craindre, de long-temps des bouleversemens politiques. L) après des lettres de la Guyara, du 9 jativiej, lauouvellede la séparation de Venezue la, do reste de la Colombie, se trouve pleinement Coutu niée. On annonce que la Fleur de Lis com mandée par te capitaine de vaisseau L1 Lande, est celle que destine M. l'amiral de Rigny allef,a ConsUiniisiople chercher ét porter eu France, les cent jeunes Turcs que sur la demande du sultan S. E.\c. le comte Guilie- nunot a promis d'y faire liatispotler pour y teçevoii leuf éducation. On écrit d'Odessa26 février: - La société d'agi ictiliui e a conçu l'idée de faire construire uans ce pays des puits ar- tésienset a cet elle!ouvert.une souscrip tion pai actions. Le devis pour la conSUuciiou G Un de ces puits porte r5,ooo roubles en bil lets de banque, I près tes journaux, le duc deWellington continue d'exercer une grande influence sur les affaires de la France. On parle beaucoup, dans-quelqdes sa lons du faubourg-Saint-Germaiu d'une let— tie récente, écrite, par Sj G. ,.au piince de Poliguac pour lui taire savoir que le cabinet de Londres verrait avec beaucoup de déplai sir, le cabinet.des Tuileries tenter les chances d un coup d'elal. S'il était vrai que les cabinets de Vienne et de Saint James consultés sur la conduite 3u'ils tendraient, l'égard de la France, ans la supposition d'une crise intérieure eussent fait, connaître leur résolution pour quoi setail-on surplis que le cabinet de Saint- Pétersbourg rappelât, celte occasion, que, d'après les traités qui lient les puissances aucune disposition, concernant l'une d'elles ne peut êlte prise qu'en commun pet qu'au cas où il eu aurait été autrement, ce cabinet fit aussi connaître quelle serait sa résolution -- Nous avons quelques raisons de croire qu'un courrier, porteur de dépêches importan tes est an ive le 11 de Sl-Pétersbourg l'ambassade de Russie. Messager. L'einpeieur du Brésil vient de conférer l'ordre du Sud MM. Rossini er Scribe. Hernani vient de paraître avec une préface, dans laquelle M. Victor Hugo répèle ce qu'il av.il déjà dit, que le romaulisme est le libéralisme eu littératuie. Rajoute: «Cette voix haute et puissante du peuple qui ressem ble celle de Dieuveutdésormais, que la poésie ait la même devise que la politique: Tolérance et liberté. Malmenantvienne le poète il y a un public. uHernanidit-il, n'est que la première pier re d'un édifice qui existe, tout construit, dans la tète de sou auteur. Qu'à une littérature de cour succède une littérature de peuple. Que le principe de liberté fasse sou alïane mais qu'il la fasse bien. Dans les lettrescomme dans la société point d'éti quette, point d'anarchie; des fois,-ni talons rouges, ni bonnets rouges Voilà ce que veut le public et il veut bien. Nous recommandons, MM. Surlet de Chokier deSécus et autres prorecteurs des pé titions pour le redressement dès prétendus gi iefs, et pour le maintien de la loi actuelle sur la presse, le passage suivant, du Journal de Lcuvain qui porte la date d'hier 10 ce mois -- Ou serait donc le grand mal a ce QU'une dynastie, qui n'aurait produit que des rois ennemis de nos franchises, pusse (l) déchoir, (x) Dans une matière de cette gravité, nous ne relèverons même pas les fautes sans nombre de grammaire qu'entassent journellement nos c^l t uteurs de irapyaisqui s'avisentpourtant, d'endoctriner le genre-humainavant d'avoir seulement, appris les premii'r.-s règles des con jugaisons.-— Note du National. J et faire place a une dynastie un peu plus populaire? qu'y aurait il de si terrible a voir descendre du trone une famille qui aurait mis le sceptre en guerre avec la li berté? Misérable! Dis-nous donc, si tu peux, quelle autre dynastie, aucune époque et dans aucun pays de la te rre, pi oiégta les libertés publiques, a un plus haut degre que l'illustre race des N a ussa u? Tout serait perdu, la magistrature serait «vilie, comme le serait la loi elle-même, dans un pays où la lie des gainemens expulsés des écoles pourrait imprimer de semblables infamies IMPUNEMENT. Le National. M. G. de La Vigne vient de terminer une tragédie de Louis XI, qu'il destine dit-on l'Odéon. a Seconds Cmahbrb. Discussions sur les Pétitions. drî» Forces de faire un choix parmi tant de discours d'un mérite supérieur nous croyons remplir autant qu'il est en nous, l'obligation que nous avons contactée envers nos Abonnés, en leurolfraut, enentû r, les deux discours de l'honorable M. de Gerlache, députe de Liège, conseiller la cour supérieure, de la même pro vince, et l'un des plus éloqueirs orateurs de la représentation nationale. Le premier de ces discours renferme, d'ailleurs, tout ce qui a été avancé par les préopiuans, et peut être considéré comme le Factum le mieux écrit et le plus éner gique en faveur de Ih cause constitutionnelle eu d'uuties termes: pour le maintien et exé cution de la loi fou da me 11 la lé, pacte constitutif qui, lui-même est insépaiable de la dynastie desN'ASSAUS, de noue gouvernement lepre- sentalif. Nobles et Puissans Seigneurs, si l'on s'é tait contenté d'appuyer le dépôt des pétitions au greffe, il y avait, selon moibien peu de choses dire sur cette marche si simple et si usitée. Mais on a commencé par demander l'ordre du jourpuis, on u'a pas craint de soulever des questions délicates, et, peui-èue, inopportunes, l'égard desquelles il paraît qu'on a regardé notre long silence, comme une approbation, connue une impuissance de ré pondre. Nousn'avons point atiaqué, Messieurs: vous en êtes témojns mais nous nous défen drons. La défense n'est paf, seulement, un droit: elle est un devoir pour ceux auxquels les intéièts d'une nation sont confiés. Je ne perdi ai pas de temps vous prouver que le droit de pétition est essentiellement con- stitutionniiel; que vous devez, non-seultmeDt le tolérer, mais le protégermalgré tous les abus dont il est inséparable. Si je croyais que le moment fut propice pour faire quelque pro position, cet égard, je voudrais en faire une, pour tendre ce droit plus sérieux, plus utile qu'il ne l'a été jusqu'aujourd'hui, et non pour le rendre plus difficile tout le monde et, en quelque sorte, impossible aux malheureux. Par exemple il ne me fût jamais venu, dans l'esprit, de vouloir Tassujétir un timbre proportionnel, comme l'a proposé un honorable collègue cela m'eut semblé par trop dur et par trop aristo cratique. «Au surplus,quard l'bonorable collègue viendra avec sa propositionon pourra l'ecar- ter, je pense, par une Gn de non-recevoir in vincible. Pour faire un tel changement la loi fondamentale, dont l'art. 161 est si clair et si formel, il faudrait, aux termes des art. 229 et suivaus, réunir la chambre en nombre double. Et, eu vérité, ce serait beaucoup de mouvement pour un petit avaDtage. Les principaux griefs éuoucés dans les pétitions dont vous avez ouï le rapport, ont longtemps et ùnutilementretenti dans cette chambre; et l'on n'y a eu nul égard. Des ibab, des pétitionnaires sont venin appuyer nos réclamations. Oi s'est moqué de leur petit nombre. Depuis, la nation s'est,en quelque soi te, levée en masse: alors, on a crié l'intrigue, la faction, au lieu d'eu accuser les mesures du gouvernement. Toutefois on a fait des demi-concessions: assez, popt prouver, aux pétitionnaires, qu'ils n'avaient pas tort; trop peu, pour les satisfaire, et pour les con vaincre qu'on voulait rentrer dans les voies lé gales. Oui. il y a eu réactiou de la part de la nation; mais c'est utie réaction qui a sauvé l'é- tat, et le gouvernement lui-même, qui, enva hissant tous les pouvoirs minait et changeait la constitution, et ne dévaitbientôt, plus lais ser, aux chambres, que le soin de voter dei budgets. Parmi ces pétitions (dit-on^, il en est qui lqiies-unes de signées par des gens du peu ple qui ne savent ce qu'ils demandent ;el c'est une maxime de bonne politique, qu'il faut tout faire pour le peuple, et 1 ien par lui. D'abord, je réponds que celte maxime, bonne, peut-être, pour la monarchie pure, ne peut guère con venir dans son sens absolu, a un état consti tutionnel où le peuple doit apprendre se mê ler de ses affaiies; et, ensuite, qu'on a quelque peu oublié celle maxime salutaire elle-même, dans l'iritéièt du pouvoir, quand ou nousa imposé la mouturequi a si fortement ébranlé l'attacbement du peuple au gouvernement. Les arrêtés sur l'instructionévidemment ditigés contre les croyances du peuple, ont fait plus de mal encore. Enfin, les ariélés surla langue, qui ont révolté la fierté nationale, et une loule d'autres, ont augmeulé, de plus en plus, le mécontentement. Mais, dit-on, les chambres sont établies, pour faire connaître, an gouvernement, le vœu de la nation; et c'est de leur part qu'il doit l'eD- lendre. A la bonne heure! Maiscette occa sion je prendrai la liberté de demander, l'bonorable collègue qui a le premier dé veloppé cet argumentsi les droits des cham bres ont été plus respectés que ceux de la nation? qui leur a contesté, avec menaces et colèie, leur piivilège le plus incontestable, celui de vérifier et de juger les pouvoirs de leurs mem bres ?qui a ébranlé jusqu'à leur existence po litique, eu niant leurs pouvoirs constitutionnels? qui a rallumé les dissensions religieuses, avec les arrêtés de i8a5 sur l'instruction? qui a menacé toutes nos libertés la foisavec le projet de loi sur la presseet le message du 11 décembre? Ce ne sont là, sans doute, que des jieccadilles vos yeux. Mais pétitionner1 quel crime abominable et haro sur le baudet! La nation se trouve aujourd'hui, comme divisée en deux camps opposés. Que fallait-il faire, dans des circonstances si graves? En ap peler la sagesse du gouvernement le sup plier de ne pas trop se prévaloir de ses avanta ges de ne proposer que des mesures qui con ciliassent, la fois, les intéièts et les libertés de toutes les parties du royaume faire envi sager aux ministres, que, si., eu politique il est permis de diviser ses ennemisc'est une haute imprudence d'exciter des dissensions, parmi les citoyens d'un même étatdans l'es poir de le» opprimer l'un par l'autre. J'ai énon cé, vingt fois, ces idées, depuis que j'ai l'hon neur de siéger dans cette chambre mai, on s'est toujours obstiné dans les anciens erremens. Qu'est-ce qui a produit cdte uuiou cette association monstrueuse comme on l'apptlle entre les catholiques et les libéraux, et qui ef fraie si fort aujourd'hui? C'est l'union an- ciem t menaçante du gouvernement, avec une partie du royaumeau détriment de l'autre. Les faits païens et les statistiques me dispensent de rien prouver cet égard. Non-seulement

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2