ANNONCES.
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ctrra îa proposition que Ton dk lui avoir été
faite, par l'empereur du Brésil-dereprendre le
tootinaudeiaeiK de sa floue, pour préluder
iioe attaque cantre le Portugal. Uue tentative
Lariire <ouir« Lisboune pour mit laire prendre,
aux Joyaux Portugais, les ai pies contre leur
tyran. - [Sun.
Le a-, ii y a eu un conseil de cabinet,
ou ministère des aiLines-étrangères après le-
q el les ambassadeurs de Franee et de Russie
■ont manie conférence, de plus de deux heures,
avec lecotute d'Aberdeen.
-- Des nouvelles de Rio de Janeiro, du 10
novembre, font metiliou d'une insurrection qui
a éclaté dans la province de Céaradans le but,
ié<_l ou supposé, d'établir une forme de gou
vernement absolu au lieu de constitutionnel.
L'eiBfiereur a immédiatement publié une pro
clamation, par laquelle il déclare que, de l'avis
de son conseil, il susjiend IVfftl de plusieurs ar
ticles de la charte et que, l'on prendra les me
sures les plus promptes contre les insurgés,
1 Courrier.
On écrit de Venezuela, 38 novembre; --
Nos affaires semblent avo-r pris une nou
velle touruuie, qui est due, àeequ'il paraît,
une proposition officielle, faite par le général
Urdanelta, secrétaire du département de la
guerre au général Paez, de hâter le couronne
ment de Bolivar. La voix publique s'est élevée,
contre cet acte, Venezuela. Mort au tyran
la. couronne Vive la constitution Voilà les
cris qui remplissent les lues. Les personnes en
fermées dansle donjon de Puerto-t>abelio, pour
la conspiration Bolivar, ont été mises en liberté
par la garnison; et celles qui avaient été ban
nies, pour opitiiiions politiques, ont été rappe
lées par le général Paez. L'odieuse inquisition
est abolie, et la liberté de la presse rétablie par
u» décret de Paez
Des lettres de Venezuela, du 38 novembre,
confirment la nouvelle d'après laquelle uii acte
a tété j»assé, par les piincipales villes de cette
province, pour se séparer de la Colombie.
Deuxième Chambre des États-Généraux.
Séance du 2g.
Ouverture deux heures. Présens, 47 mem
bres C 7 de plus qu'à la dernierc séance dont
11 du Midi et 36 du Nord. Ce nombre n'étant
pas encore suffisantpour lenir une séance, M.
le président annonce qu'il remet la séance, de
nouveau, lundi prochain, a une heure et
demie. u( On y a délibéré 57 membres pr.
f Depuis la dernière réunionsont arrivés:
MM. de Tnyll,d'Uirecht: deTuyll van Hees,
Ascii van Wyck, van Sytzama, Dedel, Dyck-
•im ester, du Nord, et Dellafaillc d'Iluysse, du
Midi.
A ce qu'on apprend, des lettres ontcléen-
voyérs, aux membres absens, de la part du
président, pour qu ils reviennent leur poste.)
ACTES DU GOUVERNEMENT.
Non?Guillaume par la grâce de Dieu Rai
des Pays-Bas, Prince d'Orange-Nassau
Grand Duc de J.uxembourg etc., etc., etc.
Vu le rapport de notre ministre des affaires-
étrangères du 20 avril 182g, n° 22;
Vu le rapport de nos ministres des finances et
de l'intérieur du »o niai - 24 décembre 1829,
noî 46. 56o, w»
Avons trouvé bon et entendu de statuer, que
les institutions pu corporations qui sont en pos
session de prétentions la charge du gouverne-
juent autrichiendont celui-ci refuse le paiement,
.pourront, par l'intermédiaire des gouverneurs de»
provinces le porter la connaissance du dépar
tement de» finances, avec transmission des
preuves suffisantes de l'existence non interrompue
de ces étaUlissemens ou corporations-, et avec in
dication exacte de l'époque jusqu'où les rentes
ont été payées par le gouvernement autrichien.
Le département des finances examinera si ces
prétentions appartiennent la partie de la dette
austra-belgirjuequia été déclarée épave-, sinon,
il transmettra les renseigneinens reçus., avec les
pièces justificatives, au departem-nt des alfaires-
étrangère», pour qu'il essaie par l'intermédiaire
de notre ambassade Vienne, d'obtenir la main
levée du refus de paiement de ces rentes.
Expéditions du présent arrêté seront envoyées,
nos ministres de l'intérieur, des affaires-étran
gères et des finances, pour leur information.
La Haye, ce 1er janvier, 18Î0.
Signé - Willem.
CORRESPONDANCE.
Puisque l'on nous importune sans relâ
chepour des articles Correspondance, en voici
UNque nous offrons aux Amateurs cu
rieux et dont au moins cette loista
responsabilité ne sera point nous l'espérons
assumée sur notre tête.... Le microscope même
de Dos iutulérans pessimistes ne saurait y décou
vrir que nous sachions la moindre parcslle de
médisancede diffamation de CALOMNIE,...
Le Budget dis Pats-Bas au Budget de France
SALUTÎ
Je ne sais pas mon cher si vous vous rap
pelez encore votre petit frère; car, depuis i5
ans que nous sommes séparés, on dit que vous
êtes devenu un bien GROS Monsieur. Mais le
lien de parenté cette étroite sympathie qui unit
tous les budgets du monde un certain je ne
sais quoi qui me dit que nos deux (Jestinées
sont soumises la même étoile tout m'enhardit
vous écrire ma mésaventure. Puisse l'écueil
signalé vous éviter le naufrage! Hélas /non
cher frère les députés aux états-généraux vien
nent de me jouer un tour sanglant; et j'en suis
d'autan, plu, outre, qu'ils T ont mis beaucoup de
politesse. Politesse perfide Je me présente devant
eux avec ma confiance ordinaire je me crois
sûr de mon fait point du tout. Ce, MM., tou
jours le chapeau la mainme déclarent qu'ils
sont forcés de me couper les vivres. Voyez-vous
mon désappointement? Je suis comme un bête
mourant de faim auquel on offre un lit pour
tout potage. Encore si j'étais habitué aux pri
vation, mais vous connaissez, mieux que moi,
le régime des budgetset vous savez s'ils vivent
d'air et d'eau claire. Cruels.' soyez moins polis,
soyez brutanx même: nous sommes faits aux
brutalités; mais, par pitié, engraissez-nous!
Ils ont prétendu, mon frèrenon-seulement
que j'étais trop GRAS mais encore que mon
embonpoint engendrait des maladies dans le pays:
telles que l'arbitraire, le monopole['intolé
rance la corruptionle privilège enfin tou
tes les plaies de l'Egypte. Ils disent qu'il finit
ni'amaigrir, mè rendre étique pour guérir ces;
nialadies-la: ils sont résolus me tuer plutôt
que de laisser la cure imparfaite. Jugez si j'ai
peur/ Ignorentr-ils donc le secret dç notre orga
nisation Nous autres budgetsnous ne nous
portons bienque sur la santé d'autrui nous
vivons de la vie des peuples. Cependant je
crois que j'ai manqué de politique. Il allait
sinon guérir du moins blanchir les maux dont
on se plaignait. Je vous conseille de profiter de
la leçon et d'user de palliatifs il nç manque
pas en France, de marchands d'orvie'fari qui
pourront vous indiquer des drogues admirables
pour cela. Les temps sont durs notre race.
Songez-y, mon frère: nous avons, pour ennemis,
tous ceux qui ne nous mangent pas. Cette l'ac
tion nourricière a déclaré une guerre mort a
la famille BUDGET; famille légitime, s'il en
fut jamais. Je sais que vous avez déjà eu beau
coup souffrir: vos Procustes départcmenlaux
vous ont parfois étendu sur le lit des ampu
tations mais qu'est-ce que c'est que quelque»
onces de chair, pour un corps aussi volumineux
que le votre? «oyez pridentne criez pas trop,
quand bien même on Vous couperait un petit I
doigt du pied: il y a si loin delà, au cœurlj
L'essentiel est de vivre. Encore une recom
mandation. On m'assure que, cette année, vouî
avez pour parrain un prote'gé de Wellington: I
ne véus présentez pas «ous ses auspices ne fuitej
pas la faute qui m'a perdu. Rien ne porte mal
heur, aux budgets, connue le patronage de
Wellington. Craignez que POLIGNAC ne soit,
pour vous un VAN MAANEN autre créature
de l'Anglais. Je suis bien malheureux et ma
douleur augmente de l'inquiétude que nie cause
votre sort. Ecrivez-moi doncau plus vite:
songez quejusqu'à ce que j'ai reçu de voi
nouvelles, je me dirai, tous les jours, comme
le tendre pigeon du bonhomme -
Mon .frère a-i-il tout ce qu'il faut
Bon souperbon gîte et le reste
Adieu Adieu
Votre désolé et petit frère
1 Le Budget des Pat*-Bas,
La Haye le 2 J décembre 182g.
10. GEST1CUT TE MEESSEN,
Toewyzing by Afslag.
Den dinsrlag 9 February i83o, des vooi;
middags ten g uren zal in de zilting-zaal
van bel gesticht le Meessen voordgegaan wor-
den aan de toewyzing by Afslag, der voor
den diensl van het gemelde gesticht noodige
vootwerpén gedeurende het jaar i83o.
i° Gist.
a® Tarvve.
3° Vlcesch.
4° Boter.
5° Zout.
6° Bier Azyn.
Bier.
te weten
8°
9'
11?
12°
Wittcn-wyn.
Zwarte zeep.
Stcenkool.
Houtskool.
Gezuiverde Raap-
Zaad Olie.
i3* Kaarscn.
Nadere informatien zijn te bekomen ten
kanloore van den Nolaris THEETËN y en ten
sécrélariaat, van het bestuur van 'l gemelde
gesticht. Dat men het voorlzegge.
s7. P ATRIMONIEEL HUIS EN ERVE
BlNNEN MeISSEN, BIJ LICITAÎlt T3 KoOPÏN.
Krachtens octrooi wleend door de regtbank
van ecrsten aanleg te Ypcren den i5 Januarij
i83o,en ten overstaan vait denheer vredereg-
ter des kantons Meessen, zal men bij licttatie,
verkoopen het volgende ofiroerende goed;
Een huis met, ongeveer, 3 roeden 48cllen,
onder grond dies en moestuin daar agterge-
staan en gelegeu biunen Meessen belend oost,
't huis en erve van Andréas Bondue sebeedeiide
op réglé linie, zuid d'Armentierstraatwest'l
huis en erve van Josephus Dnthoii, hegge ex
clus, en noord d'erve van d'herbeig St-Sebas-
tiaanshof hegge 00k exclus.
Laalst bewoond bij Ignatius Ingelaere, thans
onbewoond, nm bij den konper er van met den
dag van den Overslag g*nrel te hebben.
Ingesteld tôt
Deze verkooping zal gesebieden in de her-
berg de Kroonc bimieri Meessen bewoond bij
sieur Masqueliermet het houden van twee
Zildagen die zullon plaats hebfien den eersten
tôt den Instel vrijdag den 13 februarij i83oj
en den tweeden lot den Definiliveri'Ovêrslag
vrijdag den 36 der zelve maand l'elkens ora
3 uren na middag.
De Nolaris VICTOOR le Meessen reside-
rende is met deze verkooping en voorwaarden
dies belast. Dat men het voortzegge.
pour
ABONNEMENT au Proïagateue Journal cI'Ypres, Politique, Judiciaire et Notarial. Prix: pour la vil/e 2 fl., yS cents par 5 mois-,
les autres villes du royaume4.0 cents de plus (franco, par la poste), par trimestre.
INSERTIONS. Prix: 8 cents par ligne au dessous de 7 lignes, 5o cents. -S'adresser chez l'Éditeur, et tous les bureaux des postes
Pays-Bas.
Ypre». Imprimerie de 11.GAMBART-MORTIER, Libraire »ur 1* Grande-Plae».