LE PROPAGATEUR JOURNAL D'YPRES, I X® io5o nme Année GRÈCE, ITALIE. MERCREDI, 1 Octobre 1828. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i5 au 3o Septembre 5 tp heure». EEKMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i5 au 3o Septembre j ip heures Le prix de l'abouuemeut est de 8 Qorius 00 ceuts par -née 4 florins 5o cents pour 6 moisa (lorius 35 ceuts pour 3 muit. Le pris des iusertions liaus ce Journal est de 8 cents par ligne, et celles au dessous de j lignes se paient 5o ceuts. Ou s'abonue chea l'editeuret tous les bureaux des posl anx lettres du royaume. Calamatai" septembre. Je doute beaucoup que la première division fran çaise lorie de 10 000 hommes, attende la seconde peur se mettre en mouvement. Nous l'avons débarqué au fond du golie de Calamata où il ne s'est présenté n Turcs, oi Arabes pour s'opposera notre opération Ibrabim qui résidé depuis long temps dans ce para ges est toujours campé, dit-on auprès de Modon, v II est iort heureux pour nous que l'arrangement pour l'évacuation de la Morée ait été conclu avant no ire arrivée, car si Ibrabim, avec ses douze mille hom mes de troupes réglées, s'était joint Kcschid pacha qui occupe le nord de la presqu'île, c'est à-dire Patras Corintbé, Athènes eto. cette réunion aurait présenté uae masse de forces qui aurait pu devenir, sinon craindre, au moins embarrassante, au lieu que l'Egyp tien se retirantReschid-pacha n'aura ni le temps ni les moyens d'envoyer des renforts dans les trois places qui nous avoisinenl, de sorte que notre armée pourra s'y loger facilement d'autant qu'elles sont placées d> manière que nos vaisseaux pourraient les C4tionuer si cela devenait nécessaire. Uoe fois maîtresse de fa partie méridionale de la lVlorée, l'armée française pourra se porter au nord, où elle trouvera Reschid. Celui ci commande une ar mée de 20 mille hommes aguerris, il est vrai, mais qui ne peuvent se comparer, pour la discipline, aux trou pes d'Ibrahim d'ailleurs ces 20,000 hommes sont dispersés sur divers points. Oa dit qne ce Keschid-pa- eba est un homme de tète et de courage mats il n'est pas encore certain que 00s soldats se mesurent avec les siens, la paix n'étant pas encore difiuitivcment rom pue avec les Turcs. J'ai vu Malte et Corfou des troupes anglaises elles sont très-belles, il est même impossible de rien mettre au dessus pour la tenue et la sévérité' de la dis cipline. Au lieu de laisser leur soldats oisifs, les Anglais les occupent sans cesse aux travaux des chemins des loris et autres bùtimeris publics. Calamata es: un gros bourg peuplé de Grecs qui donne son non» a l'ancien golfe de Messénie. Le bourg même u'est pas loin du lien où fut jadis Messèoe on m'a montré la hauteur sur laquelle celle-ci était bâtie.» Egine 18 août. R^a actuellement en Grèce trois camps et autantde généraux comm .ndans: T.Colocotroni a sous se»ordres les troupes du Peloponèse; ses forces étant obligées de garder beaucoup de positions avantageuses, ne forment pas un co ps concentre et le général n'a pas de quar tier.général fixe Le général Chnrcb commande les for- cesde la Grèce occidentale j| n'a auprès de lui que dooo soldais parm.Jesquels se trouvent avec le reste des Sou botes les capitaines de I Etolie et de l'Acarnanie. Le troisième camp est celui de D. Yp.il.mi, qui a fixé son quatiter-génetal Mcgaie le aomb.e de. uoupes qua commande ce général s'élève plus de 9000 hommes, tous aguerris; les capitaines de lOljmpe et leurs pa. licares en font partie, tous les braves de Romélie et de beaucoup d'autres endroits de la Gtèce le suivent. Yp- silanti a laissé Eleusis, près d'Athènes, 2000 hommes il avance la tête du reste de ses troupes pour prendra position aux Theruiopyles afin de couper les vivres qu'on envoie de la Thessalie aux Turcs qui occupeat encore l'Attique. Toutes les villes conservent leurs anciens de'mogé- rontes (maires) les sept commissaires extraordinaires du Péloponèse et les six autres qu'on a nommés dans les sections de l'Archipel, n'exercent que les fonctions rie préfets. Le panbellanium n'est qu'un conseil-d'état. 11 y a cent vaisseaux tant européens que grecs, qui bloquent les forteresses du Peiopouèse qu'occupe en core Ibrahim-pacha. Naples 5 septembre. Nous svons annoncé le départ de la division de le marine envoyée pour Tripoli afin d'engager le bey ne pas troubler l'état de paix entre les deux état», D après des rapports olGciels cette division a paru la 22 août la vue de Tripoli. A son arrivée le chevalier Sozj Carafa commandant de la division s'efforça do déterminer le bey observer religieusement les traités. Mais après différentes conférences tenues eu présente des consuls d'Angleterre et de Toscane le bey rejet- ta toute proposition amicaleet l'embarquement de notre consulainsi que le pavillon enlevé du consulat de Naples annoncèrent la rupture. Le même jour, quoiqu'une flotille Iripolitaine, com posée d'un briganttn d goélettes une polacie ga- liotes et 11 canonnières, outre diverses barques, se fut formée en ligne le long des rochers qui se trouvent devant le port, quoiqu'elle fût sous la proteciiert~d£S anciennes batteries et d'au(re3 élevées récemmentfK quoique le vent de nord est portant la côte rendit V irès-dilficile la retraite de nos bombardières néanmoins 3 heures un quart, elles ouvrirent leur feu, auquel répondirent les batteries et les canonières ennemies M ais le vent croissant, elles cour urcul les risques d'èira jetées la côte et il fallut travailler jusqhîà moitié la nuit pour les sauver. Le 24 et le 25 le vent et une met houleuse empê chèrent toute opération. Le 26, le mais la mer continuant d'être agitésf^Ton ne put se servir des canonnières et même lesfêombarâfèV'es 'né purent manœuvrer qu'avec dtlliulie. Malgré tous ces obstacles, elles continuèrent le bombardement de la place sous la protection de la frégàje la freine Jsi/l belle du bruk le Prince CharlesèvJe la goéietie IL clair. Le bombardement a continué les 27 et 28, et notre escadte n a abandonné 60n attaque que lorsque les vents contraires et les avaries des canonnières et des bumbardières I oui forcée iulerrocupre le combat.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1