1 &©t&Qât!©! JOURNAL D'YPRES- i OUVERTURE FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16Mars, 7 heures. ofiktjue>; miDictatto et. cTCôbauat p<0 1212. XIIIMe ANNÉE. PAR AUTORISATION DE S. M. LE ROI SES PAYS-BAS. M&&ckf,dt» fo-jÀIars, i8no. P <V DES PORTES DE LA VILLE. Du i au îG Mars 5 172 heures» INTERIEUR. PAYS-BAS. Y près 10 mars. Les séances des chambres en France sur-iout celles de la chambre des députes ne sauraient manquer d'offrirmême pour nous en raison de notre position topographique seuleuu vif et haut intérêt. Cependant les longs détails qui concernent cette session par lementaire offriront, presque toujours, des dé bats quibien appréciés intéressans pour la France ou quelques-uns de ses départemens >utpour les Pays-Bas qu'un intérêt se condaire.' Nous devons nous renfermer dans les limites fixées une feuille semi-hebdoma daire. Elaguant donc l'avenirtous ces dé tails et ces débats de personnages ou de locali tés, nous nous bornerons,l'avenir, mettre, le plus souventsous les yeux de nos lecteurs une analyse un résumé des chambres fran çaises. -- Partant delà uous annonçons que dans la séance du 4 mars la majorité des suf frages pour la candidature a la présidence s'est portée sur MM Royer- Collard et Casi mir Perrier. (1) - [f. plus bas Nous sui vrons ta même marche, relativement la session parlementaire de la Grande-Bretagne. La souscription de Betmiugham (Angle terre fait de rapides progrès et menace vi vement les ennemis de la réforme parlemen tait e. D'après des nouvelles de Malte, du 8 janvier, les amiraux anglais etrus.se étaient encore, le 22 décembre, Poros; la flotte russe n'en devait patlir que le 10 février l'amital russe, comte Hcyden resterait avpc deux Vaisseaux de ligue. il paraît que les destinées de la France sont confiées aux mains du duc de Wellington: du moins le Messager et d'autres journaux de l'opposition constitutionnelle,eu pai Ient-iis, sérieusement, dans leurs révélations au public. Des voleurs ont dérobé, dans la nuit du i5 au 16 février, Berlin, tous les instruniCns, etc.que contenait l'observatoire du célébré naturaliste M. Alexandre de Humboldl C'est une perle presque irréparable. Des jetues de la Véra-Crtiz du 3o dé cembre, dementeut les espérancesde paix qu'a- Vaieul fait concevoir des nouvelles auiei ieures. Les convocations et délibérations de la seconde chambre des états-généraux conti nuent. Ou sait que L. IN. P ont a examiner 1 Dans celle du 5MM. de LalotAgiers et Sébastians. divers projets de loi de la plus haute importan ce En première ligne, figurent les projets sur l'instruction et la presse. La proposition que M. Donker-Curtius doit faire contre le droit de pélitiou, qu'il trouve uop étendu séance du 19), a donné un nou vel aliment nos débats plusieurs écrivains oui démontré que l'article 161 de la loi fonda mentale, étant clair et positifil n'est suscep tible d'aucune interprétation restrictive. - Sous le titre des prétendus Abus du Droit de Pétitionle Belge contenait, ces jours-ci, un article étendu quelques passages en sout trés-saiilans. La pétition du barreau de Liège, modèle dans son genre circule Gand, et se couvre de la signature des avocats les plus distingués de cette ville. O11 sait que cette pétition aux états-généraux demaude l'indépendance de l'or dre des avocats. Une dépêche télégraphique annonce la proclamation comme député, Nantes, le 28 février, de M, Dudon. - otans, 254- - Suf frages: - M. Dudon, i33; M. Vatimesnil 109, -- A propos de l'ordonnance de renvoi du 2 mars, qui a frappé M. de Potier et consorts il est bon d'observer que ce renvoi, qui, très- souveut n'est qu'une jormalité hiérarchique ou précautionne lie 11e préjuge rien, d'ail- ieuis, non plus que celui par-devant les assises même, sur la culpabilité des prévenus ou accusés. L'arrêté du 20 janvieren donnant plus d'étendue aux relations des chefs des départe mens ministériels avec les états-générauxéta blit un ordre de choses qui aura, pour résultat inévitable, de multiplier les comités-généraux, qu'oudemandera quand le ministère jugera utile et convenable de s'ente-ndrtl, avec tous les mem bres de la chambrésur quelques points spé ciaux etpoui cause, il le jugera fréquem ment utile et convenable gardons-nous bien d'en douter. Ainsi, grâce cet arrêté, nous aurons fait un nouveau pas vers ce désastreux système de mystère et de mutisme que le gou vernement affectionne et qu'il voudrait pou voir imposer la nation tout entière parce que, d'abord il arrête Ressort de l'esprit pu blic; et qu'ensuite, il prévient toute observa tion toute plaintetoute critique toujours importunes, quand on veut régner, coustitu- tionnellemerilavec les formes absolues du bon plaisir. - (Courbier ue la S amure.) Le Catholique qui depuis quelques jours, ne nous avait fourni, lu:d'ordinaire, si riche et si fécond de son crû, que desemprunts de divers autres journaux, conienait, dans son n* 63, un article léger et piquantque nous devons supposer lui appartenir il ne porte aucune indication d'origine étrangère sous ce titrea MM. Do? ker-Curtius et Stp- kens, Membres de la seconde Chambre des États-Généraux.Lisez également dans la même feuille, n° 64 les arlicles intitulés: -- État de la Presse périodiquedans les Pro vinces méridionales des Pays-Bas La Gazette des Pays-Bas contre M. de Robiano f Courrier de la Meuse. Lisez encore n° 6b, l'arlicle Liberté de la Presse. The Courtier donne un aperçu histori que des évènemeris principaux qui, depuis le règne de Jean Vf, roi de Portugal, se sont pas ses dans ce pays et au Brésil. Parlant, ensuite, de don Miguel, il dit: - Sa conduite l'a rendu un objet de mépris et d'aversion danstout pays civilisé; mais l'égard d'un prince étranger nous n'avons rien faire avec le caractère de l'homme: sa conduite, comme souverain, nous regarde seule, ou, plutôt, sa politique, pour autant qu'elle se rattache nos affaires Les cortès de Portugalet uae gaaud majorité de la nation, étant d'accord de considérer don Miguel comme leur souverain légitime, il ne convient, ni l'Angleterre, ni quelque autre étranger, de douter de la validité de leur déci— siou. Les derniers journaux reçus de Batavia sont du 3 nov. Les rapports militaires qu'ils contiennent sont déjà connus. Le chef des for ces de Diépo-Négoro, Sental, lors de sa sou mission au gouvernement colonial, était accom pagné de vingt indigènes, parmi lesquels on re marque plusieurs pangérangs. On supposait que parmi eux, se trouve uu frère de Diépo- Négoro. La mère et UDe des filles de ce dernier otot été capturées, dans une petite dessa, snr les bords delà mer; la fille est mariée un chef insurgé qui ne s'est pas encore soumis. On leur avait laissé les pierreries précieuses dont eiles étaient munies, lors de leur capture. Diépo- Négoro se tenait, avec ses partisans dans les montagnes l'est de Bagclloen position qui olfie de grandes difficultés cependantnos troupes ont été, déjà plusieurs fois, sur ses traces. Le Morning Journal eu parlant de la position actuelle de la France, dit, entre autres,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1