2 çruTl y a quelque chose, dans le caractère des ■tenir» actuels, qui 4ie peut manquer dé faire -Aine pmfoude unpiessioa sur 1 esprit de tous jes hommes rtfkoiiis. Si nous tournons nos xegaids «ers Ja France uous y voyons les ignares d'une nouvelle secousse. La nation datât 4e rétablissement de la censure et la tcoâu craint la presse. Le ministère ne veut pas *oir ses erreurs, il menace, et le peuple menace -so tour: d'un côté ou crie: bas la presse! >ile l'autre: bas le ministère On lit dans le Sunque le prince Léo- pold doit iicet'oir la somme de 75,000 I st. *8.900,000 fr. 1 pour renoncer la pension •tviag' rf qu'il reçoit de l'Angleterre M. le .marquis de La Moussaye, ministre -de F lanct près la coui des Pays-Bas a quitté sa K-sioetice, jiar ordre de M Le pnuce de Po- jignac .poui se rendre a Paris, afin d'assister ans séances de la chambre des députés dont fil si membre. On ut dans le Globe-.- a Le ministère -n'aura pas la majorité.,* il le sait et l'avoue. Cependant, il reste, et .semble encore espeir r. Is sont donc ses plans et comment éluder l'i* fle\ibl< loi deSgouvernemeus représentatifs? T* «-s moyens légaux seulement se présentent: -e Minci -hardimenten dépit de la majoiilé jproroger la chambre la dissoudre. «t Qeu.x mois avant la session le premier de <çe pians paraissait le plan favori La chambre, 'disaii-on, fera une adresse contre nous nous i/ni tiendions compte: elle rejettera nos lois ■nous pousserons ep avantet ainsi viendra le budget quede peur d'une désorganisation la majorité acçepleia Crrtuiiiemmt. .Nous n'insisterons point sut nu tel plan. 1L< stnifiisir. s, dit-on, l'ont la fin jugé comme nous; et l'idéed'unepror< >galion a succédé. N "us comprenons cette idée Promgerc'est ajourner Ct 1<s ajouiiieniens nul toujours, pour les petits «spi its un met vtiileux attrait a C'est u; beau moy. n de rendre la France prospère an-dedans, foi te et considérée au- deb-rs, que de proclamer officiellement la guerre entie la chambre et le gouvernement. G: la prorogation fi mil toutes ceschoses: çiii les (fiait, sans profit pour les ministres, Sans avanmge d'aucune sorte, pont le paiti anqo'd ils s> sont voues. I a promgation est d< ne une bsuidité manifeste èt palpable; adop tes par la legereté sufiisante. bit mot la loi ce des choses en montreiait fis intoleiahlesdan- ge>s lî ne reste qu une voie légale: la dissolu- timide la chambre, et de uouyeifi s éfi étions. Nous eioyons que le Globe a toit de s'i maginer que fi- ministère actuel desiie, eu au- ci-ue façon, ajourner it combat qui ne s'est lait qu- t top attendre -- Gazette-) -- Voici la note exacte dt s iegmiens dési gnes pont Pejs('édition d Alger: Infanterie delipne3e ,0e, 14% r5«, 17', ao» 21e, 18', 3o«, 54«37», 48e, 49e rçguueus. Infanterie légère2e3*9e re- gjfUens, iVi abi rt, médecin françaisétabli Yeia-Ciuz, a dit on, découvert un moyen de îrailet la fievre jaune tellement efficace que, sur ceci malades il en meurt au plus, deux ou trois La nomination des présidens et dés secré taires lies but taux de ta chambre est un fait grave. Le côte droit n'en a pas obtenu une seule! Liponirant, fis membres de ce côté n'ont point manque, pas plus que d'aunes du moi s, dt S' 1 ndie fiuis bureaux; mais, dans la pippert, ils n'ont pu aller au-delà de dix a douze voix Au soi t u des buieaux, la H. jofiié se félicitait de sou tiiomphe, mais gi,iv« meut, s'il ncieuMm r<t. - [Le Temps.) La chambre des paiissésl reunie, le 3, t,« e heure On s'tst occupé de 1> nomi lion es secré taires. MiU. ue i>ouUiO,de La Place, d Ambiay et le maréchal Maison ont réuni le plus grand nombre de suffrages. La commission de l'adresse désignée par le chancelier, se trouve ainsi composée MM. le duc de Doudeuuvillecomte de Partisse, marquis de Tularu, le marquis de' La Tour- Maubourg, le marquis de Barbé-Mai bois, le vicomte Laîné le comte Siméon. -- O11 écrit de Cadix, 16 février: Ou ne cesse de s'occuper de la seconde expédition contre le Mexique. Un vaisseau de ligne et une frégate, de 60 canons, sont sur le point de mettre a la voile. Le nombre de trou pes qui doivent composer-cet le expédition est de 20,000 hommes. On a loue plusieurs bâtimens américains, poui y embarquer des troupes des tinées pour la Havane: ou paie 10 doliais par homme. -- Un tremblement de terre épouvantable qui a eu lieu, le 20 septembrea, uil-ou, lait de Vaipaïaïso, un mono au de ruines. On eciit de Zuiphen 28 février: - «S. M. notre B< me bien-aitnee a fait con- naîtie sa haute approbation la Société de j Chaiité maternelle, établie «u celte, villeet lui a transmis, eu même temps, un dou consi dérable. Nous apprenons, aujourd'hui, de Wurz- bourgqu'on s'y est servi au moyen des cir culaires, pour prier les danin s qui voul au spectacle de ne plus porter, au parterre oe giands chapeaux. Cette circulaire «tait le fruit des délibérations d'une réunion de dames, qui avait éié convoquée cet effet et qui a donné la preuv^ qu'elles ne sont pas si étrangétes aux foi mes parlementaires qu'on pourrait le penser. Urie présidente avait été uonnnee, pour maintenir l'ordre dans la discussion et plusieurs membres prononcèrent des discours remarqua bles par leur longueur, l'elégaoceel la rondeur des péiiodes, et la piofoudeui des peusees qui y fort ut développées. - Ou lu, dans la Gazette Universelle la lettre Suivante de son coi ieqxMtdai.l de l'aris:- Les espérances d. s ministresrelativement la chambre des paiis, .s'affaiblissent de jour en jour. Ou espérait que, dans le mouvement ministeiiei actuel elle off'i irait un appui; mats ou s'est loiafimeut trompé. Voici les c dents re latifs la ehambte des pairs: - hbeiaux5o voix, doctrina les, l' Richelieupô paru modèle (jo, y conipns Its courtisans absolutistes, 3o ffo >01>, painii les 7b pairs de M. de Villéie banc des evêques i5. 0' le niiuistéie ne peut comptei que sur le banc des eveques jes bo voix viliehstes et les ab solutistes: ce qui lui donne io5 voix. Quelques personnes bien instruites pensent que l'ex|>édilion d'Alger n'est qu'un prétexte, et qu'un traitéd'ailraiice avec l'Angleterre con tient la stipulation de ces ai inemeus, pour ame ner, plus rapidement, une décision les né gociations de la Bussie avec la Porte et sou tenir la Turquie, dans le cas de la nécessite dune résistance, ultérieure. Mais ceci u est qu'on bruit. -On dit que les troupes de l'expédition par tiront en deux convois, de 20,000 hommes chacun: le premier contingent se composera des régimens qui se li ou vent en garnisou dans les villes du midi il se léunna Toulon, et dans les environs: la plus giande partie sera placée bord de bâtim. ns de 1 état, parce qu oi! a jugé prudent de faire soutenir la des cente par une division navale considérable. Le Temps. -- Sous le vain prétexte d'un vieil outrage fait notre pavillon, on arme contre Alger. Siipulera-t-on chemin faisantla réparation des pertes qu'un blocus insensé a attirées sur noir marine et sur notre commerce C'est ce uoui il n'est pas question. La fin de celle iidi- cule querelle répondra sou origine. C'est dans «n démêlé concernant le saint-siège, que notre consul a ele ouiragé. C'est trente anlle croisés que uous enverronspour luien Afrique. -- f Idem A propos du texte dp discours du trône, le Temps fait des observations d'où il résul terait des variantes, que voici: - Les mots avec mépris n'étaient pas dang la 1" édition de la Gazetteet plusieurs dé putés prétendent ne lesavoir pas miendus. oc Les mots que je ne peux pas avaient éga lement été omis. Au lieu des mots dans ma résolution quelques amis de la Gazette prétendaient avoir eiilendu dans mon propre droit. SUR LE DISCOURS DU TRONE: Les journaux sont remplis d'observation» sur le discours du tiône. Voici l'un de* passa ges les plus saiilaus extraits de quelques-uns de ces journaux Le Constitutïonel. - Un moment avant l'entrée du roi les princesses et les enfans de France ont paru dans leurs tribunes. S. M. est aiuiee une heure et des ciis de vive le roi\ ont retenti dans toute la salle. Les députés constitutionnels ont prouvé, dans cette maui- iestation de leur tespectqu ils séparateul le monarque d'avec les ministres Ou plaignait, suitout, la couronne d'être liviee a des défiances que rien ne justifie. Que s'est-il donc passe? la couire-iévolution s'est levee, le 8 août dernier et le sol a trem blé. Elle s'tsl levée, cacbee sous le masque. Mais la Fiance, attentivel'a reconnue, sous sou déguisement; les intérêts se sont émus; la naiioualarmées'est occupée de chercher, daus les lois, des ai nies pacifiques, pour ré sister a l'agression. Que s'esl-il passé ,eufin, pour troubler ainsi l'harmonie enrre le gou vernement et le peuple? Un homme a repassé le détroit qui obus séparede l'Angleterre M. de Foitgiiac a paru, il a paru comme un dictateurinvesti d'un pouvoir inamovible^ qui devait faire fléchir devant luiles majo^ 1 îles parlementaires il a pris possession du budget voie pour d'autres ministres, et qui n'auiait pas été vole pour lui; il nous pousse aux coups d'étatl'abyme: c'est M. de Po- ligi.ac d uu côte la Fiance, de l'autre. Ouinous l'espérons: le ministère trouvera des obstacles devaut lui; mais ces obstacles seront constitutionnels. Oui, les pairs de Fran ce, les députés des départemens répondront, co.i.me ils doivent le faire au défi ministériel ils montra ont la France, telle qu'elle est: constitutionnelleroyalisteamie de l'ordre et passionnée pour ses droits Ils dirontau rot, la vente tout entière. C'est la vérité seule qui peut dissiper les illusions et remettre tout dans son ordte ualurel. Que la nation attende 1 eveneniemavec calme et tésolution. Qu'elle espère dans l'amour que le roi a exprime pour le peuple fiançais il faut que la chambre le sache bien son existence est incompatible avec le ministère de M de Poliguac qu'elle se montre docile et ferme, complaisante ou sévère, si M de Po liguac reste aux affaires, elle sera dissoute axant ou la fui de la sessionapiès ou avant le budget c'est là son inévitable destinée. Si la pbiase de la couronne ne l'annonçait pas la uature des choses l'amènerait. Eh bien! si le ministère en appelle au pays, alors uous verrons; alors, la France se montrera, telle qu'elle est, avec sa vive et forte opinion. U faut bien en finir par là: autant vaut que ce soit plutôt que plus lard. La Gazette annouce que, vendredi prochain

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2