9 membre <îrs états-gése' ra hx rêvé iu <3Tr f si supérieur dans l'aimée, ei que l'épuration ne paraît pas devoir s'arrêier la. Ou parlait d'au tres o&rHRiissûtes dedistrict,qui éprouveraient le même sort. L'ordre judiciaire même n'y échapperait pas: on assurait qu'un ahcien dé puté, procureur du Roi, n'avait pas attendu qu'on lui envoyât sa démission; et l'on regar dait, comme prochaiue, i'élimination de plu sieurs autres olliciers du ministère public. On lit, dans le Carrillon de Dunkerque un article intitulé: - Pronostic pour i83o d'où uous extrairons, entre autres passages remarquables, lessuivans, qui nous paraissent avoir été faits tout exprès pour notre royaume. Que l'on ne s'y trompe pas: d'apiès notre système constitutionnelil existe un accoid tacite entre le pouvoir qui gouverne et la na tion; c'est un contrat syoallagmalique que la charte a formé entre les deux ce contrat est un échange mutuel, qui se renouvelle tous les (10) ans, de l'impôt et des libellés publiques. L'un u'est accordeque pour la garantie de l'autre. Le budget n'est volé que sous la condition que l'on n'attentera pas ces liber tés. Mais si, contre la foi jurée, le pouvoir ve nait s'emparer de l'un, et vouloir l'autre il est certain qu'alors le pacte social serait xompu: qu'elles en seraient les conséquences Cet échange de nos libertés contre notre argent est tiop utile aux deux parties pour avoir craindre sérieusement qu'aucune dVlles y renonce. Il n'y a que des imaginations délirantes qui pourraient concevoir la possibilité d'en changer les conditions. 11 est d s hom mes qui ne veulent que la domination sans responsabilité le siecle repousse cette idée comme choquante. Nous ne voulons, nous, que la liberté et quelle liberté? celle de n'obéir qu'aux lois. Est-ce trop, pour les monceaux d'or qu'elle nous coûte? Laissez nous-tn donc .Jouir, ce pms laissez-nous libres de parler *t décrire (\>lf d'instruire et ne craignez ni houleversemensni séditions, des innocens combats que nous vous livrons: les débats de plume n'ont jamais ameuté les masses popu laires, ni engendré les guerres civiles. Cet axiôme tient du paradoxeet pourrait facilement, ce nous semble, être controverse et, voire même, rétorqué. M. Cuypeis, député la deuxième cham bre pour le Brabant septentrionala offert sa démission de bourgmestre. Son fils vient d'être destitué de la place de receveur. On nous assure que tous les enrés et vicaires pétition naires du royaume vont être privés de leurs trailemens. Certaines personnes se flattent de pousser, par ce moyen, le peuple des campagnrs a quelque excès dont les ministres se pré vaudraient. Cette satisfaction ne leur sera pas donnée. Des personnes, qu'on peut regarder comme bien instruites, assurent qu'il paraîtra au premier jourun arrêté sur l'usage de la langue française. Le Catholique. --Par arrêté royaldu 8 decemois, sont démissionnes: MM. IngenhouszLuybcn, de le f^ielleuze, commissaires de district mem bres de la seconde chambre des états-généraux) et Délia Faille d'Huyssechambellan du Eoi député; M. de Bousies major de maréchaussée, membre de la même chambre mis la disposition du département de la guerre traitement de non activité M. de Slassartdéputé, cesse de jouir du traitement annuel de 1,800 fl. comme ancien fonction naire.) 11 est inutile d'ajouter que tous ces honorables DEPUTES avaient volé CONTRE le BUDGET.... (V. le Propagateur, n°i 199.) M. Niemeczek premier acrobate de France, digue rival de hlme Sacquietc., qui vient, naguère, de signaler son brillant talent Bruxelles Gand, etc., où il a receueilii tous les suffragesse propose de donner quelques représentations dans nos murs. Des avis et des affiches indiqueront les diverses parties des Spectacle» acrobatiques. Jeudi pro- chain.28, auralieifla première representation.- Nons rendrons compte de c»-s excicices extra ordinaires dont la renommée est européenne et auxquels le seul nom de M. Niemeczek assure des succès toujours nouveaux. La Société Royale de St-Sébaslien (Ateliers sous la présidence de M. le vicomte de Carton de VVinnezeele, chambeliau de S. M etc., a assisté, en corps, le 20, l'église cathé drale de S'-Martin, une messe solennelle rhouneur de son patron. Le son du bcffioi et du carrillon or.t annoncé les cérémonies. La Société donneen outre, chaque année, un bal qui se fait remarquer par son élégance et son éclatainsi que par la franchisée! la cor dialité qui y président. Communiqué. V 11- -serait vivement désirer que MM. les Sociétairesdont la philanthropie est connue, n'oubliassent puint dans l'excessive rigueur de la saison,le. denier du pauvre. Do telles réunions présentent toujours l'occasion la plus opportune l'exercice d'actes spontanés de bien faisance. -- Tro's habitations ont été incendiées ces jours derniers Houlhem Flandre occi dentale. De prompls secours sont parvenus arrêter l'intensité des flammes. On a remarqué, entre autres, le respectable curé de flolîebèke ecclésiastique autant recommandable par sa bienfaisance et sa philanthropie, que par ses vertus évangéiiqucs. Ce digne pasteur, arrivé, le premier, sur les lieux a déployé un dévoue ment un courage au dessus de tout éloge. Lesbâtimens n'étaient point assurés. On lit les suivans, dans le Catholique (n® 20) «D'après les journaux hollandais, et des let tres de La Haye, le nombre des députés desti tués est, déjà, de ONZE. On nomme, entre autres M. de Roisin. La Gazette des Pays-Basau lieu de justifier les destitution#, l'exemple des autres feuilles ministérielles publié, le 18, des Réverries politiques. Les réalités embarrassent la Gazette. Elle prend le paiti de RÊVER.-Le Journal de Luxem bourg se plaint de ce que les droitsdéjà exorbitans, sur les xini indigènes sont augmen tés de 28 p. o/o. Il est bien temps d'en parler!... C'est par erreur que le Journal de la Belgique v. ci-après a vu un redressement de g'ief, dans l'an été du 24 décembre Cet î.rrèlé ne s'applique qu'aux vacatures extraor dinaires et le renouvellement triennal est maintenu pour les cas ordinaires. Art. 22 des règlemcris sur les régences, en opposi tion formelle avec l'art. 184 d6 H fonda mentale. - M. de Chateaubriand vient de suivre l'exemple de M. de Vatismenil, en se retirant de la société des Bonnes-Lettres. -- 11 y a eu, le 18, en cette ville, 1111 concert d'amateursau bénéfice des pauvres: c'était la salle du Coucert. 11 nous est revenu que des connaisseurs, dilettanti dillicilesavaient trouvé ce concert au dessous du médiocre. Nous ferons observer, notre tour, que, là où la bienfaisance la philanthropie domine l'exécution musicale ne doit jamais être regar dée que comme une œuvre secondaire: partant, jugée comme telle. Nous engageons MM. les amateurs de. musique renouveler sou vent, dans ce louable butleurs concerts ou soirées musicalesquels qu'ils soient. Les journaux sont remplis de détails sur l'intensité du froid: la rigueur de l'hiver se fait, sur-tout, ressentir aux points sud et nord. L'ordre des avocats de Liège vient d'adresser une pétition la seconde ohambre des états-généraux. Le barreau liégois réclame des lois en remplacement des règlemens d'administration publique en d'auires ter mes: La coordonnation de h loi du 22 ventôse, an 12, du décret impérial, du i4 dé cembre, 1810, et de la loi du 18 avril, 1827; et, sur-toutl'exécution de l'article 1042 du code de procédure. Ce document, remarquable par la noblessela convenance, la fermeté du style se fait encore distinguer en ce qu'j] traite d'un des objets d'orbe public les pl^ importans. Nous reviendrons sur celte pt, tilion, pour peu que l'espace nous le permette Aux destitutions, vont succéder les pro. motions et décorations. Des lettres de La Hay{ annoncent la collation de croix du Lion-Bel gique diveises personnes de la Flaudre orientale. Catholique. M. de Brouckère a envoyé, S. M., jj démission de commandant de la garda urbaine, et celle de capitaine des chasses, etc. f Courrier des Pays-Bas. On a fait circuler, tort le bruit de U de'mission du gouverneur de Liège,M.Saiidberg, Jusqu'à ce jour, rien n'annonce qu'il doive quittersodgouvernement. -(C, de la Meuse.) Voici quelques réflexions du Journal de la Belgique, sur l'arrêté dur 1 décembre, propos de diverses correspondances r- «La contexture de l'arrêté, ni les principes de législation ne sont guère propres confir mer les assertions du correspondant. D'abord, l'arrêté commence par donnerpour motif, les délibérations récentes des budgets,- en second lieu, si le gouvernement eût désiré de ne plus voir arriverla deuxième chambre, des fonctionnaires en exercice, non plus que des anciens administrateurs qui jouissent de leurs droits la pension l'ordonnance eût porté que, pour le futur, les citoyens qui se trouvent dans ces deux catégories de vaient refuser l'éminente fonction de député, ou bien renoncer leur emploi ou pension, si, toutefois, on peut légalement supprimer une pension, pour un motif de cette nature. Alors, l'arrêté 11e passant plus pour être l'effet d'uu dépit, et dégagé de rétroactivité, tout le monde y eût applaudi, comme une mesure vraiment libérale. Le conseil du district d'Emdsiedleu a offert trente napoléons M. le docteur Klau- ser, de Zurich, qui a plaidé, pour cette com mune, contre le couvent d'Emsiedlen, dan* le fameux procès qu'elle vient de gagner. M, Kiauser a refusé toute récompense pour le ser vice qu'il a rendu, parce que, dit sa lettre, il a vu, dans cette cause, non pas un procès ordinaire; mais une lutte entre la lumière et les lénebres. Voici quelques passages du charitable Apostolique sur M. de Peyronnets et con sorts - Et comment ne scrait-on pas saisi d'indi-1 gnation, en entendant M. de Peyronnet, qui se dit catholique, assimiler, nos églises, les temples de l'apostatde l'ivrogne et inces tueux Lutherles prêches du sodomite Cal- vin Les Peyronnet, les Villèle, les Frayssinous, les Feutrier, les Corbière, les Martignacles Châteaubriaud, et beaucoup d'autres qui ont passé au ministère, n'ont eu d'putre but, que de remplir leurs coffres; d'accumuler, sur leurs tètes, les dignités, les hommes, et de satisfaire ainsi leur ambition: quelques-uns même, leur libertinage. Tant que les rois de la terre se serviront de pareils honneurs, les affaires de l'état iront, de mal en pisjusqu'au moment qui doit amener la deruiere catastrophe l'ex périence le prouverons les jours. Pour faire le bienil faut n'employer que de vrais catho liques, parce que TOUTE PUISSANCE VIENT DE DIEU, et que DIEU NE DON- x\E POINT LA PUISSANCE AUX HOM MES QUI NE LE CONNAISSENT POINT, ou qui NE LE SERVENT POINT FIDÈLE MENT, et avec courage et persévérances On est toujours d'avis que la Porte cédera Kars la Russie, et que le comte Orloffa ou vert, Constantinople, des négociations ce sujet. - Kars est une ville de 3o,ooo âmes, avec un château-fort: elle est 5o lieues d'Er- zérum. Ou paile d'une propositiou qui aurait et#

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2