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«e S. M.-, pour la supplier <T.vocimiÎT f.tvn-
«tfb!t «neri4 la -demande de M. Desseiiieen ren
flant hommage la probité de ce (ici nier.
'C. de la Sambre.
Le niôrae puirnal -dit qu'il sait,r de bonne
source, que plusieurs boni gtueSUeî» de la pro
vince de Diaisuf n'adhérer oal pas au message
ministériel du n décembre.
L'abofriion de J'iinipôl-tnouture reste main
tenue, daits le grand-duché de Ltixenibouig,
■dans toute son intégrité. Les dépenses de la-ville
-de Luxembourg, malgré Ja diminution de l'oc-
iroi ptir l'augmentation des accises de l'étal,
-Seront tenues au-dessous des revenus en i 83o:
de manière qu'il,-n'y a pas Heu la création
de droits nouveaux,,quant pt éseut.
Le grand-visir, qui se trouve encore
Sclmmla, est, dit-on, rappelé Consiantmople,
Dans l'état actuel des choses, il n'osera pas s'op
poser cet ordre et sera forcé de rendre
compte de sa conduite. Cependantil n'aura
rien craindre pour sa vie, une personne influ
ente s'étaut intéressée en sa faveur, et ayant ob
tenu l'assurance qn'il ne sera fait aucun mal
sa personne, quand même il serait trouvécou-
pable. Mais il est hors de doute qu'il aura un
successeur daus le poste qu'il occupe.
Le roi de Prusse a conféré M. Alexandre
de Humboldt, l'ordre de l'Àigle-Rouge, de
première classe, orné de feuilles de chêne.
Parmi les propositions que le conseil
provincial du cercle de Bas-Mein a présentées
au gouvernement, les plus remarquables sont:
de supprimer les couvens d'ordres mendians
et d'accomplir l'art. 7 du concordat, en éta
blissant les ordres des frères de la Miséricorde
et des sœurs-grises; de soutenir, aux fiais de
l'état, l'école polytechnique de Wurzbourg;
demeure un terme aux abus que se permettent
les médecins de bailliage," de supprimer la lo
terie, eic.
Le roi de Wurtemberg, désirant honorer
et conserverpar un monument durable la mé
moire de feu son auguste père, a fondé un nou
vel ordre de chevaliers sous le nom Ordre
royal de Frédéric Cet ordre sera conféré pour
des services distingués, tant civils que militaires,
rendusà la persouue du roila famille royale
et l'état. v
La cour royale de Paris, en infirmant le
jugement du tribunal correctionneldans l'af
faire du Journal dts Débatsa fait faire la
France uu nouveau pas vers les libertés publi
ques; le champ des discussions politiques a été
dépouillé de quelques-unes de ses entraves. Les
deux dernier» arrêts de la cour royale sont re
marquables, et chose singulière, ce n'est pas
un jury, ce sont des juges qui ont rendu ces im
portantes décisions!
Il serait néanmoins trop téméraire de
conclure de cette comparaisonque le mode de
procéder par jury offre moins de gaiantiequ'une
instruction entamée et achevée par des juges. La
cour royale de Paris se compose heureusement
de magistrats sages, consciencieux et éclairés, qui
ne se laissent point influencer par des passions
et ne basent leurs décisions que sur des pr;; cipes.
Cette digne magistrature ne reconnaît que la loi,
la justice et l'cquilé: c'est un'admirable rempait
contre lesabus de pouvoirs, et l'exagération des
partis; c'est le frai palladium des libertés publi
ques: ses deux derniers arrêts ont donné uu nou
veau triomphe la France et un exemple
VEurope. Globe and Traveller.
Les journaux anglais avaient, d'abord, an
noncé que les papiers de la famiije de Sluart, qui
étaient Rome, avaient été envoyés au roi d'An
gleterre, qui les avait remisa sir W. Scott, pour
écrire l'histoire des Sluart. Un journal français
ayant nié cet envoi, la Lillerary-Gazette dé
clare aujourd'hui, qu'elle était bien informée
loisqu'eile a annoncé ce fait.
On dit que les ministres se présenteront
sans griefs, devant la chambre, et" que, néan
moins, on cherchera les forcer la retraite
^pour une cause en dehors de leur gestion.
,r- Ce sera un curieux spectacle dit la Quo-
'f tidienne q;ie celui des partis faisant opposition
aux réformes publiques, aux économies du bud
get aux améliorations de l'administration.
«Le Temps avoue que la position de la cham
bre vis vis du ministère n'est pas sans quelque
embarras; mais, tout bien considéré, elle doit
renverser le ministère: car lui esi atteint d'im
possibilité, et la chambre n'a vaincre que de la
aijjiculté. Vienne l'événement on verra bien.
Avant l'ajournement de la deuxième cham
bre, (es sections ont terminé l'examen du projet
du codé d'instruction criminelle, de la loi sur
l'instruction, et du projet contenant deschange-
niens au tarif des droits d'entrée, de sortie et de
transit; de celui qui fixe la classification des tribu
naux de canton et d'arrondissement, eu ce qui re
garde les trailemeus des juges de ces tribunaux
et, finalement, de la profilions de M. de Sécus.
A la prochaine réunion de cette chambre, les
sections s'occuperont de l'examen des prpjels de
loi sur les accises, sur la presse; de celui conte
nant des changeniens au tarif des droits d'entrée,
de sortie et de transit, appliqués au changement
de l'accise sur la bierre et le sucre; et, finalement,
delà proposition de M. Barthélémy, concernant
le mode d'exécution de l'art. 177 de la loi fon
damentale.
On croit que l'exécution du règlement rela
tif au set vice des diligences sera confiée la sur
veillance d'inspecteurs particuliers, nommés cet
effet.
Le Courrier de la Meuse fait quelques réfle
xions sur la différence qui existe entre le discours
du trône, l'ouverture de la session, et le mani
feste du 11 décembre, et, cependant, dit-il, si l'on
excepte les pétitions la situation morale du
royaumeétait la même; mais c'estqu'àla première
époque, le ministère rongeait son frein; c est qu'il
craignait lVpjition publique. S'il a tout d'un
coup, rompu le silence, est-ce uti signe de force?
noo ces tentatives audacieuses d'arbitraireces
hautaines menace*, celte affection de violence,
sont précisément ée qui révèle sa faiblesse.
Won, non continue le Courrier, ce n'est pas
la force qui a dicté la loi sur l'enseignement ce
n'est pas la force qui a tracé les arrêtes Brugmans
et Fonieyn-Verscluiur; ce n'est pas la véritable
force qui a lancé au milieu de la seconde chambre
et de fa nation, le manifeste du 11 décembre; ce
n'est pas la force, enfin, quidans cette multitude
innombrable de circulaires, impose, tous les
fonctionnaires du royaume les principes et les
opinions d'une administration impopulaire. Si l'on
se sentait fortsi l'on croyait pouvoir compter sur
l'appui de la nation si l'on pensait avoir sa con
fiance, si l'on était sûr de son approbation on
n'aurait pas sougé déployer cet appareil mena
çant au milieu de la tranquillité dont jouit le
royaume. Journal de la Belgique.
La nouvelle de l'abolition du droit de mon
ture a été reçue partoutavec joie.
11 vient de paraître la première livraison
d'uu nouveau Journal des Spectacles, auquel
les auteurs ne défraient point encore de litre.
Ceux-ci, dans une espèce de prospectus ou
préfacédéclarent qu'ils s'occuperont principa
lement des deux théâtres de Bruxelles. «Pour
signaler, disent-ils, lesabus et les combattre
nous trouverons du courage dans notre tête,
dans notre plume et même dans notre bourse.:
c'est assez dire que nous ne faisons pas, ici
une spéculation, et que la seule chose que nous
demaudous, c'est d'être 1ns.
-- Le premier n° d'un journal hebdomadaire
vient de paraître, Uuy, sous le litre: L'abeil
le Journal de Huy et du District.
On dit que les fioursuites contre la presse
et les efforts de sir James Scarlelt, pour faire
condamner les journaux, ont vivement irrité
contre le duc de Wellington les principaux
membres de la chambre quijusqu a préseul,
votaient pour les ministres.
- S ExC. le ministre de l'intérieur, arrivé,
La Hayele 2 de ce mois, dans la soiréea eu
l honueiir de prêter serment, entre les mains de
S. M.lundi; 4 du mois, une heure.
- Une lettre particulière datée de Paris le S
jonvier porte qu'on parle beaucoup depuis
peu de jours, d'un mémoire présenté, au roi,
par plusieurs nobles paiis, et dont le contenu
aurait produit ube très-vive impression sur
l'esprit de S. M. ainsi que sur celui de l'héri
tier du troue.
- Un journal français le Temps termine,
ainsi qu'il suit, un article dans lequel la métho
de rte M Jacotot est examinéedaus son appli
cation l'étude des langues
En résumé, si nous étions chargés de
l'éducation d'un enfant, nous lui apprendrions
lire, par la méthode Laffbrieune écrire,
par la méthode Bernardel; les langues par la
méthode Jacolot; et la musique, par le mélo-
plaste. Nous ne répondrions pas, avec cela, de
faire un grand-homme; mais, si l'enfant était
doué d'une intelligence et d'une application
ordinaires, il laisserait, bien loin derrièrelui
tous les élèves des anciennes méthodes.
- Est-ce par inadvertance, ou est-ce des
sein, que certains publicisles parlent, tout
moment, de la séparation de la Hollande et de
la Belgique? Nous croyons l'un et l'autre: ce
pendant, nous n'attirerons, aujourd'hui, l'at
tention de nos lecteurs que sur la première de
nos conjectures. Nous nous réservons de les
entretenir, dans notre prochain numéro, des
irilentious du parti duquel M. de Robiano s'est
fait l'orateur éloquent.
Nous ne pouvons nous dispenser de publi-,
er notre pensée: d'où vient que les feuilles, dites
libéraleset dont nous parlons en cet instant
agitent, de leur côté, la question, plus absurde
que sérieuse, qui nous occupe. Ces feuilles ont
pris, depuis leur union avec les folliculaires
apostoliques, un chemin qui les détourne évi
demment du but auquel elles s'efforcent d'arri
ver: elles marchaient, quelques déviations
prés; d'uu pas égal côté de l'oppinion qui
existait, dans les deux chambres, pendant la
session de 1828-1829. Le rejet du budget
décennal, en 1829, semblait rendre décisive la
victoire de l'opposition maisdès ce moment
du rejet les journaux que nous signalons
sont tombés dans l'erreur grossière de confon
dre le système de leur opposition, avec celui
des représentons de la nation.
Un corps sphérique redouble de vitessse,
dans sa chute le long d'un plan incliné; celle
loi immuable du monde physique peut trans
porter son action dans le monde intellectuel
ainsi, les journaux des couleurs ennemies redou
blaient le pas, sans qu'ils s'en aperçussentet
accéléraient- leur maiche, au point qu'ils
avaient déjà laissé loin derrière euxleurs par
tisans parlementaires, lors de l'ouverture de la
session de 1829-1830; et ils s'attendaient, de
la pari de ces derniers, des choses devenues
incompatibles avec la position léelie de la repré
sentation nationale.
U'opposition folliculaire jeta donc feu et
flammes, en se voyant, tout coup dans
l'isolement: cette déception cruelle la fil rou
gir, mais seulement d'une fausse honte; et, au
lieu de faire profession de ses extravagances,
elle les poussa plus loin encore, et elle s'atta
qua aux principes vitaux de notre existence
politique, sans réfléchir qu'une conduite aussi
blâmable la rendrait ridicule, et pourrait même,
en l'exposaut justement la vindicte nationale,
lui faire encourir le mépris ou la vindicte étran-
gère.
Les menées du parti apostolique sont, selon
nous, mieux calculées, mieux prévues et mieux
concertées: nous nous eu occuperons incessam
ment.