RUSSIE.
s>giraitd'acCorder", au gouvernement, ledroil
d'acheter un douzième de chaque journal Far
ce moyen la défense serait connue dis mêmes
lècleurs qui auraient lu l'agression, el le remède
se trouverait, constamment, côtéjdu rail. Nous
^commandons vivement cette penséeaussi
iiigénieuse que simple, toute l'attention ses
législateurs, lorsqu'il sera question de discuter
le projet de loi sur la presse. —{Le National.
On lit ce qui suit, dans le même Journal:-
Partout où l'on a entendu M. Eugène de
Pradelon a crié au prodige; nous serons
bientôt, même d'en juger: l'improvisateur
français est ici Un journal de Paris disait, il y
a peu de jours, que, dans la tournée qu'il vient
de faireM. de Pradel avait improvisé plus de
360 mille versquelle étonuante fécondité! -
Communiqué.
t c - 1 -
Vtî'v'd r -
DEUXIEME CHAMBRE DES ÉTATS-GÉNÉRAUX.
mt'ii 1 S ;.y..
Séance du 4 mars.
La séance s'ouvre deux heures et demie.
PréSens 83 membres. (On remarque, avec
plaisir, parmi eux, l'honorable M.de Geilâche,
qu'une indisposition avait empêché d'assister
la séance précédente.
11 est donné lecture du procès-verbal de la
«éance du 36.
RI. van Dam (en hollandais) observe que le
Dont d'un des pétitionnaires mentionnés dans
un rapport se trouve défiguré: la rectification
nécessaire aura lieu. Le procès-veibal est ap
prouvé.
Plusieurs pétitions, relatives aux griefs, au
maintien de la liberté de la piesse. une loisur
l'enseignement et aux lois financières, eotre-
aulres, des distillateurs de Gaiid contre le
projet sur les distilleries indigènes, sont ren
voyées au comité.
il est fait bommage, la chambre, de la 1"
livraison des jdnalectes Belgiquespar M.
Gachard, et de six exemplairs des Recherches
sur ta Langue nationale delà majeure par
tie du royaume des Pays-Bas t par M. le
taron de Weslreenen.de Tiellandl. -- Dépôt
la bibliothèque, el mention au procès- verbal.
M. Pycke demande it obtient la parole.
11 conclu; eu ces termes:
<c Je dépose doncsur le bureau de M. le
président, les deux exemplaires du Manu,!,
dont M. Klyr ton fait hommage la chambre
Il en sera fait mention au piocès-verbal, et
le dépôt la bibliothèque en est o donné.
Un message royal, ainsi qu'un projet de loi,
pour autoriser le syndicat des opéiaiious
inotivées par la réduction de la rente sont com
muniqués la chambre. impression, distri
bution, et renvoi aux sections de féviier.
Le comité des pétitions rend compte par
l'organe de M. le baron van Tuyll van Heeze
en Lende.
La séance publique se transforme en comité-
général il y est question de la lecture d'un
message du ministie des finances, qui, d'après
une conférence avec la section centrale, pio-
pose de discuter, en comité-général les bases
el les principes d'une loi sur la perception de
l'impôt du sel; le président propose de s'occuper
de cet objet, en corailé-généi al,.lundi prochain:;
on lui objecte, de toutes parts, qu'il doit être
auparavant imprimé dans les deux langues
il n'est rédigé qu'en hollandais, ce dont s'est
plaint M. le baron de Surlet el plusieurs de
ses collègues, des provinces wallouues\ et que
l'examen dans les sections ait lieu. La chose
çst ainsi décidée- On se sépare trois heu
res et demie.
H y aura séance, lundi 8: on assure qu'il y
sera fait un rapport général, sur les pétitions
eu redressement de griefs.
3.1
X T il I E U il.
FRANCE.
Parisi4 mars.
M. Royer-Collard a été reçu, lé to, par S.
RI., eu audience particulière,3 l'issue de l'ollice
du soir. Cette audience a, dit-on, été liés-
courte.
Quelques journaux ont annoncé que le
camp de 81-Orner n'aurait pas lieu cette an
née: cependant, on nous écritde cette ville
que le inunitiounaire commence faire moudre
des grains, comme les années précédentes, pour
le camp, ou, au moins, pour line garnison
nombreuse. Ou annoncé, d'un: adiré côté que
4,000 çouvci tuies de lairlé doivent être expé
diées, des magasins de celle ville, sur Marseille.
{Messager.)
Des nouvelles récentes de Saint-Péters-
bourg nous annoncent le prochain déport de
i'etupeieur (Nicolas, pour Varsovie,où S. Ri. I.
fera, en personne, l'ouverture de la diète, fl
pur ait que, de Varsovie l'empereur se rendra
sur le fiiiin, pour y prendie les eaux d Ems
près de Cologne Ce piojel de l'autocrate russe,
de fixer son séjour sur les frontières de France,
ne cacherait-il pas quelque arrière-pensée po-
litiqutî- {Idem.)
Depuis longtemps on savait que les en
trepreneurs de commerce declnir humaine,
gênés par les cioisieies établies sur les
côtes occidentales de l'Afrique dirigeaient
leuis bàlinîens négrier s vers la côte opposée
où ils exerçaientavec impunité leur coupable
industrie. Nous apprenons que la corvette du roi
la Zélée son retour de l'Inde, où elle a
commit le nouveau gouverneur, a reçu la mis-
s ou de donner ia citasse aux néfliers de la côte
or.1 mule u A bique, el qu'elle a élé assez heu-
leuxepourcn capluier quelques-uns qui oui
été dirigés veis l'ne. National, j
--La chamlite des pairs a adopté le 1 8
ruiiahùnile le projet U'adiesse qui lui a été
soumis par M. Simeou au nom de la commis
sion.
il paraît que l'adresse estcommede cou
tume tu glande parue la paraphrase du dis
cours du u due. Les deux derniers paragraphes
oui, cependant, donne lieu a une réponse ou,
plutôtune sorte de commentairequi tend
eu expliquer le Sens éqiuvoque, dans des
ternies lassuians pour la chai le el les institu
tions.
RL de Chateaubriand premier orateur
inscrit, a piutuniçé un diséouis, tel qu'on
devait l'attendre du noble p.ifr;
-- M. Faillirai Vei buel ne s'est occupé que
de l'expéoiliou d'Alger. Ila blSniécelte entrepri
se, comme hasardeuse et sans avantages possi
bles. Cette guerre coûtera beaucoup d'argent
et de sang eteu supposant la piise d'Alger
jamais les Anglais ne soutli iionl que la France
fonde une colonie sur cette côte ruais le noble
pair ne pense pas qu'il soit possible de réduite
les baibaresquts-Sou expérience le met même
d'apprécier tes chances péiitleuseS de l'entre
prise surtout, dans unéj&iWu si avancée, il
a été cinq fois, Alger.
La pétition de MM, Fabien et Bisselte,
contre l'ex-garde'des sceaux Peyroniielqui
l'année dernière, avait été remise trop tard
la chambre des députés vient d'être déposée
sur le buieau de cette chambre, par M. Euse-
be Salvi'ils.
(jfii parle beaucoup d'un traité de com
merce qui doit se conclure entre la France et
la Prusse le but de ce traité serait ce qu'ou
assuie, de favoriser l'échange des productions
naturelles el industrielles des deux p iys.^
Vjn dit que le giaud-seigueur vient du
charger un dignitaire de la Porte de se rendre
Londies, pour y remplir une mission diplo
matique.
ANGLETERRE.
Londres i3' mars.
Une nombreuse assemblée populaire s'est
réunie, le 8, la taverne d 11'sdiglepour
pietidre eu considération l'état du pays, et
polir former, dans la capitale, une union po
litique. Les principaux orateurs ont été le fa
meux llunl el le grand-agitateur O'Connell: ce
dernier présidait fassemblée; tous ses discours,
el il en a prononeécinq ou six, ont été accueillis,
par lesapplaudissemeus sans fin, de 1a multitude
enthousiasmée, il a déclaré que je litre de
l'homme du peuple, qui lui avait été décerné en
Irlande, était le seul qu'il ambitionnât, I ne
dt«irait d'aiilreorneiieut, pour sa tombe, que
l'epitaphe: Cigil l'homme du peuple. Le bruit
le tumulte, les incidens comiques, qui signalent
ordinairement ces soi les de réunions, n'ont pas
manqué celle-ci. Au milieu d'un dt s plus beaux
inouvemens oraloiiesde ifuut, u u pick -pocket.
qui tâchait d'exploiter la circonstance, fol sur-
pi is sur le fait, et amené devant les fiustings
Huât, sans se découcerter s'ect ia aussitôt ;-
Messieurs, nous avons découvert et arièlé
un coupeur de bourse; et, si vous voulez faire
votre devoir, nous parviendrons nous assurer
de tous les coupeuis de bourse. L'assemblée
a terminé sa séance, eu adoptant un projet de
pétition ia chambre des eoramuues, présenté
par Hutil, et en volant des remei ciemeus au
président O'Connell.
D'après les reriseignemens les plus exact*,
la population du nouvel etal grec, avec les II
mites d'Arta et de Volo ne s'élèveia1 pas au-
delà de 700,000 800,000 âmes.
Nous savons, de bonne source que don
Pédro a ordonné l'installation de la legeuce
portugaise Terceire, afin qu'elle puisse être
formellement reconnue par le gouvernement
biésilien.
C'est un fait extraordinaire, mais bien con
staté, que la reconnai-sauce de don Miguel,
de la liait de l'Angleterre a élé empéchee ou
nlardée par l'enipeitur d'Autriche, qui ré
clame l'accomplissement des promesses de don
Miguel, au moins pour ce qui concerne son
mariage avec la jeune reine. - Sund.- Times.)
Saint-Pétersbourgs8 février.
Si l'on peut ajouter foi ce qu'on rapporte
snr les conférencesd'ilalil-Pacha avec le comte
NesseUode,on doit cioire que la Poite recher
che sincéieuietil l'amitié de la Russie, et que
revenue entièrement de ses anciens préjugés,
c'est dans la loyauté de nolie gouvernement
qu'elle apeiçoit, aujourd'hui, Cet appui que,
longtemps, ellea cru trouver dans ses teintions
avec d'autris puissances de i'Euiope.
Quant l'objet et ia marche des négocia
tions, il païaît, d'après ce quia trauspiie jus
qu'à présent, que la Poiledésue se iiberei le
plus tôt et le moins onéreiisemeul possiblede
ia dette qu'elle a contiactée envers nous. Elle
est,dit-on, très-disposé: faiie quelques ces
sions de territoire, pour compenser les préten
tions que la Russie a le droit d'etever sous le
titie d'indemnité mais.cette dernière ayant
déclaré ,dans le temps, qu'elle renonçait tout
accroissement leriitorial, l'tmpeieui qui tient
religieusement cet engagement, besite ac
céder aux profitions de ia Porte, avant d'a
voir cousuiié les autres cabinets, suitout ceux
qui pourraient voir cet accroissement de mau
vais oeil.
Eu conséquence, avant de se déclarer sur
ces propositions, qui, dit-onontpour but
de laisser,l'option de la Russie, soit les
principautés ci-<iaoubicuues, soit le pachulik