\\s s 4 OUVERTURE DES PORTES 1)E LA VILLE. Du 16 au Si Janvier a 6 heures. FERMETURE DES POSTES DE LA VILLE. Du 16 au Si Janvier, k 5 r/2 heur»«. 1.1 î'âûîâSâï 1»1. JOlIt VU. D'YPllKS. t? olltl t|\iej f ^uDicuxuo eu c^Hotaticxf. JST* 1198. XIIIme ANNÉE. F- \f' A PAR AUTORISATION DE S. M. LE ROI DU PATS-BIS. t ^1:^':, \fi\ - i>- /Ov vrfW Sameht, 16Janvier, i83o. 7Î iJ 7/ ii' Ai /i ii' IDE s. Le h janvier 1799. - Prise de Capoue. Après la défaite de 6:1,000 Napolitains par 13,000 Français «t ipolitains par la prise importante de tracte 8 Y janvier de et somme la garnison. Apres deux jours bération, le vice-roi de Naplcs propose un armis- le 10 1 le général Cuampionnct se présente devant Capoue aiéH— irmis tice, qui est accepta et signé le 10 janvier. Dans la nuit même le général Abbé prend possession des arsenaux que renferme cette forteresse, et le lendemain les Français y firent leur entrée. 12, 1814. Combat d'Epinal et de St.-Dié. L'armée coalisée ayait passé le Rhin, et s'avan çait en Frapcp. Le maréchal Victor, qui depuis Strasbourg était en retraite, voulant ralentir la taiarcbe, de l'ennemi, livra plusieurs combats; mais sentant l'impossibilité de se m lintenir plus long-temps dans les Vosges, et craignant d'être Coupé dans toutes les directions par les colonnes enii. mies il se rentira sur Nancyoù il lit sa jonc tion avec le maréchal Nev.i3, 491. Alort de l'empereur Zenon l'isauriquepringe cruel lâche et débauché: sa femme le fit mettre vivant dans un tombeau où il périt enragéaprès avoir mangé ses pantoufles et ses poings. 14^0» les Anglais sont chassés de France, où ils régnaient en maîtres depuis quelque temps. ijba, mort de l'abbé S uger, ministre de Louis le Jeune: il fut honoré (Ju titre de père de la patrie au'il avait mérité. ii, 1526. Signature du traité de iMadrid, qui rendit la liberté le' roi de France, François 1er, fait prisonnier la bataille de Pavie. Le roi, pour sortir de prison, fut obligé de céder Charles-Quint, son vainqueur, le duché de Bourgogne, une partie de la Fran che-Comté ses prétentions en Italie, Lille Ar- ras, Tournai plusieurs autre villes, et la suze raineté qu'il exerçait sur l'Artois. 13, 1793. La convention procède au jugement du roi Louis XVI. Voici quelle fut la question proposée Louis Capctci-devant roi des I rançais est-il coupable de conspiration contre la liberté et d'attentat contre le sûreté générale de l'état? oui ou non. Sur 7 43 députés, 38 étaient absens il restait 717 votans, parmi lesquels aucun n'osa reconnaître ouvertement 1' innocence du roi. 1)83 votèrent pour l'allirmativeet 34 avec différentes res trictions ou réserves. 11\ T E 111 E L R. PAYS-BAS. V - Y près 16 janvier. PANORAMA POLITIQUE DES PATS-BAS, Adressé aux journaux de Paris. Voyez le Propagateur n<119^ et 1197. J C est une chose singulière que la diyersité de jug. mens portes par les journaux de Paris sur .es affaires politiques de la Belgique 1 Tantôt, la Gazette et la Quotidienne purs soutiens de la royauté gothique, l'ont des voeux pour le refus du budget dans notre pays, et ne trouvent rien de plus juste que le jury la presse l'en- seignement libre et la responsabilité questions qui en France leur font tant de peur; tantôt le Constitutionnelle Messagerles Débats le Temps et même le Courrier applaudissent aux progrès de notre opposition la croyant vrai ment libérale et plaidant pour des nobles et des prêtres, par cela seul qu'ils parlent du peuple et qu'ils se masquent de liberté. Nous allons jeter un coup d'.eil sur l'état de 1 la question. Si notre exposé est celui d écrivains ministériels gages comme le disent nos tar tufes les publicistes de Paris depuis long temps blasés sur les soplnstnes nous mettront au cabinet, et ils feront bien. Si par hasard nous avons raisonnous aurons eu le mérite de leur faire connaître un peu mieux les choses et nous nous en rapporterons la-desstis leurs lumières et a leur probité politique. Voici les faits dans leur plus extrême exactitude nous aiiinuons que nul ne pourra les démentir. Le gouvernement des Pays-Bas monarchie constitutionnelle et beaucoup plus constitution nelle qu'on ne pouvait l'espérer de ses louda- teurs les puissances coalisées en 181b a comme les gouvernemens d'Angleterre et de France, un roi deux chambresl'une aristo cratique et l'autre électiveat une loi J'onaa- nientale ou constitution. En dehors de ces deux chambres la France ne nous olïre rien en Bel gique, il existe un ordre équestre qui dans le mode électoral distingue les nobles des autre» citoyens. Par ce mode électoral on envoie aux états- provinciaux organisation peu près départe mentale des députés qui sont ciiargés À'éhre les députés de la nation. Or l'ordre équestre, celui de» nobles, domine dans les villes comme faisant partie de la haute société et dans les campagnes k cause de son intluence héréditaire comme classe de grands propriétaires; les cures et vicaires amis de l'aristocratie et en contact immédiat avec le peuple, sont autrement impor tuns qu'en France, car en Belgique on a toute la puissance du confessionnal avec des hommes qui partout se confessent lorsqu'en I ranee si l'on en juge par l'auditoire des mission naires les femmes seules se laissent aujourd'liui diriger par les habitudes religieuses. Ainsi l'influence de la noblesse et du clergé est tout autrement puissante ici que chez les Français où la révolution ayant abattu le pouvoir nobiliaire et sacerdotal ce n'est pas pour maintenir mais pour reconquérir leur influence que combattent les prêtres et le» nobles .nne- mis du régime nouveau. Si dans notre pays ces deux corps sont si puissanscomment exer— cent-iU cette puissance En composant le» états- provinciaux autant que possible d'hommes qui leur soient dévoués là se font ensuite les choix pour la députation nationale qui doit par ticiper aux lois' Ainsi, le s tu oie prapr-went ditla copulation I qui travaille et qui s'enrichit par le commerce et par l'industrie se trouve n'être représentée nulle part. Quelques individus très-clairsemé» dans les régences ou municipalité» ne suffisent pas l'importance que prend enaque jour cette m isée de citoyen» honorables. Vouiez—vous con naître les cause» examiner les eflets. Les états provinciaux et même les états-généraux ne sont presque peuplés que de nobles et de dévots. Cùereuer-vous dans ce» assemblées de riche» manufacturiers (et ils abondent dans le pays y c.ierchez-vous des industriels op.liens? vous ne les trouverez guère. Ces honorables citoyen» ne se rencontrent que dans leurs fabriques et ils sont étranger» eux, par excellence les iiammei du peupie a ia marche de» affaires de l'état^ •- Pr nez les députés en apparence les plus libéraux, vous verre* l'aristocratie r présentée, poursuivez, et vous verrez que l'opposition se recrute et dç fonctionnaires publics qui ont su caresser le» prêtres et de dévots qui sont leurs véritable» amis ou ceux des nobles. Ainsi, les élections aux états-provinciaux sont en proie aux nobles et aux prêtres les états- généraux représentent ce doublé esprit; et dans ces corps politiques l'industrie le commerce et le peuple ne se distinguent nulle part. Ceci est un fait certain. Prenez un député libéral 011 soi-disant tel ou il est noble, ou il est dévot ou il est fonctionnaire ami du curé ou il est fil* d'un fonctionnaire. Voila ce qui fait que dans les Pays-Bas 1» parti qui s'appelle libéral est contrairement k ce qui se passe en France, compose des homme» que le peuple redoute le plus. Ces hommes c'est-a-dire des nobles soi-disant libéraux sont ceux qui ont, en 181J, protesté contre la loi fondamentale. Les prêtres se disant aussi libéraux sont ceux qui, en 1814, ont demandé la dîme, et voulu réduire le Roi h exercer sa religion dans son propre palais. Documens officiels. J Les uns et les autres se sont ligués et ces boulines demandent aujourd'hui toutes les li bertés constitutionnelles l Ce libéralisme ,a un signal donné, a surgi spontanément dans la noblesse et le clergé. Voici comment. Le Roi des Pays-Bas que chacun sait être l'homme le plus populaire de son royaumeet auquel personne ne conteste les qualité» qui dis tingueraient un citojcn franc et loyal ne tarda pas a s'apercevoir que dans se» état» les hommes qui avaient demandé la dîme et ceux qui avaient protesté contre la loi fondamentale étaient si nombreux, si puis .ans si sûrs de la masse ignorante qui aujourd'hui voit encore se» maî tres dans un seigneur et un curéque ce spectacle parut étrange au Roi constitutionnel. Guillaume jeta alors les yeux sur la France il vit que dan» ce royaume les grandes influen ces féodales et cléricales étaient presque éteintes et que l'industrie et la petite propriété qui re présentent véritablement les intérêt» nationaux marchaient k pas de géant culbutant maigre toutes les résistances les préîcn' caj de» ge«':U* homsocs et dft. clergé. - y

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1