jésuitesest en voyage. On dit qu'il est allé
Vienue, et que, de ta, il doit Se rendre Pans.
- Une des questions les plus célèbres de
droit civil est celle de savoir si la loi du 17 ni
vôse an 1 1, a aboli les gains de survie, attri
bués l'é|>oiu survivant, par les anciennes
coutumes? Merlin dit: ouiDaniels dit: non\
les cours de cassation de France et de Liege
Ont suivi l'opinion de Merlin la cour de c-im-
3,)lion de Bruxelles a adopté l'opinion de Da
niels. Cette double jurisprudence paraissait
fixée du moins iusqu a l'établissement de la
haute-cour, loisque le tribunal de Maastricht
adopta contre toute attente, l'opinion de Da
niels-et de la cour de Bruxelles: la cour d'ap
pel de Liège a maintenu le jugement, et son
arrêt est detëré a la cour de cassation de Liege,
3ui aura choisir entre sa propre jurispru-
ence et celle de la cour de Bruxelles. Cette
question doit intéresser un grand nombre de
familles.
- La fortune de Bolivar ne se dément pas:
le général Cordova vient de payer de sa vie,
celte levée de boucliers qu'il osait tenter sur
un sol où le libérateur n« manquait ni de par
tisans, ni de braves. Une seule balailie a sulli
et le libérateur n'a pas même juge que sa pré
sence fût nécessaire pour electriser ses troupes,
dans cette circonstance.
Dans une proclamation du général en chef
O'Learyadressée, ses soldats, sur le champ
de bataille de Sanlriano, le 17 novembre, on
trouve le paiagrap'e suivant: Ce cadavre
3ue vous voyez, à-la-fois, avec indignation et
ouleur est celui d'un enfant gâté de la for
tune le général Cordova. - La géoérosilé
du lrbéialeur l'avait élevé au plushautrang
militaire, et l'avait comble d'hontieuis. Enivré
de prospérité, il a attaqué son bienfaiteur et sa
patiie. Fuisse son sort être une leçon pour les
traîtres et 1rs ingrats! Puisse votre conduite
servir d'exemple aux lideles sei vileurs de la
Colomb e
- MM. les membres composant le bureau de
l'Académie française ont eu rhounetir de pré
senter au roien audience particulière, MM.
Arntfull et Etienne, et d'offrir, S. M. les
discours prononcés dans lu séance publique de
Jeur réception.
- Ou nous mande de Londres que des dépê
ches sont parties, de celte capitale, pour infor
mer le comte Capo-d'lstiias du clnux que les
grandes puissances de l'Europe ont lait du
prince Léopold de Saxe-Cobourg, pour règDer
àur la Grece. - Quotidienne, j
- Par arrêté du décembie dernier S.
M. a bien voulu agiéer un buste en marbre
blanc, de giandeur naturelle, execute par sou
statuaiie M. Codecharlequi lui en avait fait
hommage. 11 représente Guillaume piemier,
fondateur des Provinces-Unies; et le Roi,
voulant donner àl habile et ancien professeur,
Un témoignage de sa satisfaction, a daigne lui
accorder une gratification digue de son beau
travail, et a ordonné, eu même temps, que fe
buste du héros soit placé dans un de ses pa
lais.
*- Le nouveau ministre de l'intérieur, M. de
LaCoste. se trouve, depuis le 4 de ce mois,
La Haye pour y remplir ses fonctions.
- On avait espéré que Bruxelles auiait été
le siège du département des affaires du culte
catholique, avec d'autant plus de raisonque
le ministère de la guerre vient d'être fixéen
permanence,àLaHaye:aujourd hui.on voitavec
ëtonnemeut, dans lu Gazette d'Amsterdam.,
que la nouvelle direction pour le culte catholi
que a été installé La Haye, et y restera
provisoirement chez lions, ce mot n'est guère
rassurant: car nous avons des exemples de
provisoires qui se prolongent depuis t5 ans.
- Lorsqu ou reçut, Rousselaere, l'agréa
ble nouvelle que Mgr l'évèque allait y établir
l'école du séminaire pour les humanités, toiVe
la ville fut dans la joie les autorités et toutes
n
(3)
les personnes notables félicitèrent les profes
seurs, et le son de toutes les cloches so lit en
tendre, depuis raidijusqu'à 10 heures du soir.
- On a ri-ru le message du président des
Etats-Unis, l'ouverture ducongies. L objet
qui interesse le plus le commerce de l'Europe,
le tarif, u'est pas bien expliqué le président
ne disant pas quelle est sa résolution cet égard.
Il se contente de déclarer que le laiif n'a pas
produit l'effet qu'on en attendait.
-- I.e Constitutionnel contient le passage
suivant
a Les positions sont nettement tranc'iéis; il
faut, ou que le ministère se relire, ou que la
chambre soit dissoute M. de Poliguac essaiera,
en vain, de modifiere>uplutôtde renfoicer
son administration. Il 11'y aïml état qui puis
se soutenir un édifice dépourvu de base, et
élevé.sur le sable mouvant d'une faction.
a Toute la questiou se »eduii savoir si le
ministère ne résignera pas le pouvoir, avant
les chambres: les uns l'espèrent, et les aubes
le craignent. 11 n'y a dissentiment que sur ce
seul point, mais, dans le cas où il se résoudrait
en attendre l'ouverture, il n'existe qu'un seul
avis parmi tous les hommes doués de quelque
bon sens: c'est que i'adniiuistralion Poiiguac
tombera, des son début; ou que, si elle eu
appelle aux collèges électoraux, sa chùie,
pour être retardée, n'en sera que plus éclatan
te et plus mémorable.
- La Gazetteen reproduisant ce même
passage, fait celte observation
Ainsile ministèrequiselon les consti
tutionnels devait tomber devant les journaux,
doit tomber, aujourd'hui, avant la session,
ou bien il tombera pendant la session
ou, enfin, après la session. On voit quelle
baisse successive ont subie les espérances du
libéralisme. Où s'arrêtera cette baisse? Nous
ne sciions pas étonnés qu'avant peu, elle ne
dégénérât en une véritable panique
- On a donné; au Théâtre-Français, la
première représentation dé Clovistragédie
en 5 actes et en vers.
Quelques sifflets se sont mêlé- de nombreux
applaudissemens; mais ces dentiers ont été ona-
uunes, lorsqu'on est venu nommer >1. Le Mer
cier. Les personnes qui avait nt jugé le plus
sévèrement l'ouvrage nom pu refuser leur
tiibut d'estime l'auteur.
La scene se passe, Cologne, chez 'te roi
Sigebert. Clovis vient d'embrasser la religion
chrétienne.
Cette composition, déjà d'ancienne date, fut,
l'époque où on la présenta un acte d'oppo
sition, et eût, peut-être, été un bon ouvrage.
Clovis fit, dans le temps, ombrage Baonu-
parteet la tragédie, représentée le 7 pour
la première lois, avait pu alois être, 10111
au plusimprimée.
- On croit, vu les nombreux travaux des
sections, que la deuxiènn chambie des etals-
généraux ne reptendra ses séances, que quel
que temps après l'époque laqutll elle s'elail
ajournée.
- On vient de publier Gorcum, un nou
veau journal, intitule: Gorinchemsche Cou
rant il palaîtru deu^ tois la semaine. Le pie
mier n®qui nous est pat venu hierdit, dans le
prospectus, qu'il sera .ppyila plus .grande
pailie, consacré la politique, dans l'inieréi du
bien-être public, sans se piëter aucun jxarti.
- Selon ['indication d'un journal russe, il se
public, actuellement, dans cet empire, 67
journaux et feuilles périodiques en langue
russe, don; i!\ paraissent Pétersbourg 11
Moscou, 1 Odessa et 1 Tiflis.
- Quoi qu'on puisse dire ou penser de con
traire, de l'un ou de l'autre côte de l'eaunous
sommes convaincus qu'en fixant l'ouverture des
chambies françaises, après celle du parlement
anglais, on a eu pour butde m tire l'admi-
nisiraliuu du priuce de Poliguac a menie de
connaître le discours de notre roiet les vues
du gouveinemeni du duc de Wellington, afin
qu'il n'y ait lien qui ressemble a une diverge-o-*
Ce d'opinion entre deux hommes d eial qu on
suppose >iussi intimement lies que le pri 10e et ie
duo. On pourrait objecter que cette même in
timité doit peimettte, entre les deux gouverne-?
mens, un échange préalable des discours de
jeuis rois, aussi bien que de-leurs vues mais
nous répondrons que c\st un fanbien c onnu
que le discouis du roi est raiemenl ariéié,
avant l'ouverture du pailemenl, poui ie mettre
complètement en liaimonie avec des vins que
les eu constances peuvent taire varier jusqn au
dernier moment. - Plyht.-Hert.
- On annonce le retour, Paris, dégénérai Mu
lot,qui s'éiait rendu Lonslnnlmofib' pan olli if
ses services au giauei-seigueur, h dont l'« xpe-
rience tl biiabiieie, mieux employer®, aurai it
pu rendre de grands seivics a la cause .des
Turcs, qui, l'on doit en convenir se sont oot-
tus, dans plusieurs rencontres, avec une rare
intrépidité.
- Les dernières lettres de Corienles contre
disent positivera nt le brii.il de la inort du doc
teur i'Taucia, dictaieui du Paraguay.
Courr F> anç.
-- Un personnage politique, 'topos des
affaires de la Giece, disait d .us un salon de
Paris: a Nous avons foui ni l'argen. I les hom
mes, et l'Aiigleteiia a ton m le roi
-- Les journaux mdejx 11 dans regrettent de
ne pas connaître suflisammeni d. de La Gosle,
pour pouvou bien T. juger. Nous sentons que,
dans le moment actuel, tout le monde est dé
sireux de reiiseigiiemens sur le successeut de
M. van Gobbelsclnoy nous allons tâcher de
dire, en peu de mots, ce que nous eu savons.
Ce n'est qu Anvers que nous avons eu
l'occasion de connaître M. de La Co-ue et,
sans nous taire illusion il nous a toujours
semble Ires-jUSle, lori éclaire, excellent ad—
muiistateur mais, mieux que tout c la, fe ruie
et d'un caractère, indépendant. e n'est ni par
1 influence, lu par le désir de M. van Maaiien,
que M de La Coste a pu entrer au ministère:
du moins, rien ne poite a le oone m us,
umquem nt, par la seule volonté Ou Roi L'. n-
trée de 'M. de La Losie au mitiisleie peut ê;ie
considé-iee, selon nous,"comme un changement
total de système; Cal, d'apies ce -que nous
venons de due, il n'est pas piobable qu il dou-
ne jamais son assentiment des mesures ou
d-s actes qui pourraient comprometti,e la di-
giiile royale, bout jugement, nous iè savons,
lorsqu'il lient a taire ressoi tir les qualités jier—
sontirlles d'un liaiu-ioncliomiairepeui paiai-
tre suspect; mais nos lecteurs et nos confrères
mf penseront jamais que nous eci ivousici,
sous une autre inllu nce qu< celle de ia vçi île.
Laissons de côie le mérite personnel, et
tel minons, en disant qu< VI de La Loste était,
dans noue province, haï des intnisiei tels! dé»-
testé des hommes qui ne vivent que d abus! et
maudit par unis tes plats valets! Ces derniers
litres suffiraient, sans doute, pour rassurer nos
amis; niais attendons avec confiance et çouiage.
l'ilote.
- M de Pradt vient de tiaci 1 un i .bleau de3
avantages conquis a I humanité pendant I annee
tSar). C esti" 1 indépendance de 1 Améri
que," x° l'émancipation catholique d'Irlande;
3°, l'affiauchiss. ment de la Grèce; 4° l'otw
vertuie des Dardanelles Louslaiiii ople oe-,
viendra l'entrepôt de l'univers: la lurquieva
aborder une voie de civilisation dans laquelle
l'Egypte marche,, déjà, grands pas 5°
enfin, les progiesont continué, dans les arts,
dans les Stiences, par les découvertes et les
caravanes savantes: plus éclairées, les nations
sout devenues plus tories, et voilà ce qu, im
porte,- car la faiblesse des nations pOTte les
gouvèrnemeris aux écarts, et leur force com
mande, au motus, ia circonspection. Aius;f