que le siège Je Scbumla est levé et qne les Russes se re tirent de devant cette position formidable. On ajoute que le transport des malades et des blessés occasionne les pins grands embarras l'armée russe attendu que le oombre s'elève de 3o mille hommes, cette éva luation ne nous parait pas exagérée, attendu toutes les circonstances de la guerre. Le climat est malsain les vivres s'obtenaient difficilementles attaques de- l'armée turque se répétaient sans cesse et les perles étaient bieo plus grandes que celles avouées dans les bulletins russes. FRANCE. Parisi3 octobre. M. le colonel Fabvier est arrivé le 8 Lyon où il a été reçu par un grand nombre des principaux habi- tans qui se sont réunis cet effet. Un banquet a dû être olfert immédiatement l'illustre philhellène, Le colonel est accompagne de M. Molière et d'un autre philhellène. Il a pour domestique un Albanais dans son costume. Le duc de Montebello est arrivé New-York bord du paquebot Caledomade Liverpool. M. Bresson chargé par le ministère du commerce d'une mission dans l'Amérique du sud, est arrivé New-York bord du même paquebot. M. Bieperne envoyé par le ministère des affaires étrangères dans 1rs mêmes états c'était pas encore arrivé New York le 16 septembre. La Gazette de Tiflis contient de détails sur le tremblement de terre qui a causé ,1e 15 aoûtla plus grande dévastation au Vieux-Scbamachadans le Bchifvan Le nombre de maisons détruites jusqu'en leurs fon- dernens est de 0Qtre do magasins, les autres dé gâts consistent en 179 maisons et 20 magasins endom magés. Dans d'autres parties de la province 3o3 maisons ont été renversées de lond eu comble. Un bloc de terre de aoo brasses de circonférence s'est dé taché d'une haute montagne située a une vrerote et demie de Mugambi, et a enseveli les habitations qui se trouvaient au-dessous3 femmes et un homme y ont péri les autres avaient eu le temps de se sauver, l'en* droit où le bloc s'était détaché, il sortit de la terre (rcis sources d'eau l'une près de l'autre. Lo village de Tschagan s'est enfoncé jusqu'à la moitié do la hauteur des maisons. A Ssgianiil s'est fait dans la terre une ouverture d'une werate et demie de longeur sur une ar- chine et demie de largeur d'où l'on apereoilt, du rant les nuits obscures, une lueur sem blable celle de l'éclair. On nous écrit de Londres que le gouvernement du Brésil a envoyé dans cette capitale les fonds néces saires au paiement des indemnités stipulées par le traité du 29 août i8a5 indemnités qui formaient l'une des conditions fondamentales de la reconnaissance par le Portugal de l'indépendance du Brésil. (Quelques journaux de Paris ont parlé d'une convo cation de tous les Portugais qui résident ici pour as sister une délibération fixée au 12 octoore cher M. de Barbosa ex-ebargé d'affaires du Portugal. Ces journaux ont prétendu que le but de celte convocation était de signer une adresse de félicitations la princes se doua Maria da GloriaNous avonsjla certitude que ce n'était pas là le but delà circulaire de M. de Bar bosa. Les Portugais qui résident Paris, comme ceux qui résident Londres, ont été appelésd'après des insi nuations de M. de Palmella signer uoe pièce en forme de répresentition et qui lendrail prier ce même M. de Palmella de protester contre la remise des fonds venant du Brésil, et dont l'emploi a été détermi né par l'empereur don Pedro lui-même. Cette démsrche est faite pour étonner car on ne conçoit pas comment M, de Palmella pourtoiise cioi- re autorisé, parla signature de quelques Iran f igêa portugais former opposition la remise au gou vernement portugais de fonds qui sont en grande par tie des propriétés particulières et sur lesquels le gou vernement portugais lui-même n'a aucun droit. La protestation serait donc une provocation au viol de la propriété individuelle. D'ailleurs puisque les signataires de la protestation s'obstinent reconnaîtio v l'êmpereurda Brésil comme roi de Portugal, ils doi vent reconnaître également qu'à ce titre don Pedro na ferait qu'acquitter uue dette sacrée par son prédéces seur et si, au contraire, ils considèrent la priucesse dona Maria comme reine de Portugalce serait pré luder son régne d'une manière bien fâcheuse si lo premier acte était une confiscation. Le but de cette intrigue est facile apercevoir on voudrait détourner les tonds provenant du Brésil do la destination que don Pedro lui-même leur a assignée, pour en disposer en faveur de ces rebelles portugais qui après avoir porté les armes contre leur prineo légitime assiègent aujourd'hui la porte de M. Itabayana pour obtenir le salaire de lenr trahison. M de Palmella Pendrait d'aillenrs récompenser le zèle patriotique de ces forcenés qui dernièrement Plymcu b ont tu □acé les jours du respectable M Lavadrio. Quotidienne NOUVELLES DE L'ARMÉE EXPÉDITIONNAIRE DE MORÉE On écrit de Toulon, 6 octobre. On a appris l'arrivée de la brigade Schneider, en Morée, mais il 11e paraît pas qu'on ait des nouvel les postérieures au 10 septembre, de Navarin. Se lon celles du Levant en généralon ne devrait pas espéier que les places turques passent immédiate ment des mains d'Ibrahim dans celles de l'armée française. L'amiral Rosamel qui devait partir avec le 7rident et autre bâtiraens, ne se presse plus d'a près de nouveaux ordres de Paris, et on ne pense pas qu'il mette la voile avant une quinzaine de jours On a fait partir des munitious, mais il n'est pas question de troupes expédier. k On parle du blocus des Dardanelles par les Russes, et ce qui doit faire croire leurs intentions hostiles sur mer o'est que plusieurs armateurs grecs ont déjà reçu des lettres de inarque russes, comme ils en avaient le pavillon déjà avant l'insur rection. Il faut s'atun Ire la piraterie de la part de ces gens là, dès qu'ils seseniirout soutenus, et la marine de France et celle d'Angleterre auront besoin d'être renforcés. Au reste, ce blocus des Dardanelles ne signifiera rien quant l'approvisi onnement des Turcs, dans celte saison, et rie fera que du désordre. Trois cents bàlimens autrichiens au moins font ce commerce, et il faut savoir s'ils se laisseront arrêter par les Russes ou ceux qui ils prêtent leur nom aussi bien que tous les Sep- tinsulaires, les Maltais, les Génois, etc. D'après des lettres de Navarin du 8 septembres Ibrahim paraissait décidé s'ensevelir sous les ruinev des places fortes de la Morée. L'armée irançaise, qui éprouve des privations demandait marcher ei forcer l'évacuation de la Morée; une frégate turque était partie pour Alexandrie, et un bâtimer.t l ançais pour Corfou; et l'on croyait qu'ils étaient envoyas pour lâcher d'aplanir les difficultés que présentait l'évacua tion mais le g l'armée égyptienne reçut l'ordre d'e- vacuer et le 10 les troupes d'Ibrabim arrivaient sur fa plage, venant des divers po nts qu'elles oc. upaient et étalent embarquées sur les bàlimens de transport venus M

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3