concitoyens, «ans adopter«a toutUs vues 4u gouvernement Or, st celte différence d'opinions devient, pour lui, une cause de disgr✠c'est aux opinions seules, et non a la conduite du fouetionuaire, que le gouverne- fnç<4 en veut', cela prouve-t-il beaucoup de cette tolérance qui loi me la base du piotesiau- ikml Quel sera, d'ailleurs, le résultat d'un'pareil procédé Ce sera d'exercer une influence per nicieuse sur le moral des députés, d'encourager la dissimulation et la duplicité, et dé faire voir, ta première occasionque l'on a bâti sur la sable. Ensuite pour être conséquentle gouver nement doii étendre la même mesure tous les membres des états-généraux qui ne parta gent pas son opinion: la borner quelques-uns, c'est montrer que l'on agit avec partialité, et par vengeance. Neuf députés ont été élus, depuis l'ordon nance du 8 août. Cinq appartiennent l'opinion de droite; et quatre, l'opinion de gauche. Les députés royalistes sont: MM. de La Valette, de Pignerolés, de Chartreuse, de Gélis, Berrycr; les députés libéraux, MM. Hérnux, Le Gendre, JBosc, Guirot. Le général Barradas est arrivé au Havre bord du paquebot américain François 1". Ce général, craignant f'accueil que pourrait lut valoir en Espagne le piapvais succès de son expédition contre le Mexiqueparait décidé de fixer son séjour en France, On mande de Toulon, 36 janvier: --a On assure que le vice-roi d'Egypte a proposé de fournir a5,ooo hommes de troupesavec une partie des moyens de transports. On dit aussi qua le vice-roi d'Egyptequi désire, depuis long-temps, enfler, loin de lui son fils Ibrahim le ferait nommer vice-roi d'Alger et de toute la côte de Barbarie. Nous apprenons, par les feuilles anglaises, que le banquier Siéphanson a été arrêté. •s-- Plusietiis journaux ont fait voir que la suppression de la pension de retraite de Al. de Slassart, porte un caractère plus odieux encore que les autres destitutions, ici, en /effet, on n'a plus même le prétexte qu'il faut, 1 adminis tration des employés qui professent tous jes prioct|>es du ministère M. de Slassart ne tient, du ministère, aucun emploi dans lequel il puisse opposer la moindre entrave sou despotisme. Ce n'est pas pour des fonctions qu'il exerce aujourd'hui; mais pour celles qu'il a remplies antérieurement 1814-, que M. de Slassail touchait une pension. Le gouvernementen accordant celle peosidu de retraite Al. de Slassart, a reeonnu ses titres, qui reposent ions sur le passé. La conduite ultérieure de AI. de Slassart, quelle qu'elle ail été, n'a pu rien leur dter: car elle-n'a pu rien changer au passé. Le gouvernement déclare—t-d seulement qu'ils'esl -trompé, en accordant, autrefois, la pension M. de Slassart? Prétend-1-il qu'à cette époque, les services apléiieurs de M. de Stassart ne suffisaient pas, pour lui mériter 1,800 florins de retraite? Non: l'égard de M. de Stassart comme l'égard des autres destitués on n'al lègue que ce qui vient de se passer ausujetdu •budget. v- il circule diflerens bruits sur les rela tions actives du cabinet de Vienne avec les cours d'Italie. Plusieurs politiquesqui fout ffes conjectures peite de vue assurent qu'il s'agit, pour assurer la tranquillité de la Pé- Iiinsu'e contre les menées des sociétés secrè- <tes, de rétablissement d'une confédération des souverains d'Italie, modelée, eu partie sur la confédération germanique, laquelle serait sous le pronctoratde l'empereur d'Au triche en sa qualité de loi du.royaume Lora- bardo-Véuitrin. Enfin ou dit que le vicariat de celle couféiiéraliou sciait dévolu au foi de S.ii daigne. Il est faux que des ordres-soient donnés, pour bâter les préparatifs de l'expédition contre Alger; qu'il soit question d'une armée de 80,000 hommes, commandée par le duc de llaguseet que le maréchal Maison ait olFeil de se charger de l'expédition eO ne demandant que 30,000 hommespour la mettre lin. Notre correspondant de Perpignan nous annonce que la ridicule proclamation du duc de Normandie inonde la ville. On 11e doute pas que ce ne soit uo tour de passe-passe de la congrégation, qui aurait besoin, en ce mo- ^gieutd'une petite conspiration afin avec Taide d'agens provocateurs de compromettre quelques personnages marquans. Malbeureu- semenienl pour la congrégation on est telle ment habitué, Perpignan et sur toute la frontière d'Espagne voir orgtfuiser tous les ans, dans la Catalogne, deux ou trois conspirations, qui viennent expirer en Franee les départemeus des ilaules-et Basses-Pyré nées fourmillent de taDl d'agens provoca teurs qui sont forcés de se démasquer, que la belle missive du duc de Normaudie a fait rire et lever les épaules.' Si l'on en croit le Journal du Havre le général Barradas n'a pas l'intention de se fixer en France. Il doit être parti pour Paris d'où il se rendra Madrid, sans beaucoup de retard. Barradas est un homme de 45 ans d'une taille au-dessus de la moyenneet d'une complexion robuste. 11 a traversé 14 fois, l'Océan. Son seul compagnon est un prê tre dans le bagage duquel on a trouve un costume d'officier qu'il a déclaré ue lui avoir pas toujours été inutile. Le proviseur d'un des premiers collèges royaux de Paris vient de donuer un brrl ma gnifique. Parmi les plus infatigables walseu- seson a remarqué la jeune épouse d'un maî tre de pension peine relevée de ses cou ches. Voilà un trait Oigne drs anciennes Spare liâtes. M. Guet non de Kauville a voulu voir l'héroïne il vient de lui adresserdit-on une galante épître. Le fils d'un mousquetaire noir (je pouvait agir autrement. Jaloux d'imi ter son chef M. le proviseur a complimenté la belle danseuse eu grec moderne le docte époux de la dame se charge de l'interprétation. MESDAMES, IL FAIT BIEN FROID. «\Un de nos abonnés nous écrit, pour enga ger les notables de la ville ouvrir une sous cription et déléguer quelques personnes charitables pour aller de porte en porte soliiccrsans perdre de temps des secours prompts et efficaces, en faveur de la classe indigente. Une lettredans le même sensa été adres sée au Journal de la Belgique. Nous ne saurions trop applaudir une semblable proposition. Voilà des souscriptions que tous les bons citoyens s'empresseront sans doute, de revêtir de leur signature. La société Concordia ades premièresouvert une liste cet effet. Que toutes les réunions publiques et particulières en fassent autant. Que ceux qui ont déjà donné donnentde nouveau qu'on se prive d'une bavaroise inu tile, d'un billet de spectacle supeifïu, d'un brimborion de toilette ou de toute autre fu tilité quelconque. Ce sera le paince sera le chauffage ce sera le vêtement d'un malheu reux; ce faible secours lui aura, peut-être, sauvé la vieou l'aura soustrait au danger de succomberpeut-être une tentation cri minelle. Ames charitables ne perdez pas un jour, pas un instant le malheureux souffre cruellementdans cette saison rigoureuse. Que, dans chaque soirée particulière que, dans chaque réunion, une dame se lève, qu'elle fasse le tour du salon, un sac la main et qu'amsitôtle produ.» en soit dis tribué aux' malheureux. Que les damessur tout s'en mêlent qu'elles forment an comité de bienfaisancequ'elles aillentde maison ea maison, aujourd'hui même, tout de s«ite:l les tnomens sont précieuxlà où il s'agit de calmer des douleurs permanentes. Oui nous le répétons c'est principale ment aux dames que nous adressons cet appel, Notre sexe, bouffi de prétentions d'imperti nence et d'orgueil n'est guère bon qu'à souf fler les dissensions et la haine ennuyer tous ceux qu'il 11e soulève d'indignation ou qu'il n'entraîne la folie ou au crime. Quand il nous prend un accès de philanthropie ou de bienfaisance il y a presque toujours, quel que chose qui gâte la vtriu elle-même, quand ce ne serait que la gaucheriela mauvaise grâce ou les retards. Lorsqu'au contraire, ci sont les femmes qui s'en chargentc'est tout autre chose. Elles seules ont le secrétnou 1 seulement de faire le bien, mais dele bien faire: ce qui, au dire de Montesquieu, est beau.8 coup plus difficile. Le National, j Dans tous les temps, on a fait ressusciter les grands personnages: c'est un privilège que la crédulité n'est pas encore résolue de sup primer. Napoléon a reparu, plusieurs fois; aujourd'hui, c'est le tour de Joseph II. Voici le nouveau prodige: Un biuit absurde, et qu'onne-Sait-àquqi pouvoir attribuers'est répandu, subitement, dans plusieurs parties de l'empireoulrichien. C'est que l'empereur Joseph n'est pas mort, et qu'on le relient, enfermé dans un cachot, eu Italie. On est la recherche des^qte.urs etrdes propagateurs d'une pareille iuveution.-(£'f/«:) j S. M.r par arrêté du »g< janvier dernier ,-a reeonnu et admis M. VV.-D. Iffitterson, comnje consul des Etats-Unis de l'Améfiqpe du.Norjj, pour le poil d'Anvers,.et les lieux .situés, pltjs prés de cette ville, que la résidence de.lotit autre consul ou vice-consul de oelte république, daus le royaume des Pays-Bas. S. M. a fait différentes promotionsdansTai- rae de l'infanterie. M. Morren, docteur en sciencesdont nous avons mentionné les succès -nos concours universitaires, pù il aj-enjporté plusieurs pre miers prix, vient d'être nommé membre cor respondant de la Société des sciences médicales et naturelles, établie Bruxelles, sousda pro tection de S. M. Les journaux indépendans s'accordent sur l'approbation donnée, partout,au projet d'june souscription nationale pour indemniser Us hommes publics qui deviendraient victimes des vengeances ministérielles, cause de lenr cou- duite constitutionnelle et cousciencieuse dans l'exercice de leurs fonctions.-de la Belg.) Le# leçons n'ont pas été interrompues, l'Université deLouvain: elles ont même été continuées, le jour où ont éolaté les troubles dont nous avous parlé. Leséludians ont présente', a p.sénat, une pé tition tendante obtenir la .révocation de sa sentence contre M. Roussel. Des souscripteurs des ouvrages typo graphiques se plaignent, dans les journaux f que des éditeurs ont dépassé, de beaucoup, le nombre des volumes qu'ils s'étaient engagés fournir, pour le complément de leurs éditions. I Le tribunal de Mons doit avoir eu prononcer sur celte quesÙQp épineusequi est soumise aussi, en ce moment, au tribunal de Bruxelles. Le ministre des finances a assisté la réu- nion de la section centrale de la seconde clrapp- bre. Il s'agissait, dans cette réunion, de -la 1 rédaction du rapport des obser vations des sec tions, sur le projet de loi relatif aux chang/e- mens introduire dans le tarif des droits d'en trée, de sortie et de transitdont les discussions suivront de près, celles surJaclassification des tribunaux d'arrondissement et de canton,.et auront probablement lieu au commencement de là semaine pr ochaine.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2