nirejusqu'au lien de leur naissance on de leur rési
dence habituelle. s
3. Des moyens de transports seront fournis aox
tncndians âgés ou infirmes qui ne pourraieut supporter
les fatigue» de la route.
4. Les mendians non valides, incapables de pour
voir par leur travail leur subsistance qui appartien
nent la ville de Paris ou aux communes du ressort
delà préfecture de police, et ceux même valides,
que des malheurs imprévus ou le manque absolu
d'ouvrage auraient réduits cette condi'ion seront,
sur leur demande et après toutes justification néces
saires, admis au dépôt de mendicité de Vtllers Cotte-
rests.
5. Tous individus sans distinction de sexe ni d'âge
étrangers ou non la ville de Paris et aux communes
du ressort de la prélecture de police qni désormais y
seraient trouvés mendiant, seront sans préjudice de
telles mesures administratives qu'il appartiendra ar
rêté* et traduits devant les tribunaux pour être jugés
conformément aux lois.
On nous écrit de Saint-Omer 17 septembre.*
Que les temps sont changés L'année dernière
l'Artois était dans l'ivresse le Roi visitait ses bons
habitans aujourd'hui le département du Pus*de*Calais
est dans le deuilles ordonnances sur les séminaires
ont vivement consterne ce peuple fidèle et religieux,
et ce qui vient de porter la désolation dans les familles
c'est i'ajeurnetrent indéfini de la rentrée des e'Ièves
dans les seul.uaues du diocèse d'Arras. Monseigneur
l'évêque, par une circulaire messieurs les dcsservuns
vient de les instruire de cette résolution. Le voilà
donc arrivé le jour de la persécution Les séminaires
sont fermés que les philosophes de nos jours que
les spéculateurs politiques qui nous gouvernents3
félicitent ils oui atteint leur but.
Gazette de France'.
Le maniement imprudent d'une arme feu vient
de causer un déplorable accident dans la commune de
Saint-Sympborien d'Ozon un jeune homme, nommé
Piquetneveu et clerc de M. Piostnotaire employait
ses loisirs chasser. Une baie se présente il la passe
d'abord travers les épines laisse son fusil de l'autre
côté et essaie ensuite de le tirer en le prenant par le
bout du canon. Mais les gâchettes sont engagées dans
les broussailles et le mouvement fait partir les deux
coups la fois. Le jeune imprudent les reçoit bout
poitaut dans la poitrine et on I a trouvé etendu mort
un instant après.
On écrit de Cadix la date du 5 septembre,
que l'évacuation de la place par les troupes françaises
devait commencer le 11. Tout le matériel de l'armée
était déjà embarqué et les malades avaient été réunis
dans l'hôpitai de Saint-Jean de Dieu pour être trans
portés de la su bued des Lâiimens destines cet usage.
Correspondance particulière.
Golle de Corou 3o août.
La journée du 29 août a dû être un jour de bonheur
pour U Grèce. Lu flotte parie do Toulon le 17 au
ruaiin est arrivée aptès une traversée presque mira
culeuse (11 jours en couvoi A la vue de iNavaria
elle a été raillee 3 heures du matin par l'amiral de
lLgny et par les amiraux sir Pultney Malcolm, an
glais, et Heyden, russe. Après une conférence de deux
heures qui eut lieu bord de la Vdie de-Marseille
cotre l'admirai de Rigny et le général Maison, les vais-
Seaux du convoi reçurent l'ordre de continuer leur
marcheen laissant leur droite. Navarin dont on
n'était qu'à une portée de canon.
A peine les bâtiment de guerre qui s'étaient formés
en bataille autour du vaisseau amiral Conquérant
evaienl.ifj commencé lear moDvemeni, qae l'attention
de l'escadre fut attirée vers le sud ou l'on apercevait
un petit brick grec portant pavillon amiral qui faisait
force de voiles pour rejoindre le convoi; au même ins
tant, a 1 coups de canon partent de son bord et saluent
les libérateurs de la Grèce. Une salve d'artillerie, tiré»
par la Fille de Marseille répond ce salut. On it
rarement vu un semblable spectacle. L'escadre fran
çaise, marchant dans un ordre parfait.- les amiraux des
trois nations alliées communiquant ensemble entoores
de vaisseaux de guerre de divers pavillons un peu
plus loin, le petit brick grec déployant ses petites voi
les et faisant autant de bruit qu'il pouvaitcomme un
ciseau agite ses ailes pour remercier de la liberté qu'on
lui a rendue dans le fond Navarin dont la tristesse
contrastait avec la beauté du spectacle qui l'entourait;
rien n'était plus imposant.
L'escadre a passé quelques heures après devant Mo-
dondont le campqui environne la ville, n'annonçait
pas le moindre mouvement et vers deux heures de
vant Coron, dont la garnison, couronnant les remparts
et les tours n'a eu l'air de faire aucune manifestation
hostile. Vers l\ heures, l'ordre de mouiller dans la baie
de Coron est donné et chaque bâtiment s'occupe de
jeter son ancre.
Ce n'est qu'alors qu'on a appris qne les Egyptiens
s'étaient décidés évacner la Morée;que l'on attendais
un premier convoi de bâtimens de transporta pour les
conduire chez eux et que dès la veille, les vaisseaux
des puissances alliées avaient pris possession de cette
rade fàmouse oùles trois flottes coalisées détruisirent la
marine égyptienne. Ibrahim est Patras de sa person
ne; il a été chercher des vivres; il y a peu de jours qu'il
a été abandonné par les Albanais quin'étant pas
payés, ont quitté Patras après avoir égorgé 2 ou 3cc»
Turcs. Navarin Modonvont donc être évacués;
Coron seul paraît vouloir soutenir un siège niais 6
800 hommes seulement le défendent et comment tien
draient-ils contre notre artillerie de terre et de nier, oa
en aura donc bientôt fini avec cette petite place fortifié
la vénitienne et qui est privée de tous secours. Il
parait qu'ensuite la division d'expédition se dirigera
vers Patras où sont refermés 4 on 5 000 hommes et où
l'on a veuger l'insulte faite au pavillon français il y
i5 jouta.
Les troupes ont commencé débarquer ce matin;
le camp est tracé sur la plage de Petalidi où l'on rte
voit plus vestige de maisons; quelques cabanes éparsea
et là abritent les malheureux habitans qui ont ap
porté ce matin aux soldats d'excellens raisins, des fi
gues et des pastèques délicieuses; ces provisions ont
été payéecscher; mais ces habitans sont si malheureux
que nos soldats n'ont pas marchandé. Cette plage est
du même côté que Coton deux lieues de Calemata
et eu face du mont T&ygète. 3ooo hommes bivoua
quent ce soir sur ces bords qui sont d'une grande fer
tilité mais où l'on ne voit que des traces des ravages
des Turcs. Les autres troupes débarquent demain et
il paraît que sur le-champ ou marchera sur Coron que
nos vaisseaux cannoonerout par ruer quand l'attaqi 9
par terre commencera-
Les vaisseaux de guerre qui accompagnaient le
convoi sont.* i° la Fille de Marseille, vaisseau de q/y
Canons; 2* la frégate Amphytrite, de 60; 3" la fregate
Jphygénie, de 44> 4° 'a frcga'e la Bellone5" la tre-
gaio la Cybèle, armee en flûte; 6" la corvette le Fesu*
ve; 7" la corvette le FoIcan-, 8* le Curieux9* le Sjr-
lène. L'amiral de Rigny monte le Couqueran l'ami
ral anglais Malcolm, l'dsia l'amiral russe tdzow, Il
y a dans ces parages trois vaisseaux russes.* l'^Jzosv
l's/lexandre, l'Esechiel et plusieurs frégates.
Les Turcs qui sont Coron sontdit-on dans le
plus affreux denûment; mais il tiendront par fanatisme
Le fameux Soliman-Rey (Selve»} est a Moùuu.