LE PROPAGATEUR, JOURNAL CYPRES, -V° io53 samedi 11 Octobre 18-28. nmf Ànneë OUFERTORE DES PORTES DE LA FILLE. I Du 1 au i5 Octobre 6 heures. Le Le jjrii Ou EERMETVRE DES PORTES DE LA FILLE Du 1 au i5 Octobre 7 heures L»u 1 au i5 Octobre 7 heures prix de i'abounemeut est de 8 florins 00 ceuts uar année Il 1,,, 1 IX dts insertions daus ee Jourual est de 8 cent» par ligue', cl celles 2 ""'V 3 r'M 35 CenU Pour 3 moi», ahouue chet l'edileur, et a tous les bureaux dis postes aux' lettre. 7 ^Ul 5u TURQUIE. Conslantinople/a septembre. L'ivresse du peuple au sujet des victoires remportera psr les Turcs a été Un peu troublée le a de ce mois par une fausse alatme. Qoelques vaisseau* de guerre russes avaient jeté l'ancre près de Kara-Burnnu pour prendre de l'eau ft niche et les gardes-côtes turcs don nèrent par des signau*, la nouvelle d'un débarquement russe. Toutes les troupes se portèrent en hâte vers la mer Noire mais les Russes s'étaient déjà éloignés. Le lendemain on apprit <|ue simultanémentles Russes avaient en effet débarqué k Burgas détruit les provi sions de bouche qui s'y trouvaient, et cherché pro voquer une insurrection dans les villages chrétiens d'a- ientourA la réception Je cette nouvelle, le grand-visir dont les troupes sont en grande partie en route pour Schumla n'a pas continué son voyage, mais est resté Andtinople. Il parait donc avoir renoncé au projet de lâcher, de consert avec Hussein, de taire lever le siège de Varna. Mais depuis, les préparatifs de délerise dans la capitale sont poussés avec une nouvelle activité et l'on apprend que le sultan entrera le 20, dans le camp fortifie de Ramisch Schifbk Remisch pacha au* re- tranchémens duquel on travaille jour et nuit. Le 7 de ce mois i5,ooo hommes de cavalerie cor de ont traversé la mer près de Dardanelles et se portent sur Schumla. Les contiibutions de guerre deviennent de jour en jour plus onéreuses, et toutes les aflaites sont en stagnation. Cependant on a des soins partiiu- lleis pour l'appiovisionnement de Conslantinople et le kaimakan du grand visir a fait os |our» ci une visite générale chez les boulangers dont environ 20 on! etc cloués par les oreilles au* portes de leurs propres bou tiques cause de la mauvaise qualiié de leur pain. Piusieurs de ceu*-cipendant cette exposition dou loureuse fumaient avec le plus grand sang froid leur pipe de tabac. Les nouvelles les plus récentes d'Odessa sont cepen dant alarmantes sous le rapport de l'approvisionnement de la capitale parceqn'elles nous annoncent enfin la défense de l'e*porUîion des graina, ordonnée par l'empereur de Rusaie. Celle defeoie peut avoir pour nous des suites. SmymeAsie. 3o août Il est arrive ici un certain nombre de phdhellènes qui quittent le service de la gtèce, pendant que d'au tres, qui bientôt seront dans la même position vont offrir le» leurs au président. Parmi les premiers, il Eut distinguer M. Vincent Maurizi docteur en medecine de la faculté de Rome qui s'est fait connaître par des soins prodigués avec un généreux désintéressement aux assièges de Missotunghi pendant les aonees i8t*5 et 1826. PORTUGAL. Lisbonneao novembre. Comme l'on se méfie des dispositions des soldats Constitutionnels qui ont été tait prisonniers, on vient de désigner le loti deSelubal pour les y enfermer. On lit daos uu imprimé qui Circule ici que don Ml- guet est dirigé par les conseil» d'un batbier, eleve par lui au plus baut rang de la noblesse, par ceux d'na mo neet de deux femmes et qu'il ne connaît plus de frein sa volonté; les hommes de bien sont assimilés aux traîtres, la consternation règne dans le royaumé. Il exile 4200 soldats et ôfoo volontaires -, il fait jeter dans les cachots i5oo citoyens, 710 capitaines et vo lontaires de Porto il fait mourir de misère, il accabla par des mauvais traiiemens un Dombre considérable d étrangers qui réfugiés en Portugal, pourraient y prétendre la protection que chez les nations civilisées oa accorde au malheur. ALLEMAGNE. Francfort3 Octobre. Ou mande de Trévise, le 15 septembre, qu'il y es! passé une suite de 6 7 caresses venant de Vienne et se rendant Gênes pour y prendre la jeune reine d», Portugal, et sa suite et les conduire k Vienne. La dé termination défaire aller la jeune reine directement eu Angleterre, en quittant Gibraltarayant été prise su dernier moment d'aptès l'information qu'y reçut le marquis de Oarbacena de ce qui se passait en Portugal il n'est pas étonnant que suite ail été donnée aux pre mières dispositions de i'itiueraire présumé de S. M. T. F. Ou écrit de Bucharest12 septembre; De tous côtes il arrive des troupes russes de reji». fort dont une grande partie se dirige vers Silisiria.' v-.. D'après des rapports de Crajova du g; tous les habitant y étaient rentres. ûea nouvelles d'Alexandrie du i3aoôt, données par le Courier de Soiyme confirment la conclusion du traité pour l'evat uaiion de la Morée pat les troupes Égyptiennes. La couvention a été signée le 9 par les soins des consuls anglais et français. On s'occupe Varsovie de la construction d'un pont en cb-ines sur la Vistule qui joindrait cette avec Praga, Du 4. Depuis quelque temps en Allé- entourait les funérailles d'un luxe tellement que les gonvernemens ont jugé propos d'il., pour empêcher une prodigalité souvent ruineu les familles des défunte. A Weimar il a paru l'année derrière un règlement cet égard et depuis le premier juillet dernier, il en a été publié un Franc fort. Ce reglemeui fixe le maximum dépenser pouc cet objet 5o florins, tandis qu'autrefois des funérailles de première classe coûtaient jusqu'à 700 florins. De puis l'introduction de ces dispositions on d'i plus vu qu'un petit nombre d'enterremens même k ce maxi mumce qui prouve qu'autrefois les familles liehes, comme celle* qui ,1'etaieul moto», ne«.outaienl quo la vanité.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1