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DE S. X. LE ROI
OUVERTURE
DES PORTES DE LA VILLE.
Du 16 au 5i Janvier a 6 heure»
FERMETURE
DES PORTES DE LA VILLE.
Di i<jau 3i Janvier, 5 1 Ji heai'«a.
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riYS-cis.
23 Janvier, i83a.
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IYÀL I>'YPRES'
Le iE janvier i3G8 -Assassinat Ae Pierre Ier,,
Roi de ChyprPierre Ier de la famille des Lusi-
5nan avait fait enlever par son (ils deux chiens
e chasse au chevalier Gibletce qui occasionna une
querelle entre le liU de Gihlut et le jeune prince.
Le lloi, prenant le parti de son fils, se vengea, non-
seulement sur le jeune GiUet mais encore sur sa
soeur. Les principaux de la noblesse, outrés d'indi
gnation pénétrèrent pendant la nuit dans l'appar
tement du lloiet l'assassinèrent dans son lit.
*7 1795.Prise d'Utrecht par les Français. L«
général Pichegrucommandant l'armée du Nord
profitant des fortes gelées qui rendaient praticables
Rhi
1 pinp
le passage des rivières sur la glace franchit
et le YVahal et pénètreaprès différons combats
jusqu'au cceurde la Hollande, quenepeuvent plus du
fendre les armée» anglo-Thaïlandaises. Le 17 jan
vier la brigade du général Salni prit possession
d'Utrecht, et le général Vandamnie de la ville
d'Arnhera. 18,4a de l'ère chrétienne, saint
Pierre établi sa chaire pontilicale il Home, après
l'avoir placée Antioclie quatre ans auparavant.
*701 couronnement Ju premier lloi de Prusse
Frédéric Ir, électeur de Brandebourg. '"yâ,
prise de Getrujdenberg sur les Hollandais par un
corps de l'armée française aux ordres du général
Bouneau. - 19, iSOâ. - Séance de la Convention
nationale. Thomas Payne Américain, qui avait
voté dans le jugmenL du lloi pour la réclusion
pendant la guerre et le Lmiiûssement la paix, vota
dans cette séance avec plus de force qu'aucun de
tes collègues, en faveur du sursit. Plusieurs modes
de sursis furent proposés, lbiri ère les combattit
tous, et son opinion prévalut l'assemblée rendit
un décret qui enjoignait de faire exécuter l'arrêt
porté contre le lloi dans les 24 heure». au, 17.79,
Mort de Garriek célèbre tragédien anglais, ûon
corps fut transporté avec la plus grande pompe
l'abbaye de H etsminsler sépulture ordiuaiie des
Rois de la Grande— Bretagne4 il lut déposé au pied
d'un raonuiuojsi élevé la gloire de Siiakespeur. Le
poêle était porté par qualie des plus grauds sei
gneurs de l'Angleterre. Eu France, les honneurs de
la sépulture furent refusés 4 notre immortel Molière.
211795. Prisç de Gorcuiu par l'armée du
Nord aux ordres du général Pieliegru. Le froid en
gelant les rivières et les cauanx défense* naturelles
de la Hollande, avait livré ce pays a l'invasion
des Français, lis n'eurent qu'à se présenter de
vant les forteresses, accessibles alors de tous çôtés,
pour s'en faire ouvrir les portes- Gorcurol'un
des plus forts boulevards de la Hollande, investi
le 19 janvier, ne put résister, et se rendit le 11
l'arasée française, qui en prit possession- 33
J4f7' Mort de Pharainoud, roi de» Francs
premier roi 4e Irançe selon les uns, simple général
d'armée on chel d'une société militaire selon les
autres. 1G67, fondation de l'Observatoire de Paris.
>794, prise de Rotterdam par l'armée française,
aux ordres 4u général Boneau- 1793prise
de Woerdcn par Macdonald. -23, 174»-Pris*
4 UsllfTuvUlwiSj ÎU kvllaudej £cr U» Fran^y».
i X T E I E l II.
PAYS-BAS.
Yrr.ES, s3 janvier.
L'impartialité, dont nons faisons profes
sion, lions impose le devoir, après avoir donné
les leçons d-s jownarr* unionistes, de mettre,
sons les yeux de nos lecteurs, la variante qui
suit, extraite du National n° 15
Le système de M. Aznîs triomphe et la
théorie des compensation» s'applique parmi
nous, la politique. D'une part le gouverne
ment, entraîné par le déplorable ascendant que
le parti ullramocitarn a acquisdans nos
affaires politiques, vient de supprimer officiel
lement le collège philosophique, déjà supprimé,
de fait, depuis longtemps. Ainsi, le souille em
pesté du Vatican est parvenu anéantir la
pins belle institution du siècle; celle qui devait
produire d'immenses et nobles résultats, dans
Je cours d'une seule génération. Ainsi, Rome a
prononcé, elle-même, sa ptopre condamnation.
Ses lévites doivent être igtioraus les ténèbres
seules leur conviennent: ils cesseraient d'être
les séides d'un pouvoir usurpateur de son
essence, s'ils devenaient éclairés. Rome veut
des instruraetis dociles, aveugles, passifs d<
automates sacrés, en un mot, prêts se mouvoir,
dans tous les sens agrrbien ou mal, au
moindre signal; répondre, l'appel, en
serviteurs dociles de» que le moi d'or-dre
vient du Vatican-, et c'est, il le faut rappeler,
c'est cette même Rome qui rangea, ;.u nombte
des bienheureux, le parricide Jacques Clé
ment, et tous les assassins de sa trempe.
D'autre part, le gouvernement commence,
finaletueut, déployer uue juste sévérité.
La faction en poussera les hiulemens de
la rage. Quel malheur.' Ses complices n'encom
breront plus les administrations publiques. Ses
espious ue mangeront plus le pain de l'état,
pour eu trahir les intérêts. Les bienfaits du
monarque cesseront d'encourager la félonie et
l'ingratitude. Quel scandale Les espions de
1' homme d'actionses admiraleuis et ses
disciples n'encombreront plus les bureaux
l'état sera servi par de bons citoyens le Rot
par des sujets fidèles, reconnaissaus et dévoués.
Ainsi, comme on le voit bien, il y a com
pensation: l'état avait deux partis contre lui.
L'un gagne du terrain, et l'autre en petd. Nous
encourageons, de tous nos voeux, le pouvoir
eu finirune bonne fois pour toutes avec le
parti des jacobins: qu'il persiste; qu'il continue,
jusqu'au bout, sans s inquiéter des criailleties
et des huiiemeits de ses organes. Alais qu'il se
délie ri autre parti, beaucoup plus tedouiable.
Lepirmicr n'avait cl ne pouvait avoirpour
lui, que.Ja canaille. Mais l'autre a, pour lui, les
sots et 1rs tartufes. Or, les tartufes et les sots,
c'est les trois quarts et demi du genre- humain.»
Voici un autre échantillon empnité au
même joui ual: -
On nous assure, de très-bonne part, que
quelques elt ts unionistes ont eu la taie audace
de sonder tin agent diplonutiquirffrançuis. pour
savoir si, dans le cas d'une hv^We boucliers,
et d'une rcEolte de ietti part, ils pourraient
compter sur l'appui du cabinet des Tuileries.
On ajoute qu'avant de les mettre la pot te d«
citez lui, le diplomate dont nous voulons parler,
a répondu, ces mauvais sujets, Ces traître9
la patrieque le roi de France, son souvé*
ram, voyait,avec indignation et avec douleur,
ce qui se passe, depuis un an, dans les Fays-
Bt»; qu'il gémissait des excès auxquels se
hvraientdans ce royaume, une poignée de
factieux, enhardis par une clémence sans exem
ple; et que, loin de leur accorder le moindre
appui, si son auguste allié le Roi Guillaume
avait besoin, pour les réduire en poussière, de
Ii coopération «lu toi de France, Crlui-C! Se
rait toujours prêt la lui prêter. La dépuration
de nos Catilma en bourrelet se relit a dit-On
pleine de honte et de confusion d'avoir Imsardé
une démarche non moins sotte et ridicule que
coupable. Nous ne garantissons pas les détails,
tuais la nouvelle nous vient de très-bonne
source. Ces Messieurs avaient probablement
compté sur la brochure du général baron de
Richement; c'est-à-dire, qu'ils avaient compté
sms leur hôte: ce qui arrive beaucoup plus sou
vent qu'on ne pense.
On écrit de Saïunoff, en Bessarbie, eu
date du 3 décembre: L» corps entier du général
de cavaletie, comte de Fabien, est de retour
de Rotuelie, et a repassé le Danube. Selon h-s
règletnens sanit ires, tous les soldat-, et of
ficiers ont été examinés, et aucun malade sus
pect n'a été trouvé parmi eux. Tons les baga
ges et effets, sans exception, ont été purifiés
d'après la méthode de Guiton Moi veaux. Cff
corps se compose de 7 îégimens d'infanterie, 4
régi meus de hussardset 5 compagnies d'ar
tillerie.
-- l.e Catholique mentionne une lettie dô
La Haye, dans lequelle 0.1 assure, quoique as
sez vaguementdit-il, que les mcsuii s connues
de dvsHlulious alitaient encore altcinl uu