me de nos hommes d'e'tat devrait être, tout
faiten dehors de renseignement; on se sou
vient encore de ce qui arriva, dans un collège,
au sujet d'une prière ministérielle qu'on
cherchait y introduire.
On doit foire, incessamment au chantier
de la marine royale, YVoolivieh (Angleterre)
un essai de tirer les canons bord des, vaisseaux
de guerre, au moyeu de la percussion, d'après
'l'invention d'un officier de marine, natif du
Hampshire.
Ou écrit de La Haye On voit con
stamment arriver des membres de la deuxième
chambre, bien qu'en petit nombre.
Dans la soirée du 6 de ce moison a donné,
ici, au bénéfice des indigens, unconceilau-
quelontjassisté L. M.,S.A. H. le princed'Oiange
la princesse Marianne, outre uu grand nombre
"'auditeurs. On ne sait pas encore combien
«elle bonne œuvre a produit.
Un tableau de van Dyckqui faisait pin t e
de mobilier de l'ancien gouverneur du château
s Tuileries, fut donué, pour le prix élu ca-
-dre, peu près, la vente après décès: la mé-
sprise ayant été reconnue, on le réclama mais
f£npainauprès de l'acquereur, qui va,dit-on,
(le remettre en vente, et tirer, peut être, un
(prix considérable d'un objet qu'il a payé 80 fr.
On porte soixante-dix-mille le nombre
<des gens de lettres d'Allemagne et ce chilfre
cessera d'étonnersi l'on considère que la vie
'.retirée de ses habi taris les porte aux occupa
tions intellectuelles: de 18 j 4 1826, il a paru,
en France, 83,375 livres eten Allemagne
5o,3o3: ce qui donne, pour l'Allemagne un
.excédant de 16,538. Par contre, la pi agres
sion a été plus rapide, en France puisque le
nombre des livres qui ont paiu, en 1826 est
pins du quadruple de celui de 1814tandis
qu'en Allemagne, le nom lire des livres de la
tremière aonee, ne se trouve pas même dou-
lé. L'année la plus productive, eu Alle
magne, est 1826; la moindre, 14*
Luxembourgfévrier.
Le refus de dispenses, de la cour de Rome,
a apporté une difficulté majeure la célébration
d'un mariage entre personnes de différentes
religions. La cérémonie religieuse n'ayant pu
.avoir iieu, Luxembourg, les épouxmânes
devant l'officier de l'étal civil, en celte ville,
se sont rendus Trêves, et se sont présentés
immédiatement, Mgr. l'évêque. Ce pi élut a
Ordonné, de suite, la cérémonie religieusequi
a eu lieu, je jour même, dans une des églises
ode Trêves. - J. de Luxe m b.
JEXTERIE UR.
FRANCE.
Paris g février.
On lit dans le Journal du Commerce 6
février): -
j D'après de nouveaux renseignemens, nous
pouvons donner, pour oeriain, que l'expéditiou
d'Alger a été arrêtée dans le conseil de minis
tres tenu hier. Ou y destine a5,000 hommes.
On doit l'entreprendre, au mois de maipour
fa plus grande facilité desdébarqueinens sur
aine côte de difficile abord. Legéueral eu ehef
H était pas encore désigné.
Le ministère fait rechercher, en ce mo
ment dans les greffes des coins royalestous
ies arrêts prononcés en matière d'élection. Quel
est sou but? La suite nous l'apprendra,sans
doute.
On écrit de Toulon qu'on a conduit au
fort de la Malguequelques sous-officiers du
de ligne, qui connaissaient, dit-on, les pro
jets du sergent Bitterliug,et qui idoutpas pré
venu leur chef, du coupable projet de leur ca
marade. V
<8 1
Oh frtawdc de Bei lirt 1 9$ jxttvlëf n Oh
parle beaucoup d'oui noie diplomatique, qu'on 1
dit avoir été lemise. deiiiie.etnehtpar leca- 1
biiict de l'éit lbbomg, aux cabinets de Londres
et de Paris, et qui est relative aux affaires de
la Gièce.
Une comédie en trois actes, intulée: Le
Libellevu le Sous- l} rejet en tournée11 fut-,
le 3o jauvier, l'unanimité, par le comité lie
l'Oileon, a obtenu 1111 loin de laveur, et a été
mise, iitunéd ab ment, l'élude.
Les attaques contre le ministère redou
blent, avec une nouvelle vigu-ur. l a session
va s'ouvrir, dit le Journal des Débats il ne
faut pas que la contre-révolution inaugure le
nouveau temple de ia chatte. Les ministres
qu'elle avoue n'y doivent pasenlrer, même un
seul distant.
Le roi convoque les députés d; son peuple.
Il faut d'aultes conseillers autour de lui, dans
celte soleiinité des trois pouvons lion émis du
gouvernement r< présentai il. vous n'assisterez
pas la consécration annuelle du gouverne
ment repicsenlalif, dont vous méditez la ruine.
L'intrigue de la f iance entière va triompher.
La Gazettedans une réponse Ires-éten
due, persist- a dire que ses patrons n'ont rien
ciamdre d'un déplacement.
«- Le parlement anglais vient de s'ouvrir
par un dise mis qui ne répond, ni l'attente
excitée par ce pi einier document d'une session
législative, ni au nombreni l'importance
dessuiels qui devaient naturellement y prendte
place.
Cette fois, les communications de la-couronne
sont moins explicites que d usage et, ci pen
dant, le passe ne manquait pas, plus que l'a
venir i aux révélations du pouvoir dans Cette
solennelle circonstance.
Ce pâle discours de la couronne serait-il
déjà lui syuipiômede la tiédeur de la session
qui va sonvrii Nous ne le pensons pas. Le
duc de WeJlingtoii a des hommes de talent en
face, et son administration n'est pas encoie si
unanimement acceptée, que le bienfait de l'é-
maocipation paralyse, pendant celle 6ession
comme dans l'attire, toutes les fractions qui
subdivisent l aiieieinie et la nouvelle opposition.
fjes débats de l'adresse vont nous donner
proéhaitiriueirt, l'occasion de revenir sur tou
tes Ces questions. J. des Débats.
ANGLETERRE.
Londres8 janvier.
l.e Times traitefort lestementla
réunion de Birmingham. Le Courrier pm le
peu près de même que le Times: niais, com
me s'il ciaigna.itcependantd'aller trop loin
et liôp vite. Le Morning-Cbornicle traite
l'affaire avec gravite: il leconuaù que le pays
est vivemèpl cl que probablement,
beaucoup (le grandes villes agiront comme Bir
mingham, L'Herald de fend franchement les
unionisteset lelicile l'Angleterre de la har
diesse et du patriotisme des individus qui se
sont mis la tète de .la fédération. Le Standard
parle en faveur de la forme pat Luminaire
qu'il appuie sur des argumeus tirés de la vé
nalité des hommes en place de l'ignorance
des repiése.utaus actuels de la ualiouet des
actes d'apostasie qui ont caractérisé la cham
bre des communes, lors de la demieie sessipn.
Le Globe est étonné de l'événement, et eu
dit fort peu de chose.. Le Sun est également
taciturne il paraît attendre des instructions.
LLddvertiser p*i le en faveur de fa mesure.
Le Tr ave lier menace d'envoyer quelques ré-
gimeus de dragonspour mettre la laâsop 1-s
h bitans de Birmingham Le Morning-Post
traite des assemblées du peuple eu général, qu'il
approuve.; mais il ne parle pas de celle de Bir
mingham. Euh»le Momijig-Journal fait
uu fort triste tableau de la position de ia pro-
vineaqh^ll déparé PhabîtiHt fte
Londres j pièlérable softs hiîH'é fapjioHS;
C'est dire assez qti il approuve lés UnirtttiîdèS
dé Birmingham, réunis dans idUt piltpre déîètl*
se et Celle îles classes. C est tut noble èildrt,
dit-ilde la part de ti! S hntumes liOt!t>mbii S
pdur délivrer la nation dés calamités qui
menacent. Il espère qite cet ekehiple S>-fa slnVi
dans toutes les viiles dans tous les Viliagës et
hameaux de l'Angleterre.
L'hlunde présente, fert C mOitC' t, du
s ngtilier conlvaste avec I Angleteiie: on n'y
voit pus de ces réunions de comtespas de ce*
protestations publiques dont Birmingham vient
de donner l'exi triple Les Limiers et les pro
priétaires souffrent Certainement mais ils n'eu
comptent pas, moins fermement. surLs effort»
du duc ue Wellingtonpour les -onlagrr.
The Time»
Voici Uu article du Morning-Journal
qni peut donner une idée de l'agitation qui
legne dans les esprits.' -
En aucune époquef depuis la restauration
de 180, le pnbbc n'attenditavec autant
d'impatience, I ouverture des parleronsqu'il
le fait, en ce moment G'esl que le pays se trouve
réellement, dans une situation peiilleuse- Quel*
ques semaines encore ei nous sgurofts si nous
devons espérer de sortir de Celte ci iseou si la
patiie sera abandonnée, Comme in navire qui
se ht ise contre les ëcuetls et qu'on laisse,
périrsans pitié. 1
d Nous allons passer par l'épreuve du feu,
etappiécier, enfin, a leur juste valeur, la for-
Ce des pailis et la puissance des principes.
L'Angleterre est pat venue au dernier degré
de misère; elle le sent, ri elle est f» rmemeijt
résolue obtenir son salut, tout ptix, dût-al
en lésulter une explosion. Déjà, J'ouragau
commence souffl r sur tous les p nnts du
royaume il approche, il nous menace, il
finira par balayer le ptesomptu ux ministère et
Ses créatures et ses subventionnés et tous U»»
fourbes titrés qui Se cramponnent a son char.
Nous les défions tous, alors, de tenir tète
forage Voyez ce qni se passe Bit minghatn
et jugez ce que peut 1 esprit puhhcquaud
ou le pousse bout.
Une v.iste réunion politique, organisée
par la détresse, se présentecomme Hue masse
compacte, pour repousser les envahisse me n8
du cabinet, et ses ramifie nions s'é endront de
procLen proche, jusqu'aux points les plus re**
cuiés de la G1 ande- Bi eiagne.
(f f 1 est pi obable que le roi dissoudra le par
lement, et qu'il fera uu appel a la nation. Le
duc de Wellington, dil-ou, attend ce moment,
avec impatience: car, par la dissolution des
chambres il gagnera du temps, pour mûrir
ses projets. Etrange il'usion! ce n'est plus
comme premier ministre, que le duc aix>tdei,a
le nouveau parli meut.
Une chose qui aaute aux yeux de tout
homme qui pense c'est que notre pays est
la veille d'uœ crise que I état actuel des cho
ses ne saurait durci; qu'il faut quelque grande
mesure législative, touchant notre politique
commerciale et financière si l'on ne veut que
tout le système s'écr -u(e., et n'entraîne la na
tion dans un état de coufustoii .et de dësoidre,
dont on ne tiouve le pendantque dans les
années qui ont immédiatement précédé la ré—
volupoti en Fiance. - yMorning-Herald.)
ESPAGNE.
Madrid3o janviery
La mort de M. de Médeci a occasionné, ici
une surprise générale et, quami ou a su qu'iî
avait iravaij.è, jusqu'à dix beuies du soir; qu'à
0>ze heures, il avait rtiçu la visite d'un cor-
légidor apostolique; qu'apiés sa moit, ii
n'avait été peimis, jieisonne d'approcher
d* ses restes, quaud ou s'est rappelé que di-