JOURNAL DYPRES. I S° 1070 COLOMBIE. MKncnEDito Dccemlirc 1828. ii™' ANtrêe OUVEHTpHE DES PUMES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Décembre 6 heurru et demie. EEEMETUKE DES POHTES DE LA VILLE, Du 1 au 16 Décembre 5 heures. Le prt* de J .bonuemenl p„Ur le. ville est de 8 flor.us par 4 Uorins 5o cent, pour 6 moi., a florin. 35 cent, pour 3 mon ïtpn.r le. autres villes .la Itoya.rme franc de port p.r la poste o5 cents clé plu, par trimestre, on de 75 cents pour fanul Le pus des tuseruons .Uns ce Journal est de 8 cents par Itftne, et celles an dessous de - ligues se paient 5u cents. Ou wb iDue cbfi 1 éditeur et a tous les uuietux des postes *nx lettres du royaume. Ephéméridcs. IjC y Décembre iiâfmort du Pape Ir,non ce nt IfCe fut Ce pontife qui (tonna aux cardinaux le chapeau rouge comme consigne qu'ils devaient toujours être prêts répandre leur sang pour le triomphe de la foi. ij4o débordement de la Seine qui inonda une partie de la capitale de France. iyqScombat d'Olricolientre les Français et les Napoli tains. Le 8 Décembremort de Barthélémi d'Her be lot, le premier parmi les Français qui ait bien connu les langues et les histoires orien tales. tyoç mort de Thomas Corneille. ij 20. Jean F Roi de Portugalprince ami des lettres établit une Académie Lisbonne j 808combat de Santa-Crux Espagne où les français défirent complètement un corps de TAm.ée espagnole qui fuyait vers An dalousie. Le p Décembre i8oq, combat d'Alfara z tn Espagne. Le général espagnol Blake s'é- tant porté dans le s environs de Tort ose, le gé néral Suchetcommandant l'armée française d'Arragon, ordonna au colonel Robert une re connaissance sur la Noguerra. Cet officier ayant recontré, sur les hauteurs d'Alfaraz, un coips ennemi de ivoo hommesauquel s'é taient réunis les habitans d'AImenarail les attaqua, et les mit en fuiteaprès leurs avoir fait éprouver une grande perte. Le io Décembre 384mort du Pape Da- mase. Son pontifical ne fut remarquable que par un événement singulier rapporté par saint Jérôme qui en fut le témoin oculaire. Ce fut le mariage d'un homme qui avait déjà eu vingt femmes avec une femme qui avait eu vingt- un maris. j-ofuite de Paris de TElcos- sais Latv dont les beaux plans de finances mirent la France deux doigts de sa ruine. mtrrsy^ d_ 1 y.r - hth" i .-a— Carlagène 14 octobre. Un événement bien grave t en lieu dans la capitale de la Colombie, il y a éclaté une conspiration, dans la quelle se trouvent impliques le général Santander, qui occupa Daguèrn la seconde place de la république, et le général l'edilla, qui avait déjà essayé il y a peu de temps Carthagène, une tentative du n.ênie genre la autte de laquelle il était eo priton Bogota. Le but de cette conspiration était de changer le gouvernement après avoir ôté la vie au président Bolivar. Ceux qui avaient déjà essayé tant de oroyens plut eu uioiat efficaces pour détruire la itpubiique et toa lettres du royaume. gardien, ont tenté le plus atroce de toua, dans la nuit du a5 au ?6 septembre. La garnison de Bogota est composée du premier escadron de grenadiers cheval du bataillon Vergss et d'une brtg.de d'.rtillerie, Lee conspirateurs sont parvenus gsgner ce'te brigtle et en ont lait la base de leurs opérations. D'après cd qu 1j avaient arrè >4, dans une réunion qui eut lieu la ao r même huit heures, une partie de l'artilletie de vait attaquer le palais; une autre le quartier Vargsi CU il y avait quelques prisonniers; une troisième et.fitl celui des grena Jiets. Ceux qui étaient destines l'a'ta- qoede Vargas devaient se subdiviser et aller en mémo temps mettre en liberté le général LVIiIld, afin qu'il e« plaçai la tête du monvemont. La distance et l'importance même de ce point firent commencer par l'assaut du pala'»; il fut exécuté par lo commandant Carujo, Horme.it, FiO'ontino (jo;>zalè«, le capitaine Lopoz et Wenceslso Znlaivsr qui com mandaient les assassins. Horntentde sa propt e main égorgea trois sentinelles, et, ittisi des su to. entre dans les salons supérieurs où m tigré son jeune âge le lieutenant Audres lbarra, officier d'ardonnance du iioérateur leur opposa une tntrépiie résistante |ua« qu'à ce qu'étant mis hors de cotub.it par un coup de sabre sur la main droite, les agresseurs puient péné trer jusqu'à la chambre coucher du présider.t. Boli var eo Lit leur t encontre; unis se voyant seul co .ire tous les conspirateurs il essaya d'abord de se retran cher dans sa propre chambre et ayant reconnu l'iru- possiblité de résister plus long'emps il sauta d<n» la rue par un balcon; puis, faisant le tour d une partie da la v.lle, il parvint se rendre au quartier da Vargas. L'attaque de ce quartier avait commencé aussi ôt qu'on avait eu connaissance de celle du palaisLa contra tndanl Silva, qu'il la dirigeait braqua un canon contre la porte; mats les hommes de gatde .1.tendi rent leur poste avée énergie repoussè'ent les conspi rateurs leur prirent le canon et les poursuiviieul dans diverses directions. Cependant déjà s'étaient introduits dans la prison du général Padilla quelques uns des arnllenrsAp/èa avoir sauté pardessus les murailles de la cour, étant parvenus jusqu'à la chambre de ce général, ils avaient surpris le colonpt Bolivar dans ton lit et lui avaient déchargé un pistolet dans la poitrine. Lorsque ceux qui avaient envahi le palais en sorti rent ils se rencontrèrent la po te avec le colonel Fergusson, aide-de-camp du libéra'.enr. Ce d gne mi litaire au premier indice de d -sordre, était accouru de sa maison et au montent même où il arrivait ru palais il reçut bout poitani un codp de pistolet de la main du commandant Carujo, la recrute promo tion duquel il venait d'avoir une gtande part. Ne trouvent plus le bataillon de Vargss dan» ses quaniets lorsqu'il y arriva, ie libérateur vint la place où il fut reçu avec des tra .spoits de joiejne*- pnmsbiei; olficiers et soldats t oalaisol tous l'eotbraa

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 1