faite, an grand-seigneur, touchant la cession de la Palestine. -Le bruit estgénéralemcnt accrédité àNapoli de Homanie, qu a l'avènement dn souverain de la Grèce, le poste important de chancelier d'é tat sera crée, et qu'il sera offert au comte Capo- d'istrias; et qu'à défaut d'acceptation, cette charge sera couférée au prince Démétrius Yp- silauti. On dit que M. de Polignac a fait sonder les dispositions du pacha d'Egypte, l'égard de Jérusalem, et tout permet,au prince-prési dent, d'espérer que Méhémet ne s'opposera point ce que la France se rende maîtresse du royaume de Godefroi de Bouil'on. On écrit de Vienne, 3 janvier: On est toujoursassez inquiet des brui ts qui ont couru, ici, sur le mécontentement de diverses provinces italiennes. On parle d'ordres qui auraient été expédiés, par le cabinet, pour faire cesser ces inquiétudes. La révolte de l'Asie mineure a éclaté, de nouveau, avec plus de violence qu'auparavant: on craint de grands excès, et même une attaque contre Smyrne. Le seule chose qui puisse, dans ce moment, être avantageuse la Porte, c'est l'arrivée de plusieurs bâtimens de guerre, atten dus d'Alexandrie, et qui ont déjà été dirigés sur Smyrne. L« retour de ces bâtimens indique ou un changement dans le système politique du vice-roi, ou une grande circonspection dans ses entreprises. Les dernièresnouvelles du Levant reçues, Maltela fin de novembre, porteul que l'a miral sir Pulteney Malcolm allait se rendre, du golfe de Smyrne, en Grèce, pour y conférer, avec le présidentle comte Heyden et M. Daw- lins, sur les affaires de ce pays. D'après des nouvelles ultérieures, l'amiral était Eginc, et comptait arriver, àCorfou, vers Noël. Le Courrier se livre dilFérenles réfle xions sur les relations intimes qui ont, autrefois, existé entre l'Angleterre et le Portugal, et sur .la position irrégulière dans laquelle ces pays se trouvent maintenant. On lit dans le NationalLa société Tyfide-toile Ciel i aidera, qvii correspond avec un grand nombre d'électeurs dans les dé- partemens, vient d'adresser, ses correspon dais, une circulaire dans laquelle la situation présente des affaires publiques est fort bien in diquée. Ce court résumé est suivi de l'avertis sement de se tenir piêt une nouvelle éleclioti des députés, eu cas de dissolution de la cham bre actuelle. Mensonges de la \ournée.-Le Consti tutionnel: c< Ions les préfets ont été invités donner avis, M. le ministre de l intéi leur, du départ de MM, les députés; et, de son côté, la police a reçu l'ordre de faire connaître Sur le champ, l'autorité, leur arrivée Par is. «C estau débotté même, qu'on les entourede compères, de courtiers et de messagers de la propagande congrégnnistc. -- 11 s'était élevé beaucoup de plaintes, re latives au complément des collèges électoraux, d après le règlement pour l'administration des vides, qui était en opposition raauifeste l'art. i34 de la loi fondamentale: un arrêt royaldu a4 décembre dernier, statue que les places va cantes, dans les collèges électoraux des villes auxquelles il n'était pourvu que tous les trois ans,serontdésormais, remplies, chaque année. Ainsivoilà encore un grief, doul il n'est plus question non plus que de celui des inca pacités, etc. Mais comment se fait-il qu'à cha- ue fois qu on ôle, de la liste, un ancien sujet e mécontentement, on y place, de suite, un ou deux nouveaux articles, qui, soudain, font changer les «pplaudissemens de reconnais sance en de douloureuses impressions Tels sont 1 arrêté des destitutions, du 8 du courant, 1 arrêté Brugmans, les circulaires pour l'a doption de cerraius, etc., etc. I 5 ISe dirait-on pas qu un mauvais génie est toujours prêt unèter les progrès du bien? Il y a plus de dix ans qu'un député, alors zélé défenseur de nos droits,s'écriait, dans l'assem blée de L. N. P., l'hôtel de ville de Brux< lies, qu'une maiu invisible paralysaitchez nous tout ce qu'on voulait faire de bon, et empirait ce que nous avions de mai. On voit que, sous ce premier rapport, les choses n'ont pas encore changé. J de la Belg. Quelques feuilles du matin ont avancé que, si le prince Léopold était élu roi de Grèce, par l'unanimité des puissances alliées, l'Angle terre serait chargée de le maintenir dans son nouveau rang,eL dans ses prérogatives, atten du que le monarque doit avoir cœur les droits et la dignité de son gendre. La Grèce sera, dit-on, un nouveau Hanovre. Le Globe and Traveller combat ceS assertions et sou tient que les relations de famille, entre le roi et le prince Léopold, ne sauraient imposer aucune obligation la nation. La feuille commercialeMercure de Bruxelles, donne, dans son dernier numéro, une revue du commerce d'Amsterdam pendant i829-,on y remarque,l'article céréalesque le froment, qui valait 11. içpnu commet,ce rnent de 1826, était coté fl. 44° 1 l'époque correspondante, en 182g: la hausse a doue été de fl. 34Ô, dans l'espace de 3 ans. L'évêque de Limoges vient d'adresser, au clergé de son diocèse, une instruction pasto rale, sur la nécessité d'instruire les peuples, qui se fait remarquer par l'onçliou et la plus pieuse sollitude. rc Instruisez les enfans, s'écrie ce prélat instruisez les jeunes-gens qui ont été négligés dans leurs première années. Instruisez les vieil- larasqui n'ont jamais connu les vérités chrétien nes; instruisez les maîtres d'écolesuivant le droit imprescriptible qu'aucune puissance ne peut nous ravir, afin que ces instituteurs de la jeuuesse lui enseignent, avec les élémens des sciences, les élémens bien plus utiles delà religion chrétienne. Faites-vous tout tous pour gaguer tout le monde J.-G. Proportion nez vos insti uclious la capacité, aux besoins, l'âge des fidèles auxquels vous les adiessez. Auprès de tous, il faut user des ménageniens qu'inspire la chaiité, des piécautious qu'exige la prudence. li se trouve, Lille, un chimisteM. Kuhlmanlequel prétend que les bleds et farines contiennent naturellement des traces de cuivre. Il en évalue la quantité, recueillie, dans quinze essais, sur diverses farines, a une partie sur 80,000 100,000. Le a5 novembre, on a élevé, Baltimo re, la statue colossale de Washington, sui son piédestal. Ce spectacle avait attire, un concours extraordinaire de personnes, de tous les rangs. Cette statue pèse 36,960 livres. - L'étoile du cardinal Albani commence a pâlir: il n'obsède plus le saint-père par d'im portunes assiduités. Le souverain-pontife dési re lui-même s'affranchir de celte obsession. Les jésuites, toujours en faveur sous le secrétaire d'état, sont, cependant, moins puissans, parce que les légations ne subissent plus l'influence passive du premier ministre, et que les card.- iégats suspendent, dans leur juridiction, l'exécu tion mesures de la secrétairerie d'état qui leur semblent contraires aux intérêts et aux vœux des peuples qu'ils administrent. -- Don Miguel vient, par décret d'abolir, le corps des légione nationalessorte de garde urbaine de Lisbonne, dont l'attachement sa royale cause ne lui pai aissait point suffisamment prouvé. Les légions, composées d'hommes de toutes les classes, avaient été instituées, par Jean VI, l'époque où les troupes françaises menacèrent le Portugal d'une invasion. O11 assure que, non-seulement la Russie u'ascédera pas aux demandes de lord Welling ton, au sujet du roi de la Grèce; mais qu'elle exigera que les Grecs aient le droit, de choisir, eux-mêmes, l'homme qui doit présider leurs destinées, et que d-s assemblées générales des principales villes de J'HeUade seront'chargées de cette décision. Cette mesure a porte ie iiou- ble dans le cabinet anglais. D On prétend aussi <;ue le prince Liéven a Annonce la prochaine ariivée d'une iepoi.se décisive l'égard de la Grèce, et que, pioba- bicmeni, elle ne sera pas telle que pouiraient la désirer l'Angleterre <1 l'Autriche: ainsi, l'on est nresque certain que le dnc <le W eiling- tou recevia un Second echtc dans i Oiicnt. Pour le momentM de Peyronnet n'en trera point dans ie conseil; c'est le journal de l'administration déplorable qui nous l'annonce: il 11c veut poiut compliquer la situation actuel le, ni la compromettre. Compromettre la situa tion de M. de Polignac! elle est si puissante, cette situation: elle peut faire tant de grandes choses, ail profit de la monarchie constitution nelle et de la liberté! La Fie de tord Byron, pnr T. Moore, qui était si impatiemment attendue, vient d êire publiée, et les journaux eu font d'amples extraits. Sous le titre de Notice, M. Moore a su réu nir tout ce qui peut composer les mémoire» bibiogi apliiques les plus sédnisans; mais le ca ractère le plus remarquable de cet ouvrage est la nouveauté du genre qu'a adopte Th. Moore dans son style. Ici, tout est simplement écrit, tout est dit sans prétention: on sait, de reste, de quoi est capable un écrivain aussi distingué que lui. L'importante question de savoir si l'im primeur peut être forcé d'imprimer un journal, va être incessamment soumise la cour royale de Paris. M. Durand, imprimeur, Chartres, a appelé du jugement renducontre luipar le tribunal de. cette ville. On assure que M* llennequin sera chargé de soutenir l'appel et AD Barlhe, le bien-jugé des premiers juges. Il paraît que l'on pourra bientôt intro duire la nouvelle policedans les quartiei s de Londres qui avaient manifesté la plus grande aversion pour cette innovation. Les heureux effets qu'elle a produitsdans les quartiers où elle a été établie d'abord, en ont fait sentir l'utilité. - Courrier -■ Le Morning-Chronicle annonce que le prince Léopoirl a refusé la souveraineté de la Grèce. Ou lit dans le Times- «Quelques-uns de nos confrères font toutrs sortes de conjectures sur lés fréquentes assem blées de cabinet qui se tiennent actuellement. S'ils voulaient consulter la fiiière de leurs pro pres journaux, lis trouveraient que l'on tient babitiiellemen' des conseils de cabinet, presque tous les jourpendant trois semaines, au moins, avant la convocation du parlement. -- Le Courrier a reçu des nouvelles d'Ir lande qui confirment que la situation de ce royaume s'est beaucoup améliorée, depuis l'émancipation: elles ajoutent, en Outre, que la popularité de M. O'Connell devient insigni fiante et que son projet contre 1 Union est ouvertement tourné eu ridicule par les uns, et vu, avec indifférence, par les autres, même parmi ceux qui lui étaient le plus dévoués autrefois. Des nouvelles de Lisbonne annoncent quo don Miguel était sur le point de rappeler sna favori, le barbier Pirès.— Sun. Décidément ce n'est point le projet mili taire, le projet raisonnable, c'est le projet extravangant qui aura la préférence, pouc obtenir satisfaction du dey d'Alger, M. le prince de Polignac semble lui direen dési gnant le pacha d'Egypte, comme M. de Pour— ccauguac, en montrant Sbrigani: Lorsqu'onr.ycv La suite au nprochain

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3