fW S: aW» le P,ol B tourne, totn sm soin» Vers eroiuiarrce verj l'industrieet »'>a- ».ui ment il les conduisitpar une «âge adiui- nistreticr;vrr» i:ne -prospérité éclatante, mais il fit de cette classe industrielle qui certes n'est p unt sa'araéc le principal levier de^on pouvoir et de se popularité. I.e peuple, tenu sons le jouq des «prêtres n'avniî pas encore assez de lum ires pour^ voir que ce qui se passait était dans l'intérêt de tan aisanc et de sou bonheur. Le seul moyen de lutter, pour l'instruire, contre les ingnorantins des campagnes fut l'établissement de nombreuses dcoles qui partout ont porté les plus heureux fruits. Telle était donc toute la politique des ^Pays-Bas. Enrichir la classe moyenne le plus -*ôt possibleen .fa -irisant le commerce et 'industrie et appeler le peuple se lancer lui-même dans cette carrière en multipliant partout Jes moyens d'instruction. L'ÉurirpT"fuï témoin de la prospérité de la Belgique, et un cri touchant d'estime générale aembla alors récompenser le Roi des Pays-Bas. Mais les jéiui-tcs qui en France, en Italie, en Espagne, en Portugal prêchent avec succès pour le despotisme ne sont pas des hommes qui per dent ainsi courage. La congrégation eut dans «on intérêt un trait de génie digne de Méphis- tophélès. Ce fut le clergé qui dit Xe gouvernement éclaire le peuple et le peuple nous échappe ainsi. Mais au point où il en est encore la voix du prêtre est puissante sur chacnn de ces hommes qui vont confesse. Les détourner d'en voyer* leur enfuns l'école du gouvernem< nt est impossible puisqu'il n'y a que celle-là. Ré clamons le droit de faire aussi une écaleet refusons l'absolution h tous ceux dont lajeune famille n'y viendra pas. Le gouvernement les philosophes, les étrangers la commune y seront honnis et bafoués. La concurrence donne le droit i au curé, et le confessionnal lui servira pour écarti r tout concurrent. Cette prétendue concur rence n'est donc que le retour de l'éducation puulique dans les mains du prêtre qui seul maître de son village, saura bien maintenir ses paysans dans un abrutissement tel que Voltaire n'y pourrait rien. Cela convenu et la grande surprise de l'Europe, le clergé s'est alors misa crier de toutes parts Vice la liberté d'en seignement Lés nobles q"ue le gouvernement du Roi doit abaisser de pius en plus, puisqu'il tend élever les commerçant et le« industriels leurs éternels rivaux ont lait cause commune avec les prê tres, espérant tout d'un changement dans la marche d'une politique dont le résultat a venir était d'onvrir a la roture l'accès la fortune et aux emplois. Quelques libéraux véritables existaient ils avaient jusqu'à ce moment combattu le clergé avec outrance. Mais les prêtres leur ont dit 'L'important, c'est d'être nombreux. Criez avec nous liberté d enseignement nous crierons avec vous: liberté de la presse jury responsabilité et Ainsi s est lormée des élémens les plus lié- té ogèiK-sl'union calholico-hbérule des l'ays- Bas. Et les journaux de Paris ont dit Ce sont les idées libérales que l'on proclame, et nous de vons partout les appuyer. Nous voyons bien que les nobles et les prêtres sont la tête de ce parti niais peu nous importepuisque c'est pour iw principes que l'on combat. Nous avons expliqué comment la liberté illi mitée d'enseignement ne serait que le monopole au .faveur des prêtres. Or, le gouvernement a p: esenté aux chambres une loi sur l'instructio» publique, et les journaux libéraux de France l'ont avec raison applaudie comme abolissant toute espèce de monopole (expressions du Cons titutionnelEu bien cette loi a doublé la rage de la laction qui ne veut l'enseignement exclu sif que pour abrutir le peuple. Et la raison de cette rage c'est que la loi demande des certifi cats de capacité: que deviendraient les ignoran- tinr Le jury que réclame pour nous le Mes sager des Chambres a été proposé et refusé par les députés. Les nobles et les dévots n'en ont pas voulu: qui a été libéral dans cette af faire/ est-ce la enambre? La liberté de la presse a été accordée avec une telle latitude que le gouvernementen vertu de sa loi, a dû sputfrir que Ion examinât, dans le Journal de Louvumcombien il faut de temps pour pendra ou guillotiner un roi que l'on accusât dans le Courrier des Pays—Bat l'héritier du trône des plus odieuses menées et que l'on soutint dans des brochures de Jl. de Cutter t que le peupla quand il veutpeut 9 fort bien se passer des chambreset agir sans leur participation, Ainsi, il n'y a pas vraiment liberté, mas licence extrême et il faut une loi: colle qu'on vient de présenter est trop sévève nous I avons dit nous- mêiues; mais il faut une loi ou Tordre ne peut subsister. Que reste-t-il donc en fait de principes la responsabilité des ministres niais les journaux de Paris savent-ils que tous les agens du pouvoir, quels qu'ils soient, sont pour délits commis dans leurs fonctions, justiciables de lahaute cour! n'est- ce pas une garantie nia s nous voulons comme en France, que la responsabilité, mieux définie, f sse du roi un être .fictif Soyez de bonne foi: en France le roi est [fictif parce que ses ministres signent mais il est réel quanti il dissout la chambre pour faire un appel la na tion. La nation a ses députés*, le roi ses ministres. La majorité des députés peut ébranler ou renver ser un ministère, comme le roi, pour soutenir celui-ci, peut dissoudre, la chambre. Or le roi des Pays—fias ne peut pas dissoudre la chambre. Supposer aux états-généraux une majorité qui force le Roi renvoyer ses ministres, et nom mer ceux qu'on voudra lui -imposer sans que le prince puisse faire aucune résistance, n'est-ce pas déléguer la royauté aux états-généraux? que l'homme le plus libéral répon le cette qnestion. Ajoutons maintenant un mot sur la Hollande. Le commerce et l'industrie y sont tout, et la noblesse rien, le protestantisme y est tout et le clergé catholique rien. Point de nol'esse point de clergé! ce n'est donc pas un pays libéral disent nos hommes. Et leur exclamation est ré pétée chez l'étranger, qui ne se doute pas com ment ici le mot doit être entendu. Telles sont les discussions qui nous agitent; et en voyant un Roi ami du peuple, du commerce, de l'industrie et des lumières, accusé si injuste ment de despotismenous avons dû gémir. Que l'on examine non seulement ses cliens les hom mes les plus libéraux de l'Europe; mais ses en nemis, qui partout ailleurs que dans les Pays- Bas prêchent la servilude de l'esclavage, et que Ton pronnonce. Le tuneo Danaos se présentera naturellement a l'esprit de chacun. Nous avons écrit ces mots pour lés libéraux français, les seuls dont l'opinion' nons impoVté en vertu de nos principes; quant aux comtes, marquis, barons, curés et vicaires, nos libéraux indigènes, la Quotidienne et la Gazette soutien-* mut assez leur cause en- France. Tout plaidoyer pour eux ne saurait donc être notre affaire mais qui pourra jamais raisonnablement croire Paris que Mont—Rouge ait passé la frontière, pour dé fendre la liberté dans les Pays-Bas?... Jour, de G and. A [n os les Jeunes Siamois et la Fille Bicéphalevoici venir les journaux fia ç.us ou du ait que le gobe-inouoh sme soit une anomalie endemique cher dus voisins ,qui nous annoncent les tbnfans Tricephales de Hiaihrn et de Lyon!... Le premier fait, emaue d'une souice qui nous paraissait au moins, insolite sinou apociyphe. est formelle ment démenti pat le Gorinchemsche Courant Gazette ue Gorcum Il pourrait bien en ètie de même de la naissance du Tri< éphnle L.yonnais. Quoi qu'il en soitune teuiile fiauçaise, mieux avisée que ces consœurs, disait dernièrementdans une heureuse saillie, «que, si cette manie de production d'en fans bicéphales et tricephales se propageait on n'oserait, bientôt plus se roontici dans les rues, avectme seule tète. IVtus«jouterons que nombre de personnes ne gagneraient rieu au change Une ordonnance du roi de France, en date du t> janvier convoque les chambres des députés, pour le 2 mars prochain. V. ce que nôus rapportons au sujet de l'ouverture du parlement de la Grande-Bretagne b'il faut en croire le B<lge M. le pro fi*ss<-ui Baron rentre la ledaction de la Gazette des Pays Bas qu'il paraissait avoii abandonnée, serait l'auteui d S scènes contemporainespubliées, dans cette feuille pour déverser le ^ridicule sur l'Union, les pétitionnaires, etc. Le nombre des candidats l'évèclié de Bruges, que mentionnent nos,divers joui naux s est deju cousideiablemcut augmenté: outig M. Bonckaprt, curé dé Sl-Martîn et doyen, Ypres cité, d'abord, par le Courrier de f Escaut, on nomme encore outre m\j jeS vicaiies-généiaux de Liège et de Tournai MM. les curés primaires ,doyeus, de Bruges JNanuir, etc. -- On lit dans la Gazette des Pays Bas', Une lot répressive sur la pressepuisque celle qui existe est insuffisante, est donc devenue malheureusement indispensable, par la faute même de c<uv qui ont abusé d'une loi trop iibeiale, en sans égale, en Europe, en matière de délits de la presse.» Une grave question s'élève ici On connaît le langage des écrivains ministériels: les uns sout payés pour dire qu'il faut mettre, la naiion, la camisole de forcequ'il fant mu seler les Belges comme des chiensd'antres se livrent, contre leurs adversaires, des invec tives dont le cynisme et la brutalité n'ont d'antécedens chez aucuu peujile civilisé, et ce né sont point les seuls cosaques du ministé- rialisme qui se [lermettenl de si condamnables exces. ftous voyons une feuille, dont la polé miquepour être sans bonne-foin'avait, au moius, pas été jusqu'ici, sans decencela Gazette des Pays-Basorgane immédiat et haaiemenl avoué de nosExcellences, descendre depuis peu, se faire l'echo des jilus plaies calomnies du setvilisme provincial. Et c'est un pareil gouvernement qui 11e rougit pas de repiucber, a la presse indépendante, des excès qui, lussent-ils réels, n'auraient encore été piovoques que par lui, et par lui seul Catholique. Nous citons mais seulement pour le dé menti!le non sens qui s'est glissé dans un jouirial français la Gazette de Franee d« venditdi. Suivent ce fesji ctable témoignage, il existe, i'niis, un comité directeurdoul le but seiait la icgeueiaiiou des nations de l'Eu- lojie. Ce comité directeur a un sous-comilé fourni, pai la Grande-Bretagne, comme con- tuigi ni de laiens et d'industrie, dans la personne de trois mtmbiesdela chambre des communes, et de i'éc. iva.n bien connu d'un pamphlet ré cemment publié On suppose que les sénateurs anglais désignés sont loid Falmri ton M. VV. f loi ton, et il F. 1 liompson. L'aune personne esLpiopublenie.nl M. Gully Kinglit II n'y a pas un mol de viai dans la pai Ut* anglaise de l'histoire, et nous basaiderons de due qu'on peut, eu toute sûieté, avoir la même opinion de ta jiartie continentale. - Courrier. La Gazette soutient aussi qu'une scission, a eu heudepuis le 6 janvier, painu les rédac-" içursdu Constitutionnel, et que c'est par suite Ue cette scission, que le National, a paru. Ou preleud que les rédacteurs du Constitu tionnel oui fait tous leurs efforts, pour retenir, dans leur sein, des collègues jilus jeunes et plus ardens. Ce n'est pas que le nouveau jour nal secaite des principes de l'ancien*, c'est le uieiue système, le même but; mais ce n'est plu» la jiolitique habile qui contenait tous cet desseins dans la ligne parlementaire: c'est l im patience hbeiale qui a pievaln. Hpies avoir dit que le Constitutionnel comme le Nationals'eriient aujourd'hui point ae subsides elle euede ce dernier cotre aulie, la phrase suivante: ^ous tâcherons de faite entendre la Gazetteque tefuser 1 impôt, c'est préci- seine nt avoir l'intentionà laquelle elle semble ne pouvoir croire: l'intention de suspendre le gouvernement plutôt que de le laisser (•exercer par ceilames jrersonues Un j< une médecinqui exécute, en ce moment, un voyage scientifique eu Italie, M. Bierie de Boismonl, constate qu'à Gènes ou 2,000 personnes sont mortes récemment de la petite-verole, aucun iu lividu vacciné n a suc combe. On lit. dans la Gazette des Cultes, que le K. P. Buothaaud'Amsterdam geuetal ces

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2