettre écrite par on officier très-distingué su service de l'Autriche, nous montre que celte puissance est attentive ce qui se passe en Orient, et qu'elle sst prête prendre dans la querelle la part que ses intérêts et son rang parmi les nations lui donnent droit de pren dre; dans tous !cc départemens de l'empire la levée des recrues sa pour suit avec la plus grande activité. Uo lettre récente de Constantinople apprend qus 500 janissaires ont été jetés le mer par suite de les? dernier complotqui retarda de quelques jours le dépars du grand visir ponr l'armée* Du 21. L'arrivée de la princesse brésilienne Maria da Gloria est maiaîcsasnt ici le sujet de toutes les conversations et d'yas ïbule de cooî 3 :înres. Cette jeune princessequ'il peu.-êtr; 3ierrcc;ant défaire connaître, est la petite-fille de l'empereur d'Autriche et la fille de Marie Léopoldine qui mourut Rio- Janéiro le n décembre 1826 laissant cinq enlans j dont Maria da Gloria est l'aîoée et héritière du trône impérial du Brésil. Le journaliste est ici en erreur d'après la charte brésilienne art. 117, le sexe mas culin succède avant le femenin. Don Pédro soa frère, est mi le o décembre 1825 et la princesse da Gloria le 4 avril 1819, en conséquence elle a neuf ans et demi. On ajoute que la princesse doit attendra en Anglererre les instructions ultérieures de son père qui, sans doute, lorsqu'il aura connaissance de ce qui s'est passé Oporto et Madère aimera mieux ouvrir des négociations que de plonger sa patrie dans une guerre civile et anarchique et alors il est plus que présuiuable que les affaires s'arrangeront Vienne, où l'empereur d'Autriche aura la haute main pour ter miner cea discussions de famille dans lesquelles l'An gleterre, comme alliée, ne saurait exercer aucune influence. New Times. Du x3. M. Pavia qni avait été envoyé au Brésil avec des dépêches en est revenu avec d'autres pour le marquis de P&lmella et le vicomte Itabayana qui attendent Falmouth l'arrivée de la reine de Portu gal. Ces dépêches contiennent une proclamation que l'empereur du Brésil a adressée la nation portugaise, non pas en souverain puisqu'il a abdiqué le trône, mais comme le pére de leur reine légitime, Dona Ma ria H. Cette pièce renferme une condamnation sevère mais indirecte de la conduite de don Miguel parce- qu'elle suppose qu'il n'a pu avoir agi de sa propre volonté, mais par impulsion manifeste. L'empereur termine en invitant le peuple adresser au régent les paroles simples mais respectueuses qui furent adressées au roi Alphonse IV Gouvernez nous selon la charte constitutionnelle qne Votre Aitesse et nous mêmes nous avons jurés et sachez que c'est la seule marche légiti mé que nous voulons que vous suiviez. FRANCE. Paris22 septembre. Mde Belleyme vient de reudre l'ordonnance suivante Au. 1*. Dans le délai d'un mois compter de la publication de la présente ordonnance, tous les Uiru- uians étrangers au département de la Seine et su* communes de Saint Cloud, Sèvres et Meudon, devront en avoir quitté le territoire, sous peine d'y être con traints par toutes les voies de droit. 2 11 leur sera délivré des ieuilles de route ou passe* ports gratuits avec secours uu routes'il est uitif

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2