3) Les tapisseries, les dentelles les drapsles toiles les tissus dé toute espèce, les fonderies les ouvrages en fer, en cuivre, le» mécaniques les travaux hy drauliques les beaux arts mille objets semblables ont si bien établi leur supériorité qu'aucune nation ne peut la leur ôter et la fabrique de porcelaine de M. Faber, montée depuis peu d'annees sous la protection spéciale du Roiy ajoute encore. Nul doute que le fabricant étant lui-même un de nos bons artistes ne réponde entièrement la confiancequele monarque lui accorde. Nous avions annoncé que Mgr. Capaccini était parti de Rome le 5 de ce mo's. Des nouvelles posté rieures nous apprennent qu il ne doit être panique le i5 On ajoute qu'il est accompagné de son neveu tuais on ne oous dit pas en quelle qualité vient ce dernierOn ne parle ni de Mgr. Capellarini de tout autre prélat ce qui nous fait présumer que nos premiers renseigne- mens sur le nom et les litres de l'envoyé du saint stege, étaient exacts. Courrier de la Meuse. On nous prie d'annoncer une maison de santé qui est établie Berthem près de Lûuvain pour les dames atteintes de maladies mentales, cet établissement est dirigés par les soins de M. le chanoine Tries!de Gaod et desservi par des saurs hospitalières de Jésus et Marie, consacrées spécialement cette œuvre. La maison offre desbâtimens vastes et des jardins dans une yituatioa très-saine, les malades y sont traitées avec tous les soins de la charité le prix moyen de la pension est de 280 fl. des Pays-Bai. M. le général Van den Bosch, qui a rempli le» fonctions de commiisaire-général de S. M. dans nos possessions aux Indes orientales et les fonctionnaires qui l'accompagnaient sont arrivés le a5 de ce mois fa Haye. Parmi les e'tranger» de distinction quidans le cou rant de ce moi», ont visité la résidence de la Haye, on Cite entr'autres le capitaine Parry célébré navigateur aglais, connu par ses voyages au pôle du Nord; le pro fesseur Seiffarth investigateur télé d'antiquités égyp tiennes et interprète des hiéroglyphes et air John Bowring, anglais éiudit dans la littérature et la poesie hollandaise. Ce dernier était, dit-oo, chargé d'une mission pour ce pays de la part du gouvernement an glais. Il vient de se rendre dans la Frise pour y étudier sur les lieux mêmesle dialecte frison Le 11après midi, un violent orage accompa gné de grêle a éclaté dans le village d'Allersberg au cercle de Rezat en Bavière. Au bout de 10 minutes tous les carreaux de vitre et même les toitures ont été brisées, tant Allersberg que dans les villages des en virons. Des milliers d'arbres ont été ou renversés ou brisés. Plusieurs personnes ont été blessées par les gré ions au point qu'on a dù les transporter chextlles. Parmi les gréions il s'en est trouvé de 5 6 onces. Les dégâts causés par cet orage sont énormes. Du 38. Trois anglais de distinction sont arrivés le «b Gand et en sont partis le 37 au matin pour Anvers et Bruxelles. Ce sont MM. James Doyle, évè- que, demeurant Carlow, Daniel Murray, archevêque demeurant Dubliu et John O'Brien, gentilhomme, aussi de Dublin. M. Théodore Ad rieo Clarisse professeur de théologie l'université de Groningue, est décédé le a5 de ce mois, Leyde, l'âge de 33 ans. Le navire Kornelia Hcnrika, capitaine S'pkes venant de Batavia, est arrive le 3 5 de ce mois au Te- xelce navire apporte des nouvelles de Batavia auté- lieures celles que nous avons déjà publiées. Les navires Admiraàl Buiskes, capitaire Duncan le rendant d Anvers Batavia, e\ the Marquis of An- g/esea, capitaine Sl6\vari, se rendant de Batavia Anvers, ODt relâché Portsnioutb Angleterre d'où i - sont continué leur route le 21 et 42 de ce mois. La diète germanique s'est ajournée le 18. pouc plusieurs mois. La plupart des ambassadeurs près de la diète quitteront Francfort pendant ce temps. La président baron de Muach-Belliughauseo se rendra Vienne. L'un des savans naturalistes qui sont actuelle- me it reunis Betlin M. le professeur Reinwardt de Leyde, a lu, dan» la séance du ao, un mémoire sur la végétation dans les îles de. l'archipel indien, Gand 2/ septembre. Il existe en ce moment, Lausanne en Suisse^ une femme, née le 17 décembre 1714. Psr consé quent âgée de t 14 ans, moins trois mois environ. El le a servi pendant sept ans un prince milunois, ers qualité de courrier. Elle ne paroi; pas a voir plus de (io et quelques années, elle est droite, très vive. ro« buste, bteo portante et n'a jamais été malade; elle ne connoît point la fatigue et les médecins de la famille rcyaie de France lui ont prédit encore trente ans de vie. EHe n'a voit plus de cheveux, il y a cinquante ans, il lui en est venu de nouveaux ils sont gris et esset abondans; toutes ses dents de dessous sont tombées sans douleur et il lui en reste peu la mâchoire supé rieure; elle ne dort presque pas; tous ses sens sont aussi fins que chez les autres individus, l'exception toutefois de la vue qu'une cataracte obscurcit un peu; sa mémoire est prodigieuse. Sa principale nourriture est du café très sucré, et elle eu prend jusqu'à peti tes tasses par jour- On lit dans le Journal de LuxembourgIl pa- roit que I espoir d'une vendange, même médiocre soua le rapport de la qualité du vin, est définitivement perdu, Mais en revanche, la quantité qui, dans l'état de la législation sur les droits d'accises est loin d'étrs une compensation pour les propriétaires de vignobles sera très considérable sur toute la ligne de la Moselle. On uous écrit de Remich, que la récolte d'un vignoble estime pouvoir produire vingt-cinq foudres, a été ven due, sur pied, au pris de douxe florins le foudre, tous frais, ceux d'accises compris, restant charge de l'a cheteur. Voilà un lait qui explique à-la-fois la certitude d'une V6ndenge de mauvaise qualité et la crainte d'u ne surcharge énorme de droit payer au fisc. Nous I avonsdejà dit, si le gouvernement ne vient au secours de no» vignerons, en leur accordant un délai raisonna ble pour paiement de l'accise, beaucoup d'entre'eux seront forces d'abandonner la récolte et de laissée pourrir les raisins sur les ceps, parce qu'ils sont hors délai de faire des avances, et que la vente de leurs produits ne leur remboursera toute au plus que les dé penses de la culture et de l'imposition. Un notaire dresse acte, en présence de deux té moins des comparution et réquisition du sieur afin de rédiger un acte respectueux. L'acte est signe par le comparantle témoin et le notaire. En vertu e| la suite de cet acte de réquisition le notaire dresse sur le même timbre un acte respectueux et les ini- crit sous un seul numéro de son répertoire. L'admi nistration de l'enregistremectAnvers, a trouvé dans ces faits contravention aux articles et 49 de la loi du aa frimaire pour avoir fait usage d'un acte non enregistré et avoir fait inscrire deux actes sous un même numéro du répertoire contravention en outra I art. ao de la loi du l3 brumaire an VII pour avoir fait deux actes sur un même tirahie. L'administration reclame de ces chefs trois amendes payer par le no taire fautifmais le tribunal d'Anvers, par jugempnt du 37 septembre 1826, déboute I administration. Cef- ce-ci se pourvut en cassation, mais la cour a rejeté son pourvoipar aiiêt du ati juio dernier, dout voici le dispositif. r

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3