1 Ure lettre des Pays-Bas contient les «délaiF sultans.: - Linéiques amis des coups d'état avaient fait couiii le bruit que, si le budget des Pays- Bas «tait refuse, ioy,o«u Prussiens et 4°>ooo Anglais devaient entrer dan* ce royaiuiie; et, <lelùobserver la marcha des affaires de la F.auce. Le budget dis recettes, c'est due, l'impôt, a «te refusé par la deuxième chambre di s «lats-généraux etau lieu d'un coup d'état, des le surlendemainle ministre des finances du Boi est venu apporterla cham bre,un projet de loi transitoire dont la princi pale disposition est la suppression de l'impôt moulurecumuler du r" jauvier, rb3o. Le gouvernement a fait toutes lis concessions possibles pour le moment: le ministre a effet t toutes les explications désirables, et celte con descendance a beaucoup adouci la formidable opposition qui s'augmentait de jour en jour. - Le correspsndanl bruxellois ne paraît pas trop bien informé.... mais c'était la date du 4 janvier.... depuis.... On suppléera notre réticence. LSEcho du Nord M. le comte de Bnynevalambassadeur de France Vienne, y est arrivé, le 7 de ce mois. -Le quartier-général deM.leF -M. comte Dié- Lilsclise trouve, depuis le3ouovetnb., Burgus. 11 y a des paris, Londres, que le prince Léopold ne sera point ro ide la Grèce. -Le Temps continue de traiter le ministère, comme condamné une iupuissance absolue, et une chute inévitable. Les autres feuilles Iibe'rales redoublent aussi leuis attaques contre le ministère, qu'elles vou- diaient toute fotee, renverser. Dans ce con flit où l'on en veut, plutôt, aux hommes qu'à leurs actes, la Gazelle tient tète aux assail'ans. Plus le moment du combat approche, dil- clle, plus la faction redouble d'asiuce et d'au dace. Elle voudrait pouvoir épouvanterde ses fureurs, ceux qu'elle n'aurait pu aveugler par ses sophisraes. Elle prétend que le nombre des personnes qui ont signé les listes d'associations, pour le refus d'impôt, ne s'élève pas plus de 1,200, et que c'est la le motif pour lequel les journaux libéraux n'ont pas publié les listes des signa taires. --'On annonce la réimpression des chroni ques des premiers siècles de la Belgique, par Marc van Varuewyk, sous le titre a Histoire du Belgis L'auteur de cette traduction, membre dis tingué du barreau de Bruges, s'occupe aussi d'une traduction de Meyer. Du succès de la pp mière entreprise dépendra la publication de la seconde. ('.es ou-, rages feront suite la collection d'oùviâges inédits sur l'histoire de iu Belgique, publies par 01 die du Hoi. Depuis un jour ou deux le bruit'eireu- l'aildans cette ville que nolie honorable dé puté M. de Brouckere, offriialt, au gou vernement sa démission des pl ces de com mandant de la garde commun,, e, d'à ijoint— lioutvester, et de régent des prisons. Nous apprêtionsaujourd'hui, que M. de Brouckere a effectivement demande celle ta pie démission. Le motif de celte conduite patriotique est patent. Adversaire né d'un ministère qui ne rougit plus d'avouer le but auquel il teud ni d'employer tous les moyens que conseille un système arrêté de despotisme, membre des [dus zélés de l'opposition qui a déclaré une guerre mort au ministère, M. de Brouckère devait cesser d'élte fonctionnaire du gouvernement. Il aura senti cette conséquence et elle a été suivie immédiatement d'une résolution qui, es pérons-nous trouvera de nombreux imita teurset qui apprendra, au gouvernement, qu'il est des homnus qui méprisent ses la- 2 vrorsquand elles sont le prix du sacrifice de leur entière tndépeudanceou de la sévère observance de leurs principes. v L'Eclair. -- Uu long cri de réprobation s'éleve, de tontes parts, contre noire ministère: jamais l'opinion publique ne stsl soulevée contre lui plus unanime et plus menaçante. Dans les salons et dans les lieux publies tous pronon cent analherne contre les conseillers déplora bles qui ont provoqué l'arrêté de destitution. Mais ce n'est pas seulement daus les réunions nombreuses que l'indiguation s'exhale: par tout où deux hommes se rencontrentcroyez qu'ils s'entretiennent de cet acte de vengean ce et qu'ils ne se fout faute pour le qualifier des épiphetes les plus flétrissantes. Grâce au cieldans toute la Belgique le ministère n'en tendra que deux ou troix voix salariées qui le félicitent; et il sait quel prix il doit mettre de tels eloges. On écrit d'Allemagne: Depuis dix jours, on remarque une extrê me activité dans l'échange des courriers entre les grands cabinets du continent. Les person nes les mieux instruites ou les plus clairvoy antes, assurent que cette correspondance ex- traotdiilaire a, pour objets, cet laines mesures militaires, qui pourraient être prises,dans le cas oit certains évènemens viendraient se ré aliser dans l'Europe occidentale. Quelques-uns croietit, pourtant, qu'il ne s'agit que du rè glement péftnilif de l'aflaiie de la Grèce; mais cette opinion semble moins probable que la première, parce que l'ou voit presque, tous les cabiuels contracter des emprunts: ce qui n'arrive jamais, sans qu'ils aient iutenlion de faiie quelques dépenses extraordinaires. c Messager. On assure que de nouvelles concessions, relatives l'usage de la langue française, seront bientôt arrêtées. Sans rien garantira cet é#aîd, nous croyons tenir celle nouvelle de très-bon ne source. Le National. -- Ou élève, Florence, un monument ma gnifique au Dante. C'est uu céuotapheau- dessus duquel est placée la statue du poete il est représenté assis daus un fauteuil la tète appuyée sur sa m^in droite. Deux figures sont auprès de lui. L'une est VItalie, debout, tenant, d'une main un sceptre a 1 antique et étendant l'autre vers le poète, comme pour montrer l'itisci ipiion qui est sur le cenotaphe Onorate l'aliissimo poêla. De l'autre côté la gauche, est la Tocsie, penchée sur le livre ouveel de la Divine Comédiaet tenant, dans sa main gauche une couronne de laurier. Le monument doit être découvertdans les derniers jours de janvier. L'échange de courrier s, entre Constanti- nopie Londres et Paris est de nouveau fort actif on s'attend donc appiendre sous peu dei résultats importans et l'on croiten gé néral que la Porte reconnaîtra la Grèce ties- procbaincinent. On assure que la Quotidienne vient d'elle acheté par M. Ferdinand Berlhier.-^Dé menti par elle. l Constitutionnel. 1— 11 paraît qu'on procédé, en Irlande, au désarmement des paysans: car Es journaux de ce pays disent que plusieurs armes avaient été remises, aux autorités, dans les environs de 1 ipperay, et que trois fermiers avaient été con damnés, récemment, trois mois d'emprison nement, pour avoir été trouvés en possession d'armes feu. M. O Connell a adressé, aux électeurs de Clare, une longue lettre, dans laquelle il énu- inere les divers griets dont il demandera le re dressement, la session prochaine. - Le rédacteur du Courrier île la Moselle, mis en cause, au sujet de l'associatiou pour le refus de l'impôt, vient d'être acquitté par la cour royale de Mt tz. Treize foibans étaient dans les prisons de Cadix. Dix ont été condamnés la peine capitale; et les autres, diverses peines. Le capitaine de ces flibustiers a été condamné être traîné, daus un panier, sur uu âne, depuis la prison, jus qu'au pied du gibet, où il seia pendu eten suite ecarlelé. La correspondance du célèbre acteur Da vid Garrick vient d'être imprimée, Londres, d'après les lettres originales. On sait que ce grand artiste était lié, d amitié, avec ltshommes les plus distingués de son temps, comme lord Chatam, Buike, Hume, Gibbon, Franklin, «te. Dans l'Italie septentrionale, on a saisi un almauach,à cause qu'il s'y trouvait quelques vêts sur le duc de Heiclistadl, lils de Napoléon. 11 a paru, dans un journal périodique, Foreing Quaterly Review, qui se publie en Angleterre, un article très-remarquable sur les négociations qui ont eu lieu par rapporlaux af- laites de la Grece. Les jrrojets de loi qui restent eu discus sion, la deuxième chambre sont les suivans; La proposition de M. le baron de Sécus; Le code de procédure criminelle, dont dé pend l'époque de l'organisation judiciaire; La classification des tribunaux de canton et d'arrondissement, i'égard des traitemeus des juges; La loi sur l'instruction publique; Celle sur la presse. La proposition de M. Barthélémy; Les changemetisau tarit des dtoits d'entrée, de sortie et de trausit; Les lois sur le mode de perception de l'im pôt sur le sel, le vin, l'eau de vie indigène et étrangèrela bierrele inaigre et le sucre; La loi sur l'impôt personnel; El, finalement, une loi sur les patentes. Nous tenons de bonne source que M. Maybaum, chanoine du chapitre de Cologne, est désigné pour le siège épiscopal d'Amsterdam. J. de Luxembourg. Un habitant d'Amsterdam a fait, en fa veur des indigens, un don de do lasles de sei gle, jiouvanl être évalués de 5 6,000 florins. On ignore le nom de ce générerx donateur, qui paraît avoir pris ses nmsuies, pour rester in connu. La curiosité esl vivement piquée par l'an nonce d'un ouvrage qui doit paraître sous peu, intitulé; le Nord et le Midi, Statistique de la Répartition des Charges et des ^4 vanta- ges aux Pays-Bas. Le baron de Miiflling esl parti de Constan- tinople, pour instruire personnellement S. M. l'empereur de la situation de la Porte, et de I état des affaires dans cet empire. -- On avait déjà arrêtéen conseil de minis tres, que plusieurs généraux commandant di verses provinces permuteraient entre eux. Celte mesure fut agreableà bien des gens; sur tout, parce que le comte d'Espagne demeurait Madrid, comme général en chef de la garde royale, cl que la Catalogne serait ainsi délivrée de ce fléau. Mais on est r evenu sur ces disposi tions; et les choses restent, quanta présent, comme elles sont. -- On dit que le gouvernement espagnol esl décidé euvoyer une seconde expédition eu Amérique. On va jusqu'à designer le marquis de Las Amariilas, comme devant en avoir le commandement; mais d'autres personnes pié- tendeut que ce sera le général Cruz qui sera chargédediriger eu chef cette expédition,parce qu'elles ont entendu le roi dire, lorsqu'il apprit la déroute de Barradas: Cria ne serait point arrivé, si j'avais pu envoyet,au moins, 1 3,000 hommes, sous le commandement du général Cruz. On lit dans le Star- Nous apprenons que le roi, loin de jouir de l'étal de santé dont parlent les circulai: es de cour, a été saigné, plusieuis fois, la semaine

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2