4 x t fe h i: u ii. <A nous nous plaignions, avec amertume., du gou vernement; amis, au-dehors, vous avec raison, nous étiousenrçpos. Jusqu'alors, nous n'avions j/rs encore songé exercerpar nous-mêmes, nos droits civiques jusqu'alors, jious a'avions j as osé confier, la presse l'expression de nos voeux et de nos besoins. Nous étions muets, quoique souffrans c'était là le repos. Depuis, nous sommes parvenus élire nous-mêmes nos mandataiies; depuis, les feuilles périodi ques, non vendues au ministère, retentissent de nos plaii les; les poursuites, les condamnations n'effraient plus: elles redoubleut notre courage. Voilà Je trouble. EtJu loi fondamentale, qui était exécutée, fur et mesure que les ciiconstances le per te mettaient,! Les cii constances ne permettaient-elles pas que l'ordre judiciaire fût organisé que l'ina movibilité de la magistrature fût proclamée immédiatement, après la promulgation delà loi fondamentale? Les,circonstances,, exigeaient-elles que le gouvernement s'emparâtdu monopole de l'in struction, centre le vœu évident de la loi fon damentale?.-. Quelles circonstances imposaient, au ministère, la nécessité de régler, par ordon nances, roui ce-qui devait être l'objet d'uoe loi? Nous consacrerons un second article, l'exa men de cet actesi le dégoût ue nous force pas déposer la plume. lLciaireut\, dans son numéro du 4 j. repris l'examen de l'acte d'accusation dansl'o/- ifaire de la conspiration. Yoici ses remarques sur le paragraphe qui signale l'opposition, comme tout fait nulle, avant i8a8 vivant îH 2#, cette opposition n'était rien ou peu de chose. ôetto fois-ci, M. deStoop, vous avez raison. Avant cette époque, libéraux et catholiques étaient divisés; et, quand il leur arrivait de se trouver d'accord, sur la mesure de blâme que méritait un acte du gouvernementcelui-ci sa vait, bientôt, semer la zizanie entre les deux camps. 11 ne lui en coûtai: que de jeter deux ou trois promesses la tête des libéraux, et de leur montrer Je jésuitisme prêt les enlacer pour être sûr que, dès longtemps, ses adversaires ne1 songeraient se tendre la main. Il arriva, un jour, ce que la force des choses devait nécessairement amener: les libéraux, en regardant de près le jésuitisme, s'aperçurent qu'ils avaient tremblé devant un fantôme; et en récapitulant les promesses qu'on leur avait faites, et celles qu'on avait réalisées, ils virent, clairement, que le ministère les avait joués. Ils renoncèrent, dès lors, la servile habitude: d'amuser nos hommes d'état, par de fades épi—» grammes coutre le catholicisme. Le temps pou vait être mieux employé. - Que demandez-vous, catholiques? L'exécution pleine et entiée de la loi fondamentale. - Eb bien! nous sommes des vôtres. - Abjurons donc une inimitié quine nous mène rien, et unissonss nos efforts, pour repousser les attaques d'un ministère absolu tiste. - Et l'union fut conclue. Dès celte mémorable époque, l'opposition eut des projets plus étendus, plus déterminési plus concluons c'est vous qui l'avez dit. M.' de Sloop, et vousjne vous êtes pas trompé; mais ce ne fut pas sachez-le bien, pour exciter le tiouble le mécontentement, que deux partis longtemps hostiles, se coalisèrent mais pour arracher au ministère ce qui nous était dû pour conserver, eu dépit de sou despotisme cè que nous possédions.... Tout ce que l'instruction nous apprend, c'est que plusieurs journaux oui publié simullaué- ment un projet d'association, tendant a indem niser l;s fonctionnaires, victimes des injustices ministérielles et que M. de Potier a proposé des modifications au plan primitif. FRANCE. Paris, 7 avril. Pour mieux assurer le succès de l'expédition d'Alriqùe il vient d'être décidé, la suite d'une délibération du conseil supérieur de la guerre, piésidée par M. le dauphin, qu'uu corps de huit dix mille hommes serait ras- •seuiblé, aux environs de Marseille, Toulon et Celle, pour former la réserve de l'armée expé ditionnaire, lui fournir des renforts, eu cas de besoin et relever les rëgimens qui auraient eu le plus souffrir. Le commandement du corps de réserve est, dit-on, destiné M. le lieutenant-général vicomte de Montesquiou- Feseniad, lequel a commandé une brigade de la giandt-armée, pendant la campagne de Rus sie, dans le corps du maréchal Davoust. Mess. Les audiences des 20 et 21 mars, de la cour d'assises de Saône et Loire, ont été consa crées au jugement du célébré procès de Jean Soldat, prètie desservant de la commune de Bellevcsvres, et de Virginie Dolle, sa servante, accusés; savoir: le premier, d'avoir tenté de procurerl'aide de breuvrages et de médica- mens d'une autre nature, l'avorteaient de sa domestique, et, principaleme.ntd'avoir, dans la nuit du 10 au 11 octobre dernier, donné volontairement la mort l'enfant nouveau-né de cette fille; la seconded'avoir coopéré cet infanticide. Virginie Dolle a été acquitté, et le prêtre Jeau Soldat, déclaré coupable seulement sur le premier chef, a été condamné 10 ans de reclusiou, et être attaché, au carcan, pendant une heure. ANGLÉTERRE. Londres6 avril. M O'Connell, dans un lettre adressée au Pi loteengage les amis de l'Irlande se réunir, pour former une société politique, sous le titre de Société pour h amélioration de l'Irlande. 11 dit, dans sa lettre, que ce malheureux pays a trop longtemps dormiet que le moœeul du réveil est venu. Ou nous mande, de Paris, que le mini stre de l'intérieur se livie de grands travaux, pour les nouvelles élections. Déjà, bon nom bre de circulaire^ oui été envoyées, et d'autres sont encore expédiées, tous les jours, aux dif- férens préfets: on y joint des instructions sur la manière dont on doit s'assurer de certaines personnes, pour la lutte électorale prochaine. (Sun. Les nouvelles reçues du Chilijusqu'au 10 janvier, dépeignent l'état de ce pays, sous les plus tristes couleurs. -- Dans un discours, adressé, dernièrement,, l'assemblés constituante de Bogota, Bolivar paraît vouloir réfuter les bruits d'après lesquels 11 aspirait se faire couronner roi de Colombie. Il regarde la liberté comme, désormais, in destructible en Amérique: selon lui, la nature sauvage du pays est, elle-même, contraire l'é tablissement du gouveruemeut monarchique; les déserts sout favorables l'indépendance là où il n'y a pas de grandesse, ni aristocratique^ ni ecclésiastique, la tyrannie ne saurait trouver d'appui. Les ambitieux doivent, d'aifleiirs, être effrayés par l'exemple de Dessalines, de Chris- 1 tophe'ct d'Iiprbide. Et quel homme serait assez téméraire, pour tenter, dans une terre échauf fée et éclairée par les flammes de la liberté, une entreprise où Napoléon,vainqueur de tant d'ai- mées, a échoué dans la vieille Europe? On remarque le passage suivant, dans U corresjaondance de Paris, du Times: La cour proclame hautement la uécessité d'en finir c'est dire, de détruire la charte. Cependant, la plupart des pairs uilrà-royalisies qui songeutun peu, leurs propres intérêts semblent se rappeler que les prérogatives de leur ordre sont écrites sur la même page où sont consacrés, pour jamais les droits popu laires de la chambre, des députés. Qui vivra, verra. Le mi est obsliuéet met sa gloire rétablir le trône de 1788; mais il a 73 ans et cet âge n'est pas ceJui des entreprises vigooreu- ses. Du reste, les associations, organisées parmi le bas- peuple, au moyen du clergéet sous pré texte de dévotion, indiquent assez quelles sont les armes dont les ministres comptent se servir, pour accomplir la conlre-iévolution. Ils se proposent d'exciter la canaille contre les classes moyennes. C'est là leur secret: c'était aussi le plau des révolutionnaires de.g3. SUEDE. Stockholm, ig mars. La session des états a été Close, aujourd'hui, par le roi, qui^ cette occasion, a prononcé un discours. - Lit par le prince-royal. Après avoir fait mention de la prolongation extraordinaire de la session, le roi annonce que la population de la Suède, qui, il y a vingt ans, n'était que de a,4oo,ooo liabitans, appro che maintenant, de trois millions, etc. Parlant, ensuite, de la marche du gouver nement, le roi énumère les sacrifices et les efforts qu'il a faits, pour établir la concorde dans le royaume et pour donner aux générations naissantes, les qualités sans lesquelles le citoyen perd son énergie: - la vérité et la justice. Après avoir assuré vos droits politiques, contiuue S. M. tous raes efforts oot eu, pour but, le maintien du pacte fondamental; je l'ai conservé intact. La paix et la tranquillité, voilà l'objet de mes soins: pour affermir ces heureux résultats, j'ai placé le trône au sein de la nation; je l'ai confié sa sauve-garde. S. M. désigne comme travaux essentiels qui restent faireles nouveaux codes, des dispo sitions législatives sur le droit de succession celui de la propriété, et la sûreté des hypothè ques. uvionceA 58. La nommée Marie-Regine RbSeetttv née i'Jaringhe le 12 septembre 1761, fille de Pierre-Jacquesnatif de Walou et de Marie-Joséphe-Eleonore Ponceau native de Bas-YVarnêton, Nëder- JP'aeslen est dé cédée Bergues France le treize décem bre mil huit cent vingt-neuf, ne lotissant aucun héritier connu- En èortséqûence les personnel qui pour raient prétendre la succession de ladite Marie-Régine Roséèutv T sont priés de se présentera monsieur MiftiitT, fehtier Ber gues exécuteur teStarireTntàire ou M« Va.»Ôbv*yhckel Nbtàiré audit' BèrguèS chargé de la liquidation de celte suctessiou. 3 ABONNEMENT au Propagateur, Jodrkal d'YpREs, Politique, Judiciaire et Notarial. Prix: pour la ville 2 fl., dents par 3mois les autres vil/es INSERTIONS. Pays-Bas. pour 'es du royaume, 4° cents déplus (franco, par la poste j par trimestre. K IS. Prix: 8 cents par ligne au dessous de 7 lignes, 5o cents. - S'adresser chez l'Éditeuret tous les bureaux des postes des Ypres. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIERLibrairsur la Grande-Place.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 4