Il existe depuis «pielque temps une sorte
de froideur entre l'amiral Malcolm et l'ami-
lal Heydpn. On n'en connaît pas positive
ment les motifs; maison les atti ibue, en gé
néral aux ordres que chacun de ces deux
chefs a reçus de son gouvernement respectif.
Les affaires finiront j>ar se brouiller entie ces
deux puissances. Nous ignorons encore quel
rôle jouerait, dans ce cas notre gouverne
ment car l'amiral de Higny vit également en
bonne intelligence avec l'amiral anglais et
l'amiral russe.
plusieurs soldats jugés par le conseil de guerre,
séant Namur.
Fuisse celte o lieuse barbarie propre seu
lement av-llr, démoraliser les soldats et
nullement a les coiriger disparaître, bientôt
du code pénal militaire qui régit notre ai niee'-
L.-S coups de bâton sont faits pour les ânes
tout au plus et les soldats du pape; mais non
pour des braves qui out pris part la victoire
de Waterloo. J^e National.
On piopose, pour la médaille que la ville
de Paris doit olFiirà Al,le Soûtag la devise
suivante
k Lk VOIX UNIQUE DEM11* SONTAG, LA VILLE
DE PARIS, KECONNAISSASTE.
Voilà une devise, toute trouvée, pour la mé
daille offrir M. de Stassart. -[Cour. Univ.)
Dans la Gazette de tienne, du 9 de
janvier, un bieur Kiuelt, propriétaire de l'Hô
tel du Raisin-Bleu Penzing, iuvitait les
amateurs de danse un bal russe qu'il devait
donner, le i3 suivant, dans un palais construit
en glace et en neige, élégamment décoré au de
hors et au dedans, et bien chauffé.
Derniéiement, est decédée, Augsbourg,
une dame âgée de 87 ans, qui n'a été mariée
qu'une fois, et dont la postérité s'élevait l 'ôg
personnesdont 79 sont encore vivantes elle
a eu 16 enfans, 70 peliis-eufaus et 48 arriere-
petits enfans.
La comtesse de Gcnlis a atteint, le 20
janvier, sa 8*4 arniee,el a reçu cette occa
sion, une visite de son élève, le duc d'Orléans.
M. Henri de Keller membre de l'Aca
démie archéologique de Home, a fait l'énumé-
raiion des artistes, non italiens, qui vivent,
sous la protrction du gouvernement papal,
dans la terre classique des beaux-ails, et qui
s'y distinguent par leurs talens. Le nombre de
ces étrangers est de 167.
-On dit,en Allemagne, que le duc de Bruns
wick, récemment amvé Paris, est allé en
France pour y faire des achats de propriétés
territoriales. Ou pense qu'il sera long-temps
absent de ses états:on le conjecture, parce qu'il
a emporté, avec lui des sommes considérables
et des objets précieux.- Messager.
11 paraîtra sous peu de j ours une His
toire du Portugalsous Don Miguelen
1839, traduite, de l'anglais, par MM. Nisard.
Ou nous écrit, d'une ville voisine, qu'une
rumeur sourde y circule sur l'existence d'un
comité noir. On ne dit pas quel titre il porte
si c'est comité d'informationd'appréciation
politique ou d'épuration. Bien de positif n'en
a transpiré, jusqu'à ce moment. C'est, surtout,
contre ks progrès des idées constitutionnelles
que son action paraît devoir se diriger, On
soupçonne que le protestantisme y joue un rôle
niai quant; ou dit même que des hommes res
pectables sout déjà l'objet d'insultantes inves
tigations
Son Exc. le ministre du waterstaat, de
l'industrie nationale et des colouits est allé
Bruxelles, d'où il est parti.
Un supplice, qui n'est plus de ce siècle
et contre lequel on se récrie, depuis longues
années, a, tout lécemnient encoreaffligé les
habitaus de Namur. - y oyez plus haut.
SUR LE PROJET
D&SrSîan urr SOI
A LA GRÈCE.
Il y avait huit ans que la Grèce combattait
sans succès pour son indépendance les cabi
net» européens, peu curieux de concourir
allianchissemenldes peuples, s'y prirent tout
juste a temps pour ne pas la.sser cdui-ci ver
ser jusqu a la dernière goutte de son sang dans
une lutte inégale, et ce furent trois monarchies
qui intervinrent. Dès ce moment, il fallut
3 I
s'attendre que la Grèce, une fois délivrée, on
en feiail une espèce de royaume, et depuis,
cette prévision lut changée en certitude par le
protocole du 29 niaioit il était dit que l'a-d-
ministration de la Grèce se rapprocherait
le plus possible des forme» manurcliiqu: s.
Toutefois, nous ci fîmes'devoir h joui un cetie
question, tandis que le léioce Ibrahim dévastait
encore la M orée; tous nos vœux lurent pour
la prompte délivrance des malheureux Hellè
nes, dont il fa.lait, avant tout, assuier l exis-
lence. L11 seule tâche qui fût opportune alors,
c'était d intéresser en leur faveur les puissan
ces protectrices-, et lions avons rempli cette
tâche, en applaudissant hautement l'interven
tion et ses succès. Quoique plus d'une année
se soit déjà écoulée depuis que la Grèce est
libre, nous n'avons rien voulu anticiper quant
aux conséquences que nous avions prévues des
le commencement de l'intervention, pensant
que ce n'était pas nous de prendre l'inilalive
sur une question que le ternjis ne manquerait
pas d'amener. En elFet le moment est venu
et plus tôt que nous ne pensions, d'entrer dans
cette importante discussion carnon-seule
ment ou parle aujourd'hui de donner un roi
la Grèce, maison a mètne déjà discuté les ti
tres des divers prétendait? cette nouvelle
couronne, et le choix paraît s'être définitivement
arrêté sur le candidat de l'Angleterre.
Ce ne sera donc pas contre.le choix en lui-
même, mais contre la légitimité de ce choix
qi e nous nous elèveiotis. Nous y voyons la vio
lation du premier droit des peuples, celui de
choisir leurs souverains et leurs gouveinemens.
S'il est vrai qu'en thèse générale, une nation
ne puisse pas, sans la plus grande injustice,
s'arroger le droit d'en constituer une autre,
cela est encore plus vrai, en quelque sorte,
lorsqu'il s'agii de traiter ainsi la Giece, celle
terre classique de l'iudépeodance et de la liber
té. A-l-011 compté pour rien ses souvenirs?
Ne sait-on pas qu'elle est essentiellement ré
publicaine par le caractère de ses habitaus, par
ses mœurs et par son histoire? Est-ce donc
parce qu'elle est faible aujourd'hui qu'on veut
lui imprimer une parei.le flétrissure ou bien
est-ce ainsi que 1 Europe entend lui faire payer
ses secours? Mais la protection tardive que les
trois puissances lui ont accordée n'a pu leur
donner le droit de l'avilir ajvrès l'avoir sauvée,
ni d'asseoir, la place de la tyrannie des pachas
une autre tyrannie d'autant plus dangereuse
que moins violente dans ses formes que la
première, elle fournirait moins de motifs
une insurrection nouvelle. S'il en était ainsi,
et que les libérateurs de la Giècese crussent
autoiisés disposer d'elle, quelles seraient les
obligations que la Giece leur devrait et cette
intervention, dont on a (aitsonner-&i haut ledé-
sintéressement et la générosité, en quoi diffé
rerait-elle d'une conquête?
Non, cen'est point là et que nous avons deman
dé pour les descendons de Milliade. A eux, plus
qu'à tout autre peuple, la liberté est utile pour
qu'ils remontent promptemeiil par la gloire et
les travaux intellectuels au rang des nations
civilisées auxquelles leurs ancêtres ont servi
de maîtres. Sans la liberté, perdons l'espoir de
voir jamais nos vœux s'accomplir. Eli quoi
voudrait-on déjà que les amis des malheuieux
Hellènes fussent réduits déplorer tant de sa
crifices qu'ils ont faits pour n'obtenir qu'un
résultat si contraire leurs voeux et que les
Hellènes eux-mêmes, s'apercevant que tous les
maux qu'ils ont soulFerts et tout le sang qu'ils
ont versé n'ont abouti qu'à leur procurer le
repos dans la servitude, n'aient plus d'autre
ressource que de reprendre les armes en s'écri-
ant: Malumus periculosum libertatem quant
quietuni serviiiam.
EXTERIEUR.
ALLEMAGNE.
Francfortjanvier.
Il s'élève, ici, beaucoup «le v««ix contre le
nnnv«l acte de ia navigation du llhiuparce
q l'on ciaint que celle navigation ii< tombe,
eu'.ietenteut, entre les mains dts habiians des
Pays-Bas, qui, chez eux, sont exempts des
droits que les habitaus «les mures états riverains
onlà supporter de sorte qu'ils p uvmt laiie des
frets, a un prix intetivur. Ou ajoute qu'il
n'y a pas lieu de penser la navigation, jusqu'à
la mer, pour les sujeis des autres états rive-
tains, qui doivent se borner remettre leurs
chargemens Nimegue, aux baiciteis des
Pays-Bas.
ITALIE.
Milan 15 janvier.
Les rigueurs dt la police sont portées, dans
nos provinces, au plus Itaul degie. La surveil
lance qu'on exerce envers les familles soup
çonnées «le libéralisme, est si vexatoire, qu'oit
peut difficilement s'en faire une idée. On fait de
fiéqnentef visites domiciii «ires dans les maisoD»
des suspects. Ou les fait surveiller par les do
mestiques, les secrétaires intimes, les commis;
et, lorsque, soit par eux, s«iil [>ar les bureaux
de la poste, ta police sait qu'un iddividu a reçu
quelque lettre d'un proscrit, ou d'un absent
soupçonné d'idées libérales, elle le fait appeler,
lui reproche de n'avoir révélé ni la réception
ni le contenu de la lettre tait de nouvelles re
cherches; le moiiidie prétexte suflit pour le
faire jeter en prison: il ne lui est permis, 111 de
secourir, lui-même, ses jiarens exilésni de
les faire secourir par des tiers généieux. - Ces
iniquités, ces tracasseries plus ou moins exa
gérées selon le zèle la haine et le caprice des
ageris du gouvernement effraient tellement,
qu'on n'ose plus se communiquer ses pensées
il faut employer mille subterfuges, pour faire
parvenir des lettres; et, surtout, des secours
aux exilés.
GRÈCE.
Égine s y décembre.
Correspondance particulière du
Courrier Français.)
Les années navales des trois gramles puis
sances paraissent se concentrer de jilus en
plus les Lusses Poros les Anglais la
Sude dans 1 île de Candie elles Français,
Egine.
ÎPltèSIlv
CHAKICI.
Du haut de mon premier tandis que l'opulence,
Dans mon dernier, promine un regard insolent
Derrière mon entier, la modeste indigence
irempe, de tes sueurs un sol jrécalutrant.