LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, I S0 io5q iim<! Ascsée Ephemérides. TURQUIE. PORTUGAL. MERCREDI, 29 Octobre 1828. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. D11 i5 an 3i Octobre 6 heures.' FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i5 au 3t Octobre g heures et demie Le prix de l'abonnement p mr la ville est de 8 florins par année 4 florins 5» cents pour 6 mois, a florins 35 cents pour 3 m >is« El pour les autres villes du Utyraiime franc de port par la poste a5 cents de plus par trimestre, ou de ;5 cents peur l'année^ I,e prix des insertions dans ce Journal est de 8 cents par ligne, et celles an dessous de 7 ligues se paient 5o cents* On s'abonne chea l'éditeur, et a tous les bureaux des postes acr lettres du royaume. Le ai Octobre 1798 révolte au Caire. Les habitons de la ville du Caire s'étant révoltés contre les Français ils se défendirent avec acharnement pendant deux jours dans les mai sons et dans les mosquées Pour les réduire le général Bonaparte fut contraint de faire bombarder la mosquée où se trouvait le princi~ pal rassemblement. Enfin après avoir perdu près de 4,000 hommesles révoltés implorèrent la miséricorde des Français. La perte de ceux- ci ne s'éleva pas au-dela de 3oo hommes. Le 3 7 Octobre y4i, mort de Charles Martel fils de Pépin Héristal et d'une concubine nom mée alpaide il défit Chilpéric 11, roi de Fran ce, et mit sa place un fantôme de roi, sous le nom de Cloilaire IVM près la mort de ce Clotaire, il rappela, Chilpéric au trône et régna sous son nom. Charles Martel est surtout cé lèbre par la victoire qu'il remporta sut les Sar rasins la bataille de Poitiers. Il y périt, di sent les histoirestrois cent mille de ces barba res. Le 23 Octobre 1708 prise de Lille par le prince Eugène et le duc de Marlborough. Cette ville ne fut prise qu'après quatre mois de siège. Elle était défendu par le maréchal de Boufjlcrs qui s'y couvrit de gloire. Les Lilloisdit un historien, s'accoutumèrent tellement au fracas du canon et toutes les horreurs d'un siège, qu'on donnait dans la ville des spectacles aussi fréquentés qu'en temps de paix. Une bombe tomba près de la salle de la comédie sans in terrompre la pièce. Le 2 4 Octobre p) 6, mort de Hugues Capel chef de la troisième race des Rois de trance. Ses grandes qualités le firent proclamer Roi dé France Noyonen p8y. Le nom de Capet lui fut donnéselon les uns cause de la grosseur de sa têteselon d'autres cause de sa prudence. Ce fut sous le règne de ce Mo narque que le célèbre Gerbert inventa ta pre mière HorlogeElle était balancier, et L'on s'est servi de ce mobile en France jusqu'au mi lieu du dix-septième siècle. ConstantinopletCseptembre. Les nouvelles du ihtâtre de la guerre vont jusqu'au ?t septembre. Sans les négociations que le capuatne- pacha avait entamées Varna aurait dû se rendre at tendu que tes Piusaes avaient déjà pratiqué une brèche On dit que le grand-visir est arrive visa-vis de Varna, flans la matinée du i5 sepitmbte et qu'il observait les Russes qui s'y étaient retranchés. En attendant Hus sein bey livre l'armée ennemie devant Schumla des combats journaliers, et seloo ce qu'il assureil lui ferait éprouver des pertes sensible. Oo nomme ici Schumla le tombeau des infidèles et il est vraiment remarquable que les Turcs presque dans chaque siè cle depuis qu'ils sont en Europe, ont forcé eu cet en droit les cbeitens se retirer devant eux. Lisbonne8 octobre. Noire gazette a publie hier un article assez remar quable concernant la reine dooa Maria da Gloria Eu voici la suhstance.- Les événemens de Portugal, que le ciel a si visi blement protégé contre la faction désorganisatrice,. sont asset importaospour étonner le monde, La rébel lion de Porto qui a permis au caractère portugais da se montrer dans tout son ecla', et qui a fait briller la justice de la cause du roi et de celle de la patrie ne permet pas de voir sans éiontu-ment les efforts que font les malvetllans pour empéiher la consolidation du gouvernement juste cl doux de notre bien aimé et lé- giiime souverain le seigneur D. Miguel ter; mais tous G' plans des mrchans ont échoué, ils ont été jusqu'à faire servir d instrument leurs projets, une princesse dans I âge de l'iononcence devenue leur jouet. Ils l'ont fait voyager sans résolution fixe, la derigeant tantôt vers une cour, tantôt vers une autre; se croyant autorisés ces démarches parce qu'avec une rare imprudence ou avait voulu l'installer reine d'un pays qui ne lui appartenait pas plus qu'à celui de qui elle la tenait. Ceux qui devaient conduire la princesse du grand Para h Vienne en la faisant débarquer soii Gènes, soit Livourne soit Trietle, se sont faits les complices de cette coupable intrigue, et se sont rendus G braltar où ils ont appris ce qui se passait en Por tugal et c'est peut-être dans celte baie qu'ils ont appris pour la pietnière fois une vérité qui les consterna comme I eût fait un coup de foudre et les fit hésiter sur la direction qu ils prendraient ultérieurement. Ar rivés du Nouveau Monde, ils appriient, qu'en Portu gal, il y avait véritablement un nouveau monde, et ils reconnurent la nécessité de se rendre dans un point moins éloigné pour y attendre les ordres de leur m li tre i'Angieterre leur offrait cet avatage, ce fui eu An gleterre qu'ils se rendirent Les parjures ont pris la détermination de lenir bon jusqu'au bout; mais on a la certitude que celle ard r guerrière s'évaporera la vue du drapeau o/al de la légitimité et de la patrie. La seconde expédition, qui était U veii'e 1 tre la voile pour I île de Ma 1ère, a reçu conlr'onlie Les itoupes doivent former un cordon sur tre la tour de saint Julitô. I entrée de la ba bonne, et la place de Peniihe. Lliurts lij ne doute pas que la presence des forces qi. de l'étranger, a eouaîuera sur-le-cbau^lei 10 délai taiguebues.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1