Eianl maintenant en état d'hostilité avec la regence de Tripolion a déjà établi de forte» croisières de bâ- limeos de guerre, pour protéger les navires marébanda qui naviguent soos le pavillon des deux Deux-Siciles. Extrait du Journal de Deux-Siciles. J VALACHIE. Bucharestg septembre. Les moleslations continuelles qu'épr'ouvent les habi- tans paciliques des principautés, par les iocursions des Turcs la faiblesse des moyens de défense et les ra nges qu'entraînent les marches et contre marches des troupes sont peu propres inspirer aux Valaques et aux Moldaves du courage et de la confiante, aussi l'es prit public est bien loin d'être favorable aux Russes ,et le comte de Pahlen est peut-être seul en état de rega gner les coeurs. En attendant les troupes ont reçu quel ques renforts qui se sont tout de suite dirigés vers les points menacés d'invasion. On assure que le siège de Si'istria est levé ou au moins poussé avec si petit d'acti vité qu'il n'y a pas moyen de songer la reddition prochaine de cette forteresse. Beaucoup de campa gnards qui étaient employés aux travaux de retranchc- tnens Silislria et Schumla sont rentrés daos leurs foyers et la description qu'ils font de la misère qui iè- gne partout, excite la plus vive compassion, cependant ce qu'ils racontent du courage de la persévérance et de la gaîté des soldats russes, fait admirer le caractère de ces troupes. ANGLETERRE. Londres t septembre. Par voie extraordinaire. La reine de Portugal n'est pas encore arrivée cause des vents d'est qui ont soufflé récemment. Le capitaine de Y Impératrice, Gibraltar s'est déterminée ne pas mettre en mer avec S. M. tant que ces vents dureraient Le vent étant maintenant favorable, S. M. est atten due toute beure. Le gouvernement a reçu des dépêches de son consul-général Lisbonne. L'arrivée de la jeune reine avait produit beaucoup de sensation la cour de don JVliguel. La Gazette de Lisbonne dans un récit détaillé des difficultés et dangers de la prise de Madère porte le nombre des forces qui étaient sous le commande ment du général Valdez ^356 hommes ce qui est sans doute exagéré, (Les journaux anglais out annoncé après la prise de l'île qu'il n'avait que 200 hommes eous ses ordres. AOporto, uo jeune anglais a été arrêté et mis en prison sans qu'on sache pour quel motif. Le général Valdez avec sa famille et 16 autres offi ciers de Madère sont arrivés de Falmoutba Plyaiouth. ALLEMAGNE. Francfort2 3 septembre. Le prince grec Kantacozène accompagné de son fils aîné et de quelques jeunes Grecs, en passant par Munich dans sa route de Berlin pour retourner dans sa patrie s'est imformé avec sollicitude de tout ce qui a sapport sos jeunes compatriotes qui se trouvent a M u- nieb. Ce prince désirant exprimer sa reconnais» nce au roi de Bavière pour tout ce que ce souverain a tait en laveur de la Grèce, s'était rendu a Berrhresgarden, sé jour actuel de 5. M., qui l'a reçu avec la plus grande affabilité. FRANCE. Paris25 septembre. U»e lettre de Rio Janeiro 19 juillet, transmise au Journal du Havre par le navue la F Me de Rouen, coofitme l'annonce déjà iai'e d arrangemens pouc la o restitution avec indemnité des navires csptnre's son» pavilion français. Il parait que sur la première som mation de l'amiral Roussin les chambres assemblées s'étaient formellement opposés ces prétentions c'est alors que l'escadre qui en arrivant s'était formée en ordre de bataille fil ses dispositions pour obtenir par la force qu'oo refusait titre de réparation. Un messa ge de l'empereur a tout terminé. S. M., de son autorité privée, a permis la restitution des navires réclamés avec indemnité, ét un engagement signé par l'empereur même, a été envoyé au contre amiral Roussin, Les na vires capturés ont été déjà restitués. Du 26.Au mois d'août dernier, un ouvrier, pèé re de famille, et sa femme, périrent le même jour en sevelis dans de la tourbe. Ce malheur arriva dans la commune de Boux, côte-d'Or. Ces infortunés laissaient après eux cinq enfans dont le plus jeune était encore la mamelle, et dont l'aine est peine âgé de onze ans M. de Ville franche, fils du pair de France, de ce nom, se trouvant son château de Thénissey M. le curé de Boux alla lui faire le tableau affligeant de l'abandon où se trouvaient les cinq malheureux orphelins. M de Villefranche cédant aux nobles penchans de soo rceur, prit aussitôt trois de ces eeians sa charge, et le res pectable curé, imitant saint Vincent-de-Paul prit lui- même les deux autres, bien qu'il soit sans fortune Voi là selon nous la véritable pbilanlropbie et celle là c'est la religion qui l'inspire. On lit dans la Gazette de Lyon aa septembres Depuis quelque temps, une petite fille de 7 8 ans, chantait chaque soir, sur les places publiques, des cou plets en l'honneur de Bonaparte, dans lesquels était annoncée la prochaine arrivée du Gis de l'ex-empereur conduite au bnreau de police cet enfant a déclaré que c'était son père, musicien de profession qui lui avait appris ces couplets, qu'elle chantait par son or dre. Le père a été mis la dispositien du procureur du roi. Du 27. Un événement désastreux vient de plot» ger les habilans de Sarlal Dordogne daos une pro fonde douleur. Dans la nuit du 10 au il de ce moisune trombe d'eau, telle qu'on n'en avait vue de mémoire d'homme a fondu au nord de cette ville.- en un instantelle a été submergée les portes et fermetures des maisons, ma gasins et boutiques ont été enfoncées et les eaux s'y sont élevees une hauteur prodigieuse. C'est uns heure du matin et alors que chacun était livré au re pos qu'a commencé le désastre trois heures tout était consommé. Ua malheureux voiturier, qui était sut sa lourde charrette pesamment chargée; a été entraîné; il a péri et sa voiture a été brisée contre les mors de la ville. Ce n'est pas exagérer que d'évaluée près d'un million le préjudice causé aux négociées, marchands, artistes él ouvriers. Des souscriptions sont ouvertes. PAYS-BAS- Bruxelles27 septembre Le Roi a commande la manufacture royale de M. Faber en cette ville un service de porcelaine de 70 couverts. S. M. veut que tout ce que l'art du fabii- cantdu graveur et du peintre peut produire de plus parfait y soit réuni la plus grande richesse. Elle a ég ileoieni permis M Faber de le montrer aux ama leurs qnandle travail eu sera achevé. Nous avons donc l'espoir que ce magniGque seivice, d'environ i5oo pièces, dormans et autres accessoire» compris, fera pat lie des objets d'industrie nationale qui en i83o seront exposés B uxelles; et fournira une nouvelle preuve que les Belges dans leursenlrepri- ses ne sont jamais en urrière des autres peuples et le' surpasseut souvent.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2