-- Il n'est bru!»en ville que de la mort •'.'une pauvre vieille femtue, quidit-on a été asphyxiée par le fro'd. -- Nous prendrons d'ultérieures informations sur ce déplorable événementdont, de tous nos vœux nous appelons la non confirmation (t*- I jesWtisles-aciobalessous la di rection deM. Nikmeczml, ont débuté, jeudi, la salle du spectacle. Icicomme ailleurs ils ont mérité et recueilli tous les sullrages. M. Niemeczek, sur-touta soutenu ea L;il- lante renommée. Dimanche et lundi pro chains, se renouvelleront les Exercices acro batiques de cette troupe distinguée. Il se- ailsupeillu de la recouintauder au public. AFFAIRE DE M. DE NEVE C o N T n E IL il aiSîRBa 2)2 L'abondance des matières ne nous ayant pas permis de satisfaire plutôt, notre engagement, de donner l'appui de l'arrêt de la cour su périeure de justice de Bruxelles, du 24 dé cembre dernier, les dépositions des témoins charge, contre Messieurs les bourgmaître éche- vins et secrétaire de YVervicq voir notre n° 1 ig5, du 6 janvier, i83o nous nous empressons de remplir cette lacune et le lecteur verra qu'à moins de rendre justicedans le sens que le Catholique aimeiait qu'on fit, il devait être d'une impossibilité morale qu'il entrât dans l'âme d'aucun juge une conviction de culpa bilité là où il n'y en avait pas même l'appa rence. Ce sont dos fait avérés, que nul n'aura l'ef fronterie de nier, que les états-députés de cette province avaient, d'office, augmenté l'abonnement communal de la ville de Wrrvicq d'une.somme de fl. 114°augmentation qui donna lieu, de la part de la régence, et dans l'intérêt de ses administrés deux réclamations successives auxqnelles l'autorité supérieure ne jugea propos de devoir déférer, et linit par intimer, la régence, l'ordre de procéder, sans délai, la répartition, (augmentation y comprise;) pour ne pas laisser, plus longtemps le service en soulfrance. Pour avoir connu leurs devoirs les bourg- maître éclicvins et secrétaire furent accusés de faux en écriture publique et le Sieur de Néve lit notifier, par huissier, Monsieur le procu reur du Roi près le tribunal d'fprcs, une plainte formelle avec la même sécurité qu'il laisse in sérer dans sa feuiîle, des articles outrageans et calomnieux pour tout ce qu'il y a de respectable et de respecté dans le pays. Pour appuyer sa dénonciattttn le Sieur de Nève n'avait la main que les six conseillers de régence. Ouis comme témoins charge, le premier d'entre eux le nommé Pierre Tran- neeldéposé: - Qu'ayant été convoqué, dans 11 la forme ordinaire pour l'assemblée du con- seildu douze août 182g il lut donné lecture, au commencement de la séance d'une a lettre des états-députés de cette province en a date 4 août 182g par laquelle Leurs N. etc. IL S. déclarant ne pouvoir admettre les réclamations de la régence contre l'augmenta— a tion de l'abonnement communal ordonnent de procéder la formation du cahier d'après a le montant fixé et de ne pas laisser plus longtemps le service en souffrance que la missive susdite été déposéesur le bureau de la salle de séance l'inspection de tous les membres présens; que le nommé Pierre m Vuylsteke est parti avant qu'ils commencèrent le travail que Joseph van Fllslande lut appelé m hors de Séance après qu'ils avaient travaillé, environ un quart d'heure aux mutations dans le sens, que lui, déposant, l'avait u toujours cru qu'il a été dit dans le con- seil que, nonobstant la diminution qu'ohte- nait M"1 V° Forest sur sa cotisation pré- o cédente elle payait plus qu'elle n'avait payé antérieurement. Sur la demande qu'on fit au témoin s'il n'avait pas tenu note des changemens et aug mentations faites en exécution de l'ordonnance des états-députés du 4 août dernier il répon dit que non mais une note lui ayant été soumise, contenant tes cu.ffres des mutations et augmentations, et sur la demande si les ehitfres £6-69, indiquant augmentation et 82-73 indiquant diminutionsn'étaient pas écrite de 5 1 sa propre main, for^e lui fut de convenir que les chiffres 82-72 étaient de sa propre main mais qu'il doutait qu'il en fut ainsi des chiffres 6G-6g. L'objet et les travaux matériels de la séance du j 12 Août ayant été clairement déterminés par le témoin rramieelcomme il résulte incontesta blement de ce qui précède il déclara ultérieu rementse mettant comme ont dit fort bien les premiers juges et l'arrêt de la cour en contradiction avec lui—même: a Qu'il n'a va11 eu d'autre idée, si ce n'est (pic l'objet de la séance était d'adresser une pétition au Roi a l'efi t de pouvoir faire la répartition, sur le o pied de l'année précédente qu'ayant eu con- o naissance qu'une publication avait été faite, la bretèque annonçant, aux contribuables, que le canier de la contribution locale per- sonnelleayant été fixé par le conseil, allait être déposé, pendant dix jours au secrétariat de la régence, afin d'y recevoir les réclamations de ceux qui croiraient avoir droit d'en faire lui, déposanta été apelé au cabaret le Faucon, oû se trouvaient lis autres conseillersy ouï la lecture de la proteslion contre ce qui s'é- tait passé en séance du conseil, du 12 août et l'a signé, puisqu'il était dans la Je raie persuation que le mutations au rôle avait été Jattes sur l'ancien pied, comme il le pense encore présent motif pour lequel il n'a fait auenne protestation, lors de la séance du 12 et août.» Lecteurs, qui jusqu'à présent, avez cru que, dans un homme raisonnable il doit y avoir une harmonie parfaite entre, ses actions, et la volonté qui les a dirigées, détroiupez-vous: le conseil ler de régence Trannetl vous apprend par un* I déposition judicaire, qu'être raisonnable c'est .faire une chose, et croire qu'on en a Jait une autre tout hétérogène qu'ouïr la lecture d'un ordre des états-députésqui prescrit de J'aire la répartition de la cote personnelle avec une augmentation de n° 1,140 et procéder cette ré partition, c'est lin et même .fait que d'adresser une pétition au Roi, et procéder sur l'ancien pied Le second témoin Guillaume Castelaindé pose: a Qu'en séance du conseil de régence a de Wervick du 12 août 1829 il a été o donné lecture avec dépôt sur table de la lettre des états—député» de la province de la Flandre occidentaleon date 4 du même mois, adressée la régence de Wervick avec injonc tion de procéder la répartition de l'impôt commuual sur le pied fixé par ladite lettre, a afin de ne plus laisser le service en souffrance qu'à prés quelques pour parlers entre eux ils les membres de la régence. n'ont pus pu s'entendre sur l'augmentation des onze cent quarante florins, qu'alors, il ont commencé a a faire quelques changemens au rôle, pour éva- luer la taxe au taux de l'année 1828, que lé a nommé l'ulstekemembre du conseilvoyant qu'on commenlcoit travailler au rôleU quitté l'assemblée disant: Ma consierice a ne me permet pas de participer ce travail a que van LUIandc, pour affaires personnelles, a est parti, peu d'instans après et lorsque b-s dé— a baisse trouvaient déjà engagés; que les mutations a avant été faites, sans avoir égal d a l'auginen— a talion des 1,14° florins mais seulement sur a le pied de 1828, les membres ont quitté la a séance, sans qu'aucune résolution ait élé a prise, arrêtée,ou signé; qu'on a seulement signé a le registre des présences, et quefinalementni de a bouche, ni par écrit, il ne lut résolu de réclamer a contre la lettre des états-deputés du 4 août.» Lst-il quelque chose de plus 111 obèrent de de pins contradictoire que cette déposition/... L'objet de la séance est indiqué: l'ordre supérieur qui oblige l'assemblée de procéder un travail déterminé dvy comprendre l'augmentation du taxe, se trouve sur le bureau les pourpai lers s'enga gent, le travail indiqué est commencé, un membre s'absente, pour n'y par eoncourier; un autr« sort; mais voila que tout' change: on travaille sur l'ancien pied,* finalement, on ne travail le a rien on ne lait que signer le regis tre des présences. Il n'a pas seulement été arrêté de réclamer contre l'arrêts des états du 4 août Qu'a donc fait la régence, pendant les deux heu res qu'a duré la séance durée fixée par le té moin lui-même N'est-ce rien faire, que de calculer les augmentations et les déminatiuns re latives la taxe des contribuables? car le témoin dépose, quant la note de chiffres qui lui a été soumise, qu'elle été taite en séance; mais qu'il ne sait par-quel membre les chiffres ont été faits. Ce n'a été que lorsque le témoin fut averti, pai une publication la bretèque, que le rôle était arrêtéet déposé a l'inspection des contribuables, au secrétariat de régence qu'il es "orti de sa léthargie, qu'il a vu que chaque r,.- testation contenait une augmentation de 28 11. 88 cents °|o et qu'il a adressé de concert avec les autres membres du conseil, une protestation au himrgmaitrecontenant leur étonrieuient, rélati- vcnient la publication en question: vu que tout avaient cru qu'ils avaient travaillé sur l'ancien pied. Le troisième témoin, Grntien Vêlefor triea déclaré Se ressouvenir encore fort bieti u d'avoî" été, comme membre du conseil de le- oence île VYervicq, appelé en teaiice uu conseil. n du 12 août, 18-9, où manquait le membre n Piersigaeie; qu'il a élé /donné lecture d'une n lettre des états-députés de la province, en date 11 du du même mois, contenant irijonctiuu a la régence, de procéder la répartition de l'impôt ir communal, en y comprenant l'augmentation de 1,140 florins pour ne pas laisser, plus longtemps, le service en souffrance, et que la 11 lettre fut déposée sur la table, l'inspection de tous les membres; qu'après quelques pourparlers entre lis conseillers, ils se sont généralement u opposés et ont compris de 11e faire aucune addition au rôle de 1828; que, commençant a a faire quelques changemens ce rôle sur le n pied de ladite année, le membre Vuylsteke est 11 parti est n'est plus revenu! (1) Que le nommé van Élslande, autre membre, a été appelé hors ce de séance, pendant qu'on travaillait J tara u le rôle, et n'est plus revenu {le témoin précédent déchire qu'on na ri en.faitet que lorsque les changemens furent faitssans avoir eu égard 11 l'augmentation des 1,14° florins, niais seu— <r lement sur le pied de 1828 ils ont tous quitté la séance, sur qu'il ait été faiton signé au— cune résolution qu'ayant été averti par une u publication que le rôle d'abonnement était dé fi posé la régence, avec l'augmentation arrêtée ri par le Conseil ce qui était contraire la ve— n rite, ils les six conseillers ont envoyé une a déclaration uux bourgmaître et éehevins par n laquelle ils protestaient de n'avoir pas con- n tribué la répartition île l'augmentation et n iru'ils avaient entendu travailler sur le pied 11 de 1828. Le témoin n'avait aucune connais— 11 sauce a la note en chiffres mais a reconnu la protestation adressé au Bourgmaître et 11 éehevins. u Certes, on ne peut scruter la conscience d'un conseiller de régence; mais, s'il comprend faire autre chose qu'il ne fait; si, lors de la séance, aucun conseiller n'adresse de protestation; s'il» ne requièrent pas que le Procès-verbal de la séance soit dressé, pour qu'ils pju'ssent y insérer le2i'j réclamations, et les signer; s'il faut une publication pour que ces Messieurs se réveillent; si des six conseillers qui protestent contre le résultat de la séance du 12 août, trois étaient ahsens si les trois autres ont mal compris ce qui a été fait: Les bourgmaître et éehevins, qui d'ailleurs eu égard aux ahsens, foi niaient la majorité), pour avoir compris leur mission et l'avoir acoomplie, sont-ils des faussaires? Quel homme sensé oserait seulement en avoir l'idée! Le quatrième témoin Joseph van Eslande après avoir fait la même déposition que les té moins précédcns relativement a la lettre de» états-députés du août et la remise d'icelle sur le bureau, déclare: Que les conseillers n'ont entendu accéder aucune augmentation, voulant que les mutations faire au rôle le fussent sur le pied de 1828 qu'avant de procéder aux mutations, le Sieur Vuylsteke, membre du conseil a quitté l'assemblée ("2) et qu'un quart d'heure après, lui déposant, n a été appelé pour affaires de son commerce 11 et ne retourna plus au conseil, A vant, ensuite, 11 appriscomme les témoins précédents lu 11 publication du rôle il protesta contre ce qui 11 avait été fait au conseil, quoique n'y ayant Mais le témoin n'a-t-il pas entendu ou com pris la raison pour laquelle le conseiller Vuylsteke est parti Comme il le dira lui-même comme la dit le témoin Castelain, il ne voulait pas char ger sa conscience en travaillant d'après les ordres. Supérieurs: or donc ce n'était pas le rôle, suc l'ancien pied qu'on était déjà occupé détablif (o.) La raison du départ du conseiller Vuyl steke, assez clairement exprimée, échappe donc aussi au conseiller van Eslande? C'est singulier tous hs faits, tout ce qu'il devait avoir en tendu direaurait du le mettre sur la voie du tra vail auqnel le conseil ileva.t se livrer et ce» messieurs, sans motif déterminant, ont cru faire ce qui n'était indiqué par aucune circonstance par aucune proLaiulité

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3