importance ave la plis grande impartialité de jugement, il n'y dans .a nouvelle comrai- sion, a l'exception de M. le ministre-président, aucun <leî membres de celle qui avait fuit la rédaction <-u nouveau plan. On écrit de Lisbonne, 12 janvier*. - l'eu d'instaos avant de rendre le dernier soupir, la reine de Portugal refusa obstinément de recevoir le viatique, afin de ue pas latre connaître ses ennemis, l elal dangereux où elle se trouvait. - Démenti.) Le comte de Bastos, ministre d'état, et le favori iuthiiede la défunte reine, s'est présenté, au palais, pour offrir, don Miguels< s con doléances: Ce dernier lui a fait doniiet 1 ordie du soriir du palais, ei de 11e pins y reparaître. On apprend de. Madrid iti janvier: - Il paraît que les plans financiers de M. de MéMci n'ont pas réussi. Le cierge est plus que jamais, (mieux, suiloul depuis lebiuil qui s'est répandu, ici, que le s ainl-pere, vu les circonstances ciHiques ou se trouve l'Espagne, avait permis, au roi, de disposer de quelques biens ecclésiastiques. Les peres dominicains, qm sont, de drort, les inquisiteurs d'Espagne, p.naissent deciiles a s'opposer aux ordres du Saint-pere, et prétendent que, pour autoriser la veut--des biens «-cclésias iques, il fallait que le nape c invoquât uu concile. Cependantou dit que les ministres espagnols s'occupent déjà de cette impôt taule affaire, et que l'on a formé le tableau statistique des biens ecclési isti— astiques vendre. O11 prétend même qu'une compagnie anglaise s'est formée, Cadix, pour acheter les immenses terrains que les inouïes possèdent sur les côtes de I' -f llanlique. Depuis qu elque temps on parlait, dans les premiers cercles de la capitale, de deux chiens fort inienssans, qui font, de téledes addi tions de trente chiffres, traduisent cinq on six langues, et jouent jiarfaitementl'écarté, etilie eux ou avec le public. On s'accordait dite que ces animaux curieux ne pouvaient manquer d'obtenir un giand succès a la cour. C 1 oracle s'est justifie. Appelés chez Mada me, duchesse de Berri, ils ont fait tourner toutes tes tètes. Mademoiselleen ayant appe lé un partet lui ayant demandé, l'oreille, s'il s'amusaitle matin canicll a couru cher cher ses Inities, et a écrit spirilu ellement sur le parquet: Je fais mon devoir. Au premier jour, le public parisieu sera admis a voir ces Vainqueurs «le Mouito. M Romague.si vient d'appliquer, l'étu de du fort* piano, le système de M. Jacotot qui paraît d< situe faite une révolution dans l'eus iguemeril. La nouvelle nietîi >de de M. Bomaguésr opère, dit-on, des prodiges. La truste figure, le sot tôle qu'ont joué les libéraux dans leur alliance monstiueuse avec le paru ulu amonlaina fini par soulever 1 indignationet par exciter le mépris dans l'esprit lotis ies vrais patriotes. Repousses par les apostoliques, habiles, depuis des siècles, Lrwser dédaigneusement les instruniens dont i s n'ont pins que faire, en horreur aux amis de la liberté, qu'ils oui failli de perdre par leurs excès nos jacobins en capuchon s'aperçoivent la fin, qu'ils n'ont d'autre salaire attendre de leurs coupables manœuvres, que la honte de les avoir employées, en eufans ingrats et rebelles, en mauvais sujets, et en citoyens traîtres la patrie. - y Le National.) -- Voici eu quels termes le Constitution nel annonce la suppression du collège philoso phique Le Roi des Pays Bas vient de faire une concession aux jésuit. s: la Gazette de Rot terdam journal du gouvernement hollandais, annonce que S. M. a signé un ariété qui sup- pr-m le collège philosophiquecontre l'éta blissement duquel les apostoliques belges n'a vaient cessé de fulminer. La Gazette de F ran ci rte cette nouvelle, avec uue pieuse aie- gresse. On est, maintenant, en possesion d un moyen infaillible, quoique bien simple, d teindre le feu qui se déclare dans les cheminées; c'esi a l'aide de la il. ur de soufre: ou laisse, dans le foyer, tout le bois ou le charbon qui s'y trouve, ou garnit le devant delà cheminée avec un drap mouillé, et 1 on projette, par petites poignées, la lleiir de soufiesur le leu. La vapeur sulfureuse s'éleve dans le corps de la cheuiiuée, et forme comme une soi te de manteau, impénétrable 1 air dont 1 exclu sion prive, aussitôt, l'incendie de son princi pal aliment. Ou ne saurait trop recommander ce moyeu, aussi piompt qu'etlicace. Gazette des Fays-Bas. -- La Suède a, depuis longtemps, passé pour un elal de peu d importance; elle comp tait, peine, pour quelque chose, daus les giandes assemblées euiopéennesmais, aujourd'hui, ce ne sera plus de meme: ou parle d'un traité d'alliance, offensive et défen sive, signé etilie ce pays, l'Anglelerie et le Danem.n k. Nous ue donnons par encore foi entiere ce bruit; mais nous le publions, parce qu'il nous a été commuuique par uu de nos correspondais. - Standard. -- S. M le roi de Bavière vient de publier, Passau, un ouvrage intitulé: le Désespoir et la Réconciliation d'eJdolpheexemple frappant des suites funestes de ladésemoii de la leligion de Jésus et de son église. Le livre pat ail eue peu fait pour mériter sou auteur, le line de roi-philosophe. Le Journal de Paris contient un long article, sur la suppression du collège philoso phique, dont voici quelques extraits:- Le père Roothaan a vaiucu! L'institut d'I gnace de Loyola triomphe/ Voilà le collège philosophique, de Louvaiu contre lequel les jésuitesde toute robe et de tout pays, 11e cessaient de réclamer finalement renversé. Sa trop courte existence ue passera pas inaperçue, dans l'histoire de l'éguse belge. 11 y avaitla, un geime d avenir précieux. Eu elh l il était facile d'apeicevoir dans cette Création, I idee-uiere d'un appel au futur con cile, ainsi qu'uue immanquable et prochaine extension donnée leglise d'Lirechl, aujour- dLui seule dépositaire des doctrines de Jansé- nius si lavorabies la liberté si concdtables avec la maiche piogressive des lumières. On pourrait même diie qu'elles soin indispensables au maintien du dogme d'éternité, proclamé parla loi catholique, puisque, seules, elles lui permettront de repousser l'ignoble idolâtrie du cordicolismesubstituée, depuis une soix antaine d'.miiees, par les jésuites, au vieux catholicisme, desoimais iusuliisaut au salut des vrais crpyans. Le cordicolisme n'eûtprobablement jamais eié enseigné au collège philosophique, dont la destinée semblait devoir être de faire revivre Port-Royal, et ses sévères docltines théologiques voilà pourquoi cette école me naçante n'existe plus. Quoiqu'ils aient réussi a le détruire, les jésuites ne seront satisfaits, qu'autant que 1a charrue aura passé sur le teriain où lui ce loyer de lumières et d'heléro- rodoxie. - En voici une bonne. Ce pauvre Courrier propos de sou humble valet le Belgevient nous parler de l'histoire. Ce dernier adresse les plus infâmes impertinences M. van Gob- belschroyet le Courrier des Pays-Bas prétend que l'histoire ratifiera. Mais, bonnes gens, votre histoire est toute faite. La voici, en peu de mots Le délire et la félonie enfantèrent une union monstrueuse, qui caressait la vanité d'une dou zaine de nullités bouffies de ridicule, et qui servait les vues de quelques adroits cafards. Quand les cafards n'eurent plus besoin des sotsils les prirent au colletet les jeterent la porte; et les spectateurs crièrent bravo Vous ête£ vraiment impayables avec votre histoire: croyez-vous donc que les épicieis qui achètent vos feuilles, au poids, pour en faire des cornets envoient ces cornets aux bibliothè ques, quoique vous ayez, parmi vous, uq bibliothécaire; et pensez-vous qu'on les y conserve, comme documeus historiques? 0*a en enveloppe du fromage; et, quand le froma ge est mangé, voire histoire liaitau cabine) avec le sonnet d'Oronte: sic transit gloria mundi. - Le National. Le ministère ne paraît pas avoir prévu tous les mecoutentemens que soulèverait l'ar rêté des destitutions. On la réprouve dans le Nord comme dans le Midi. Nous donnons, ci-apres, la traduction d'un art de la Gazette d'Arnhenil'une des feuilles les plus prononcées en faveur de U suprématie protestante et hollandaise. -- Nous croyons supeiflu de rapporter cet article. Le Catholique.) La séance des états-géuéraux seconde chambre où il y avaiten tout 4o mem bres préseus 3o du nord, 10 du midi), a été ajournée, de nouveau, l'assemblée n'étant pas en nombre sutlisarit pour délibérer au 29 de ce mois vembedi passé. Le baron Picbon commissaire du roi près le gouvernement d liaitiest partipouc Brestoù il va s'embarquer sur la corvette la Fofnone. Dejiuis peu on compte, Paris trois nouvelles feuilles politiques y compris la Globe qui va paraître tous les jourset grandir eu format. il paraît certain d'après une résolution prise par le ministre de la guerre que, non- seulement le projet du code pénal militaire ne sera poiut présenté la session prochaine mais que cette présentation est même ajournée indéfiniment. -- Courrier des Tribunaux. Plus on approche de l'ouverture descham- bies, plus la polémique des journaux de vient animée le point de mire des feuilles libérales est le renversement du ministère; et ce ue sont point leurs actes, ce sont L. Exc. elles- mêmes qui servent de motifs leurs ad versaires. Les deux points qui reviennent, sans cesse', sous des formes différentes, sont l'origiue de la charte et le rejet des lois financières du budget. Charte. Le National dit et redit que la charte n'est pas octroyée qu'elle est con quise qu'elle n'est pas le don de la royauté qu'elle est le prix d'une révolution. La Gazette répète, au Nationalque toute liberté, en France, vient de nos rois que toute liberté a été suspendue en France par la révolution. 11 est certain que cette constitution fut octroyée par le roi, au nom du droit mo narchique et malgré toutes les réclamations des anciens jacobins qui demandaient que cette charte lût acceptée par les assemblées primaires. Il est certain que la charte a été jurée, Reims, par Charles X, et que les mêmes révolutionnuaires qui ont rejeté le gouvernement représentatifen 8gau nom de la souveraineté du peuple; qui ont dé chiré la charte de Louis XVIII, au nom de la souveraineté du peuplerecommencent encore a mettre en question celte charte juiée par Charles X, en cherchant y introduire la souveraineté du peuple qui nous a donné l'anarchie et le dépotismes. Refus du budget. -- Le Correspondant journal sémi-periodiquequi paraît depuis |>eu, traite la question du tefus du budget. Cet article a tout l'air d'une révélation minis térielle, indiquant ce qu'on ferait, le cas échéant quoi qu'il en sou il dit que le libéra lisme se gardera bien d'accomplir cette menace, parce qu il a prévu les conséquences obligées de ce refus.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2