AUTRICHE. f^ienne, ap novembre. SUISSE. ANGLETERRE. proférer one parole. Elle «éteignit entre les bras de (on auguste filset sans combatsans souffraoce, elle £oit de la mort des justes. On s'ocrupe de faite sauter au moyen de mines celles de nos iortificaiions exteiieures qui doivent être démolies pour i'embellisseaieot des gUtis. Hier une de ces explosionsqui eut lieu en présence de l'em- p reur et de l'archiduc Charles a coulé la vie au ma- j. r bacon de Hauser, qui avait dirigé l'opétatiou ainsi qu'aux premiers lieutenans du génie Rester et Keresiuriet deux mineurs, qui tous s étant portés dans la tranchée pour mieux juger de l'effet de la tninefureol sulloqués par la vapeur du soufre. On déploré la perte de ces militaires victimes d'une ripé, rience qui faisait partie de leur service. Le major laisae uue veuve et six etifans. Genève, 3o novembre. La comè'e à'Erde s'approche rapidement de la terre Le x3 aoûielle en était distance de 5\,t'5o,ooo lieues et le 27 de ce mois, son éloignement n'est plus que de i6,5go,ooo lieues. Ce sera le 1 décembre qu'elle sera le plus rapprochée de nous sa distance ne se<a alors que de 16,-280.000 lieues. Depuis cet e époque elle s'eloigneia successivement de noos. Il est piobableque cette comète sera visible l'œil nu pendant quelques jours aux environs du 11 décem- Londres6 décembre. L'ambassadenr des Pays-Bas, le ruioistre d'Espa- comte Ofalia, et le chargé d'affaires de France, ont travaillé hier avec lord Aberdeeo, au bureau des Affaires étrangères. On lit l'article suivant dans le Sun d'aujourd'hui Le Time 1 de ce malin dit que le duc de Wellington est tout a fait déterminé a arranger définitivement la question catholique et que les différends entre S. G« Peel sont applanis. Tel est !e bruit général. Mais nous pouvons aller plus loin. Nous savons que le soliciteur général s'occupe d~un bit! pour accorder de nouvel les concessions aux catholiques romains. Mais tous t les ministres de S. M. oe sont pas unanimes sur l'éien- 1 due donner ses concessions. On dit que le duc est disposé accorder aux ca boliques l'accès toutes les (1 places, l'exception de lord chancelier d'Angleterre •t d'Irlande, et de siéger au parlement. Nous craignons que la violence du vent de lundi dernier n'ait causé des dommages considérables sur -. la cô e est du royaume. Douze vaisseaux ont échoué Ftlby mais heureusement on a pu sauver les hommes ede leurs équipages, même malneur sur toute la lon gueur de la côte de la Baltique; Jamais depuis 1811 -i®n n'avait vu une tempête aussi terrible elle a duié h'trente six heures. •b FRANCE. i 1 Paris S décembre. N- Debelleyme prelel de police, vient desoppri- lrter par arcéié du 6 un impôt perçu jusqu'ici tllé- ^'âlilement sur les ouvriers, en leur faisant payer -5 A lèntimes par livret dont le coût légal n'est que de *5, '''toutes les formalités y relatives devant être remplies g'ratuitementpar les employés de la préfecture. Nouvelles de Portugal du xi novembre venues des ni* bords de l'Adour. Section des feuilles dites Libérales Uneagitition ^«Btréme tègne daos cette capitale. Depnis deux jours >m si borna plus annoncer lx danger de Don Mi- -<iov« guel00 va plus loin on re'pand le bruit de sa mort, cl l'on parle d'une inhumation secrète daos le palais. Les approches du palais de Queluz sont toujours défendues tout le monde iudistinclrmdnt. La garnison de Lisbonne témoigne assez hautement son mécontentement contre le gouvernement. Section des journaux dits royalistes: Depuis qu'on a acquis la certitude que les jours de notre bien aimé souverain n'étaient pas eo danger a la consternation que les habitans de cette capitale avaient éprouvée a sùccédé une joie qui s'accroit chaque jour en raison de l'amélioration que l'on remarque daos la situation de l'illustre malade. Uu nombre considérable de personnes de la cour est admis voir tous les jours le monarque. Les nou velles du aa reçues Londres. DE LA CRISE ACTUELLE DES PAYS-BAS. Extrait de Globe de Paris. Le Roi Guillaume, en montant sur le trône avait k remplir une tâche immense et glorieuse car on sait toutes les incompatibilités qui rendoieut difficile l'union intime et absolue de la Belgique et de la Hollande. La Belgique n'avait point de dette, la Hollande en avait u.ie énorme. La Hollande avait des colonies coûteuses et lomaines entretenir et même reconquérir; elle avait ses digues dont l'entretien est si dispendieux. Les mmufacteurs belges, florissantes sous l'empire, perdaient leurs débouchés en se réparant de la France l'agrit-utiuie belge perdait aussi UDe partie des siens. Quatre ou <inq idiomes, dont aucun ne peut êira aboli, divisaient le royaume, deux religions aussi étaient en preseucocomme pour servir lie raillemenl des intérêts si divers et prêter cette rivalité uue soita de sanction morale. Nous ne rappelons toutes ces difficultés que pour attester qu'une pensée assez haute a dirigé le Monar* que des l'ays Bas et pour montrer eu même leais la sourcj de son gouvernement. Ce gouvernement donc, sentent tout le péril de sa situation politique, voulu laire de l'homogénélé et eo cela il avait raison. Mais il sjy est mal pris. Que fallait il laire au milieu de semblables contras tes? Ceites, da moins il ne fallait pas aller contre lx nature des choses. Il ne fallait pas essayer de détruira ce quiétoit indestructible. Il ne (allait pas prendre ux point d'appui dans certaines provinces pour pèser sur jes autres; il ne fallait pas faire passer le niveau hollan dais, ou flamand eu wallon, sur le royaume tout en tier. Mais il fallait, respectant toutes ces parties do peuple également respectables, les laisser re dévelop per, avec leurs religions, leurs langues, car tout cela est eux ou plu ôl tout cela est eux; apparemment ils n'ont pas un gouvernement pour leur laire une re ligion, ou une litteraiure, ou une langue. Ajoutons que ce qui est le plus juste est eucore le plus'sage- des re formes violentes et qui blessent au teeur ne sont pas ce qni attache un gouvei riement, et en voulant faire de l'union on pourrait bien laire de la discorde. Aussi rien de plus convenable, de mieux approprié l'état du royaume que cette Loi fondamentale qui noo seulement consacra l'egalite des cultes la liberté de la presse l'uniformité des codes tous les grands et vrais principes de la civilisation moderne mais qui de plus conserva tout ce qui pouvait se conserver des an ciennes libertés, et fonda ce système municipal et pro vincial,si cher la nation, et qu'elle nous montre avec orgueil, nous qui en sommes encore dépourvus. Oui les institutions municipales et provinciales, voile U beau côté de la situation politique des Belges. Les Belges ont dans leur constitutionce que nous n a- vons pes encore, ce que nous espérons; il* ont la com- mune xl la province. Lx direction des intérêts géax-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 2