vier, i83oquand même.,.. Oc auraient été itjetés par les eials-génétaux. -( Cette version se rapporte assez au voyage d'un ministre et de plusieurs gouverneurs, réunis au point cen tral de Bruxelles. - On dit que M. le comte de Celles a donne sa démission de membre de la seconde chambre. - Elle pourrait étie une initiativesuivie de plusieurs autres - On dit que M. Sandberg gouverneur de la province de Liege et ancien députe de l'op position, n'accédera pas la circulaire de M. van Gubbelsehroy.... - On dit que l'hono rable M. de L de la seconde chambre doit avoir répondu au cercle admonitif d'une Ex cellence - Quand le député entre dans ta salle de la seconae chambre Le commis saire de district reste la porte. - Vingi-quatie propriétaires et distillateurs de Bruges vient d'adresseï, la seconde cham bre des étais géiétaux, uue pétition très-bien motivée contre les mesures qui menacent d'a chever la destruction de nos distillenes agrico les. - V. le Propagateuro° nbq. Nos remarques subsistent. - MM. les notaires de Bruxelles ont fait, le 26 décembre passé, leur première dislii- bulion aux pauvres. - (C'est un bel exemple suivre par-tout. - On nous écrit de Bruxelles: Un journal ministériel, qui le croirait? •vientson tour, désavouer, avec energie, l'œuvre hideuse et tyrannique par laquelle notre odieux ministère a voulu se débarrasser de toute réclamation, de toutes censures, et marcher librement au despotisme. Nous croy ons utile, dans les circonstances actuelles de prendre acte de quelques-unes des idées que ce journal a émises: Le gouvernement vient de faire une levée de boucliers qui, sous line apparence de force et Ut dignité, contient l'aveu de sa faiblesse, et le met, face face, en présence d'une faction avec laquelle il des cend se justifier ce qu il ne fait qu'aux Jé- pei s des principes de son institutionet des g «ratifies stipulées daus le pacte fondamental qui nous régit. Jamais en aucun temps, en aucun lieu, le pouvoir, considété dans tous ses élémens, n'eut plus se plaindre de la licence de la pres se... Mais le droit est là. 11 se mêle aux con- dùions qui nous ont fait naître comme peuple mieux vaudrait l'éteindre tout fait, que de le livrer un arbitraire sans limites. Sa suppression ne serait qu'un acte de dictature La faculté laissée de tout dire, sauf expier ce qu'on a dit par un emprisonnement dont le juge est le suprême arbitre, est un acte de molle tyrannie où le pouvoir pour èt:e l'abri de l'injure, emprente le secours incertain et dangereux de la justice répressive. On inflige des peines, et l'on nous pro met des juges indépendans. a II y a là, tout au moins, un anachronisme.,, viennent d'abord les juges et les peines après. a. La loi qui doit nous donner des juges est toute faite. Celle par laquelle ou veut punir des délits qui échappent toute définition prend les devans, et s'offre, dès ce moment, la dé libération des chambres. C'est faire marcher l'avenir avant la passé. La loi actuelle de la presse date de moins d'un au! Sommes-nous condamnés vivre au jour le jour, et le gouvernement s'est-il imposé la tâche de Pénélope? A revenir sur les choses récentes, fallait-il s'adresser la loi de la presse, instiumenl trop faible peut-être, mais dont il semble qu'on n'a pas voulu se servir, pour se donner le plaisir de le briser vierge Est-ce bien là la source du mal qui nous dévore A Dieu ne plaise que nous considérions la nouvelle loi comme un passeport nécessaire 1 nos doctrines, ou comme un moyen de combat- I tre des ennemis désarmés! Si tel est son but. nous répudions le bienfait, parce que nous u étions pàs effrayés de la lutte. Puisse le gouvernement n'avoir pas se repentir de la voie où il vient de s'engager! L'Écho du Nord. - On lit, dans le même journrl, les suivaus* a La décision de la chambre 2e des états- gétieraux 1 équivaut un tejei complet de la loi de finances, puisque, si les dépenses sont auto risées, aucun moyrnld'y faire face u'est accor dé au ministère. Ou espere qu'à la suite de celle grande mesure, le., ministres comprendionl qu'ils 11e peuvent rester plus long-temps au pouvoir, et se retiretont. C'est ce que demande instamment toute la Belgique, et une jvar'tie des provinces du nord.» - d On assure que l'ordonnance de convo cation des chambres paraiti a dans les premiers jours de janvier. Si le ministère voulait réelle ment calm r l'agitation qu'ont excitee, daus toute la Fiance, les doctrines incendiaires et anarchiquis de ses journaux, cette convoca tion auiait déjà paru mais 011 conçoit que ce contre-seing leur coûte a donner on recule toujouis devant le jour où l'on doit ètie jugé, quand ou a une mauvaise cause. Puisqu'au reste, le vole de la chambre des députés, quel qu'il soitdoit être fort indifférent a un mini stère qui 11'a b soin que d'une des deux cham- bies, pour obtenir la majorité des pouvoirs nous 11e voyons pas quelle importance tVl. de Polignac attache a la réunion des députés du p.tys, toute sa politique constitutionnelle se leduisaut celte vieille maxime: Si veut le roi, si veut la loi. Ce n'est donc pas la peine de faire venir des députés de si loin, pour leur dire qu'ils sont inutiles; car ou leur signifie, du tiaul d'un lit de justice ministérielle que leur désapproba- tioi équivaut positivement leurs suffrages. La Gazette de France s'est chargée, d'avan ce, de faite claquer ie fouet qui doit les mettre a la raison. - Idem. - Ou lit ce qui suit, daus le Catholique (n° 21 Mit. huit cent trente. - Des associations se foiiuent sur plusieuis points de l'Europe, pour le redressement du grief incommode et lasiidieux des visites de uocvi 1 au. Avant un lustre, l'usage en serapeut-être, aboli. Puis- l-oti conserver celui d'y substituer l'aumône! Est-ce pour nous dispenser d'une civilité périodique et traditionnelleque la chambre des mises en accusation, de Biuxelles, nous condamne la bagatelle de 3,000 florins pour avoir signalé uu tait incontestable et incontesté, rentrant dans le cercle constitutionnel de la ciilique des actesdu pouvoit? Nousen doutons: car la somme n'est, sans doute, pas destinée aux indigens; et, le fût-elle, nous 11e nous lien- tliions pas pour dispenses d'un devoir qui est pour nous, un plaisir. Nous n'avons pas de vœux exprimer, ici, qui sortent du domaine public. Nous souhaitons au Roi, un tégne heureux et paisible: ce qui dépend de lui; aux Belges, le redressent ni des giiefs: ce qui dépend d'eux a nos lecteurs, des récits plus gais que ceux d'interminables attentats contre le pacte constitutif: ce qui ne dépend pas de uous notre entreprise, un surcroît de succès que les développemeus de l'esprit public nous permettent d'espérer; enfin, aux serviteurs irresponsables de la couronne, les douceurs de la vie piivée: ce qui ne dépend vraisemblablement pas de quatre millions de régnicoles, puisque leurs excellences sont enco re debout quahtate qua. - S. M le Roi a fait remettre M. le bourg mestre de Bruxelles une somme considérable pour être distribuée aux indigens de cette ville par le conseil-geuéral des hospices, et la Socié té philanthropique sous la protection de S. M. la Retue. Ga»j des Pays-Bas. L'élévation de M. van Crorubfis«2li(» au poste de gouverneur d Anvers n est une boime nouvelle que pour la province qu'il administre- ra, si toutefois,! dans tes circonstances actuel, les, il sullit de ia boime volonté pour faire du bien dans un pareil poste. Le départ de ce ma gistrat laissera de longs regrets Gand, où il avait su se concilier l'estime et l'alfectiou géné rale par l'habileté de son administration comme par la droiture de son caractère. Catholique.) Le collège de régence de la ville de Tour nai vient de porter la connaissance du public, que l'impôt-mouture étant supprimé, a dater du premier janvier 18J0, le prix du pain vu être tarifé, uniquement d'après les bases ordi naires du règlement municipal du 3o mai 182a; enfin, le conseil de régence a décidé que les per Us résultantes de ces réductions ne seront pus remplacées par de nouvelles taxes, aussi long temps que le service de l'administration le per mettra, Ce n'est point là faire des discours philan thropiques résultat stérile, c'est agir avec intention et surtout ferme volonté de faire le bien. Honneur aux administrateurs qui savent atteindre ce but par une voie courte; heureuse la population qu'ils régissent. La régence de Btuges a aussi trouvé le moyen de maintenir l'abolition du droit de mouture. On dit que tous les membres du parquet de Liège n'ont pas adhéré a la circulaire de M, vau Maanen On nous écrit de La Haye: M. de Mey van Streefkeik n'est plus secrétaire d'état; la se- cretairei ie d'état vient d'être réunie au cabinet du Roi, sous la direction de M. Hoffman. Courrier des Pays-Bas. Une adresse pour la liberté de la presse a été mise en circulation Courtrai. le 26 dé cembre; le lendemain on l'a présenté au Cafe belgerendez-vous de la meilleure société, foutes les personnes qui s'y trouvaient réunies, oui signé avec le même enthousiasme. Chacun comprend que l'heure est venue de redoubler d'elîorts. Ou compte plus de 3oo siguatureî d'élite, et ce nombre ne cessa de s'accroître. S. M. a nomma graud'eroix de l'ordre du Lion-Belgique, L Exc. MM. van Maanen, ministre de la justice, van Gubbelschroy, mi nistre fiiu walerstaat, de l'iudustrie et des colo nies, van Tets van Goudriaan, ministre des finances, et le grand-chambellan de la maison du Roi, Bruxelles, le comte de Meccy d'Argenteau. S. M. a nommé procureur du Roi la cour supérieure de La Haye, M. Krayenhofl van de Leur, notaire La Brielle, en remplacement de M. van Son, démissionnaire sa demande. S. M.par arrêté du 6 de ce mois, a au torisé ia prolongation pour un nouveau terme de dix années, de l'existence de la société d'as surance établie Amsterdam depuis l'année 1820. Cette prolongation a lieu la demande des actionnaires. Un arrêté royal du 3 de ce mois décide que la qualification de fontionnaire publient s'applique au notaire que lorsqu'il agit en cette qualité, mais que, hors de là, 011 ne peut accor der plus de foi l'écrit ou l'acte auquel il aura apposé sa signature qu'à celui de tout au tre particulier; qu'ainsi les ayant-droit de voter qui, ne sachant pas écrire, font remplir leur bulletin par une autre personne doivent, aul termes de l'art. 38 du règlement pour la forma tion des états-provinciaux, faire déclarer par le chef de l'administration locale, etc.ou par tout autre fonctionnaire publicque 1 insertion faite est conforme leur vote, et qu'en outre d'après l'article 41 on n'auia pas égard aux bulletins qui seraient ou non signes de la main du volant, ou non remplis et cer tifiés coofoiménieat au* dispositions de fart. ào.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2