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- Il y a, maintenant, en rade, Toulon, 3
vaisseaux, i hégate, 9 briks, corvettes ou
gabarres, 1 brik-goélette, 4 bateaux vapeur.
JJans l'arsenal1 vaisseau, 5 frégates, 1 cor
vette, 2 briks et 1 bombai de.
- Le gouvernement sarde a autorisé les hâ-
timens de commerce de sa nation, a s'allieter
pour le compte du gouvernement français
pourvu, toutefois qu'ils arborent le pavillon
de cette dernière puissance.
- Le libraire Barba vient d'acheter 12,000
francs le manuscrit de StockholmFontaine
bleau et Rome. Ce drame sera mis eu vente
d'ici quelques jours.
-- L'Académie royale des Sciences et Belles-
Lettres de Bruxelles dans sa séance du 3 a
nommé M. le baron Alexandre de Humboldl
membre étranger.
L'assemblée a voté l'impression de Y Eloge de
T Abbé Mann par M. le baron de UeiffVu-
berg. M. l'abbé Marin est auteur de divers ou
vrages sur Bruxelles.
- Le jour où la cour d'assises s'occupera de
l'affaire contre MM. de Botter et consorts vient
d'être fixé: les avocats desaccuses ont eie
avertis que la cause sera portée, devant la cour,
le veudredi, 16 du mois courant.
M. de Potier sera défendu par MM. vau
Mceueri, Gendebien et van de Weyer.
M. Tielemans, par MM. Blargnies et de Ga-
mond.
M. Bartels, par M* Le Bègue, de Gand.
M. Coclié-Mommeus, par MM" Joilrand et
Mascarl.
M. van der Slraeten, par M' Kèdemaus.
M. de Néve, par M« Spinuael.
- Des lettres de Syra, parvenues Suiyrne
parlent de la cession qui serait faite, par l'An
gleterre, la Grece, de quatre des lies-Ionien
nes, et d'après laquelle les Anglais ne gaule
raient que Corfou, Zante et Cépbalouie. Nous
lie savons quelle confiance on peut accorder a
Celte nouvelle elle ne parait pas improbable
si l'on retlechit que les possessions en question,
qui ajouteraient quelque chose aux domaines
de la Grèce, sont sans importance poùi l'An-
leb rre, et lui coùteut des frais ass l couaide-
les. Messager.
- De superbes colonnes de niai bies indigè
nes viennent d'arriver Paiis: elles sont dépo
tées au Louvre, et doivent être présentéesau
rui. par M. GalilTet, auteur de la découverte des
carrières qui les ont fournies.
Ces carrières sont situé: s, près du Thoulouet,
huit ou dix kilomètres de la ville d'Aix ou y
rencontre des blocs, de toutes les grosseurs.
- L'Aviso de la Méditerranée donne quel
ques détails curieux sur le dey d'Alger et sur
les principaux fonctionnaires de cette légence.-
Nous pourrions y revenir.
- Les travaux des fondations pour le nouvel
entrepôt, Anvers, continuent sans relâche: on
a, déjà, placé environ deux mille pilotis.
- Ou uese souvient pas, dit la Gazette d'An
vers, d'avoir, a aucune époque, payé le beurre
et les légumens aussi cher que maintenant
notre marché. - Et Y près
- Le Catholique dit, lui, qu'il voudrait bien
savoir quels partis politiques bon a vus
chez nous en idi4.
Il se peut que nous ayons l'honneur de le lui
appendre, un de ces jours: pour cela, nous
n'aurons qu'à fouiller parmi nos vieilles pape
rasses,* peut-être, y retrouverons-nous encore
quelques anciens imprimés de l'époque: alors,
le Catholique saura ce qu'étairulen 1014
ces mêmes cafards, qui eu i83o ont affublé
la rébellion du capuchonde Sl-lgnace, et l'ont
coiffée du bonnet rouge de Marat - Le N
- Nous doutons fort que l'éloquence de M.
de Stoop parvienne faire condamner M. de
Potier et consorts. L'acte d'accusation ri ayant
rien révélé, que ce que tout le monde savait
déjà, nous ignorotis qudsjuges voudraient pro-
noncer la sentence. Cet acte a été juge«le la
rnêine manière, partout le royaume. Journaux
libéraux, journaux catholiques, journaux
proleslans journaux semi-ministériels tous
jiaraissent d'accord sur la nullité et l'insigni
fiance «le l'accusation. El non-seulement on
s'accorde condamner cet acie au fond; mais
ou l'a rlicore legardé comme une pièce extiê-
mernent mai rédigée comme un triste et dé-
jrlorable monument pour tes fastes judiciaires
de Bruxelles.
Catholique-- Courrier de la, Meuse.
La fameuse tortue que l'on gardait, depuis
deux cents ans, dans le jardin du palais, Pé-
terborougli, vient de mouiir.
Le Moniteur publie une ordonnance
concernant Its mesures de précaution prendre,
d ans la construction des chaudières haute et
basse pression.
Lu guerre entre M. de Polignacet M. de
Yilléle est liuie, ou, du moins, interrompue:
déjà, la Gazette en a publié l'histoire, jour
par jour, avt-c un précis des bienfaits du mi
nistère déplorable. On y voit que lestiibula-
tions et les espérances des deux rivaux ont duré
toute une semaine. On ci oit lire les Nouvelles
la rnainde l'ancien régime. Ce sonldes com
mérages sur les affaires de la Fiance. Mais la
Quotidienne ressemble son laconique patron;
la dissussiou lui déplaît: elle ajrromisde se taire*,
et l'armistice a ete conclue, a cette coudùion,
dont personne, assurément, ne se plaiudta.
J. des Débals.
On nous annonce pour paraître sous peu: Ls
Navigateurrecueil des Nau frages et des au
tres événemens Nautiquespar une société de
Marins et de Géographes.
Les Publications périodiques fondées pour ré
pondre a un but d'utilité réelle ou pour sa
tisfaire un intérêt généralont été couronnées
d'un prompt succès. Dans un siècle qui sait
juger tout ce qui est nécessaire est presque
toujours accueilli avec faveur. Cette observation
dont l'expérience démontre chaque jour la jus
tesse a suggéré l'idée du recueil que nous an
nonçons aujourd'hui.
Un grand nombre de journaux se sont chargés
d'exploiter la mine féconde des accident c'est
dans un champ plus vaste, et plus fertile encore
en aventures que nuus chercherons des sujets
de narration c'est i'Océan et aux hommes
intrépides qui le parcourent que nous demande
rons des événemens et des récits. Tour tour
ti»ureront dans le Navigateur, les naufragesles
actes de piraterie, les découvertes nouvelles, en
un mot tous les événemens nautiques dignes de
l'attention de nos lecteurs. Ainsi notre recueil
sera précieux pour ceux qui aiment conserver
le souvenir des dangers auxquels ils ont échappé,
et pour toutes les personnes qui s'intéressent la
vie aventureuse des marins.
Notre Navigateur ne sera pas uniquement
la réimpression du journal qui se publie en
France sous le même titre; car indépendamment
de la reproduction de l'ouvrage périodique fran
çais, nous ferons usage dans notre publication, des
matériaux que nous fournira une correspondance
déjà ouverte, avec des maisons respectables de
nos principaux Ports, et surtout des documens,
que les membres du Bureau des Renseigncmens
pour les assurances maritimes veritas dont
les relations sont universellesont bien voulu
nous promettre.
Aussi nos lecteurs trouveront-ils dans nos ca-,
hiers, non seulement la lecture attachante de la
publication originale française; mais un grand
nombre d'articles qui en feront pour nous un
ouvrage national.
Cette publication offre le plus vif intérêtelle
palpite do ces émotions douloureuses que laissent
les tempêtes, les catastrophes de la mer.Les
rédacteurs y racontent la suite toujours si af
freusement active des naufragesdes malheurs
de la vie maritime; c'est un registre dans lequel
on retrace incessamment des souffrances et des
pertes nouvelles. Dès qu'un fait de ce genre par
vient au rivage de notre continent, nous le
publions dans nos cahiers car le public des
deux mondes est avide de ces récitsc'est plus
que de la curiosité qu'il témoigne c'est un
attendrissement profond pour d'atfreuses infortu-
nes.
Le Navigateur est rédigé par plusieurs marins
et géograpues instruits, et cet ouvrage, indépen-
«lamment de ce qu'il offre d'intérêt dramatique
géographique et historique, est un cours complot
de nautique pratique.
Il parait tous les mois une livraison du Na
vigateur, imprimée en caractère philosophie: des
cartes et des gravures y sont jointes lorsque les
sujets l'exigent. Six cahiers réunis forment un
volume in-8°.
On souscrit chez R. Gamïart-Mortiex Grand'
Place a Ypres.
DE L'ACTE D' ACCUSA TION.
Extrait de l'Eclaireur. - ^Voir ra« /aao.j
Après la chute «lu gouvernement français,
ou vil naître,dans la Belgique, plusieurs jrarlis
politiques, qui ont. non-seulementsurvécu
la formation du royaume des Pays-Bas; mais
ont continué d'exister, api es la promulgation
de la loi fondamentale.
Quels partis politiques, s'il vous plaît? Si
nous avons bonne mémoire, il n'existait que
deux pailis, en Belgique après la promulga
tion de la loi fondamentale car il est parfaite-
meut inutile de s'arrêter l'inlei valle qui s'est
écoulé entre la création du royaume et la pro
mulgation de la constitution, li y avait deux
parus: le premier, hostile aux catholiques, tout
dévoué au gouvernement, et ne demandant que
l'exécution de la charte, que le Roi avait ap
pelée un pacte entre lui et la nation le second,
composé d une fraction imposante de catholi
ques belges et hollandais.
Au commencement, les catholiques croyaient
avoir trouve, dans quelques dispositions de la
loi fondamentale, des prmcijies diamétralement
opposés aux dogmes de leurs croyances; mais
il se gardèrent bien d agir. Ils ne 1 auraient pu,
d'ailleurs. Les injustices auxquelles ils étaient
journellement exposes, leur laissaient, peine,
le temps de se defendre, avec quelque succès,
couire l'invasion du protestantisme, et les
épigrammes des libéraux
L'equitable sévérité des tribunaux sut com
te primer les lions du parti qui se montra le
et plus audacieux dans ses entreprises
L est a dire, que l'abbé de Foèrerédacteur
du Spectateur Belgefut empiisonné, toiture,
pour avoir eu le courage de signaler le bot au
quel tendaient les fanatiques adversaires du ca
tholicisme cêst dire, que l'évêque de Gand
lut exécuté, eu «lligie, entre deux brigands,
pour avoir, un peu trop vivement, critiqué las
doctrines d'un gouvernement protestant et
avoir communiqué, sou chef spirituel, des
observations sur la position des catholiques dans
le royaume des Bays-Bas: c'est dire, qu'un
ecclésiastique, d'Anvers, fut condamné un an
d'emprisonnement, pour avoir composé de mau
vais vers latins morts-nés. Telle est l'équitable
sévérité des tribunaux, et telles sont aussi les
entreprises du parti audacieux encore fort
des souvenirs de 1789!
a Depuis plusieurs années le royaume jouis-
sait du plus profond repos; les habilans jrai-
sibles goûtaient les liuitsd'un gouvernement
doux et paternel la loi fondamentale était
mise éxecution,, fur et mesure que le
permettaient les circonstances.
C'est là, certes, une «les tirades les plus cu
rieuses de l'acte d'accusation il n'y a paslà,
un mot qui ne mérite d'être souligné.
L'agriculture souffrante, des impôts exor-
bitans*, chaque année, un nouveau déficit; les
vexations liscales les plus odieuses; les r| c-
tions dominées et exploitées par le ministère; les
publicisles qui s'avisaient de signaler «les abus,
incarcérés, condamnés, par une justice com
plaisante; le Nord exclusivement favorisé dans
ses institutions dans ses habitans; oui M de
Stoop, ces fruits d'un gouvernement doux et
paternel, nous les goûtions: mais les gouiious-
nous en repos, comme il vous est échappé de le
dire? Permettez-uousd'être d'un aviseouuaire.
Daus uu cercle d'amis,, au setu de nos familles,