Annonces. riat a été nettement distinguée de celle des intérêts locaux. Celte distinction fut faite par la Loi fonda mentale, et U suppression du ministère du waterstaat ta t8ao, vint encore egtandir et perlectionner ce sys tème. qui nous paraît être la grande, la véritable base, sur laquelle teposent la sécurité et l'unité réelle de la nation. Avec une Loi fondamentale qui renferme de telles garanties, et qui en général a posé d'une manière claire tous les principes du gouvernement représenta tif, comment se fait-il que le gouvernement représen tatif soit depuis treize années presque contiuuellemcnt faussé dans les Pays-Bas. Le ministère, disons-nous a pris la pensée du monar que législateurmais pour en faire les applications les plus funestes. Supposez dans l'état de choses si com pliqué que nous avons décrit, un gouvernement qui, au lieu de respecter tant d'intérêts divers, de rester modé rateur en atimulant seulement toutes les parties de l'union par toutes les vertus de la liberté, s'imagine que son tôle est de faire violemment, non pas de l'u nité, msis de l'uniformité, eu preuant une partie de la nation pour modeler le reste, et voyez le agir. Au lieu de conserver ses limites, le pouvoir central voudra loot envahir. Mœurs, religions langues iniéréis de population» égalés en droits tous ces elemens que la Loi fondameetale avait trouves existants, qu'elle avait reconnus et consolides, seront tourmentes et travailles par le ministère au profit d'une idée fausse. Il préten dra faire de l'unité en détruisant toutes les oiiginaliiés des peuples flamands et wallons il leur imposera s il le peut, par simple ordonnance, une langue qui n'est pas la leur; il se fera hollandais,' il apporteia des codes hollaridois il puisera ses inspiiatious dans les souvenirs du stalhoudérat il aura peur de la religion des Belges il voudra éclairer les catho liques sa manière de Joseph 11. Ainsi il repoussera leur confiance il aigrira les Belges contre Icuis hères.- •t de ce, 10 marche il résultera pour les deux nations, déjà divisées de mœurs de religion de langages de nouveaux ferments de jalousie, des semences de haine des embarras croissantes, et tous les ans un déficit nouveau. Et lorsqu'on 1821 effraya de l'éial des fi DaDces, il sera force d'avoir recours un nouveau Système d impo>s, au lieu de déclarer franchement que la Hollande deebue de son brillant commerce, a be soin de soulagement, que sa prospérité et son rétablis sement importent infiniment au royaume que par conséquent les provinces méridionales doivent faire de grauds sacrifices, il reculera devant cet aveu.- il imaginera de tricher pour ainsi dire les Belges; il in ventera des taxes dont le poids retombera sur eux, qui rffecieront principalement les intéiêts de leur agricul ture et de leur industrie qui prêteront des inquisi- lions plus vexatoires que lincume-tax en Angieter te. Il frappera d impôts les loyers domestiques, les meubles, les serviteurs les chevaux les voitutes et comme tout ce luxe utile ou nécessaiie est infiniment plus considérable en Belgique qu'en Hollande, les Belges eu concluront que les vexations et les impôts pèsent de préférence sur les provinces du midi. Un taxera I abattage du bétail; et les Belges remarqueront que la consommation de viande est beaucoup plus furie dans le midi qu'en Hollande, et que pour êue juste il faudrait établir un droit sur le poisson. Enfin on imaginera l'impôt sur la moulure contre lequel il n y depuis sept ans qu'un cri de réprobation dans les provinces meiidiona'es et dont on pourrait presque dire qu'il a sauve ie pays en excitant contre le minis tère van Maducn I animadversion publique. Alors, dsos la discussion de cette loi, quelques députés Belges •mportes par l'indignation s'élèveront une haute éloquence. Les Doircnge les Lecocq, les Liefcnaus oront des accents qui retentiront long-tems dans le cœur des Belges. L'un d'eux s'écriera.- Il est évident que c'est la partie du nord du royaume qui 1 mpdse celle du midi. ]l y aura pour ainsi dire cracquemcui dans le pacte d'union. La suite au numéro prochain» PAYS-BAS. Ypres i3 Décembre. M. Eric Bernard artiste Tragique et Mm* Level accompagne's de plusieurs artistes de Paris doivent dit on donner quelques représentations dans notre vjl le ils joueront dimanche jEdipe le succès qu'à obtenu M. Eric Bernard et les Artistes qui l'accom pagnent nous font esperer qu'ils seroat apréciés ea belgique comme en France. II'I 'S jBg-=-a-M=g3Mn Er zal op zaturdag ao december, 19-28 ten twee uren na middag in d'berherge de getemde Leeuwen, op de Boiertnatkl te llperen openbaar ie koop geboden vvorden de taille oud 7 |»ren met ag5 geteekende plantsoenen op 91 roeden bosch Und in twee partien gelegen iu Vlamerlinge verte wesi van do keike pa. lende wedeizijds van oosicn de bossi lien (1er Bur- g-r!i|ke Godshuizen te IJperen en de landea vsa Pieter Logier on W*. M.r lli|ndrick De Gelcke. Toez.iender Philippus Logier. iç3 Schoone patrimomeele goederen te koopen binnen Poperinghe. GEMEENTE BEVEREN BIJ ROUSBRUGGE. Eersten Koon. Eene hehuisde en beplante hofstede groot 16 btin- ders 63 roeden 53 ellen gelegrn te Beveren ter zuid- zijde van de Loo straate gebruikt lot bavo i83o door Angélus Ameloot (en prijze van 538 guldeos 65 coula s'jaars. Slaat op-1.5 2^o guldens. Poperinghe Helhouk Tweeden Koop Een behuisd en beplant bofstedeken groot onder zaaiiand meersch en boscb 6 bunders ia roeden 4<> ellen gelegen te Poperinghe in den Helhouk gebruikt door Joseph Billiau, verdeeld in drij koopen en zal 00k in masse te koop geveild vvorden. Staat op 2855 guldens. Den definitiven toeslag zonder verder uitslel zal plaats hebbeu den maandag aa december i8a8 (eu 3 ureu oa middag in d'hostelrij den flertbinoea Poperinghe. De conditien berusten ter inspectie van een ieder ten kantore van M. FRAEYS, ter residentie via Poperinghe. Elk zeg het voorts. (314) EXTRAKT van vraag toischeyding van Goederen. By exploit van den deurwaarder Piete» Lepou- tee geimmalriculeert by den reehtbank van eer. sten aanlegj te IJperen en aldaar woonende in do Ricolelte stiaat IN* 37,indaten negenden December 1800 acht-en-twintig, beboo liik geregistreert den liendon dito, deel negen en twintig folio dertig recto vijfde vak hlijkt dat Barbara-CoiislaDtia Scbeemae- ker, dogter ?ao Philippus Jacobus Friociscus, «a m m —W»d (ilMiuMsq

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1828 | | pagina 3