evènemens peuvent surgir, de toute part, dans Ces contrées du Nouveau-Monde. Une espèce de statu quo règne Sl- Fétersbourg et Constant Hiople. Tôt ou tard, la scène diplomatique, que jouent, vice-virsd, MM. OrlotFel de Kibeaupierre, aitisi que Haltl- Pacha nous apportera le dénouement de la <queslion lurco-russe. Certains cabinets, Vienne et Loudres en tète, ne sont pas, tout fait étrangers ces manèges de la haute-politique des Metlernicb et consorts... Au demeurant, le temps éclaircira bien des doutes résoudra bien des problèmes. La souveraineté de la Grèce l'abolition de la loi salique eu Espagne, la grossesse de S. M. C., l'arrivée du prince Léopold de Saxe- Cobourg Paris, l'arrivée prochaine dans cette Capitale, de LL. MM. bS.la polémique mo- narchico-aristocralique de la Gazette et de la {Quotidienne, MM. de Polignac et de Villèle, le gouvernement introuvable et le ministère déplorable, la prorogation, la dissolution des chambres, les conséquences qui en découlent etc., 'etc., etc.: tout cela est déjà vieuxou près de le devenir. Les faits et gestes d'hier sont, le lendemain, d'autan: c'est un état de posthumité quiincessamment, se succède.... D'ici quelques mois, le volcan politique écla tera; et, selon toutes les probabilités, couvrira d'une lave d'évènemens, tous ces atomes raison neurs qui, le télescope fulidique braqué sur l'ouverture du cratère attendentmais non pas en silence, l'éruption probable, et, tant de fois, prophétisée, du colosse igne.... Toutefois, Alger, les Etats- Bai baresques l'Afrique, enfui, serventtout ensemblede prélude et d'intermède ce grand et mémorable drame. Ce vaste théâtre est un canevas perpétuel, sur lequel chacun brode, sa guise. Tout, jùsques des royaumes, s'ente, par forme de preciput ou d'avant-part, sur.... les repaires des forbans exterminés.... Qui vivra verra. - Les journaux récapitulent, force de bras, les immenses préparatifs de l'immense expédition, MM. BOURMONT et Duperrévoilà les formida bles Alcides, maréchaux de Frauce en expecta tive,qui, déjà, saisissant le bâton de commande mentfont tomber, comme au son du cor d'astolphe ou de Roland tours, forts et don jons de la race mécréante et félonne des deys.... En somme toute, les évènemens se préparent et se groupent; le temps, dans sa rapide mar che, s'avance, immuable, tout la fois, dans son ascension infinie, comme dans sou inévita ble nécessité.... Nous passons sous silence l'éternelle lé gitimité de 1). Miguel, etc., ainsi que les débats parlementaires de l'Angleterre et de quelques autres puissances du second ordre. En Angle terre, la question de la libre navigation sur le RMn, et la question des Juifs prés c'est cliaqne année, une répétitiondes mêmes varian tes. Aux Pays-Bas, attendons la clôture des vacances pascales.... Les alfaires du duc de Brunswick sont la veille dit-on de s'arran ger.... l'amiable. -- Un petit incident d'hé- riditéest venu entraver l'haï inonie de la confé dération germanique. Toutefois, est-il espé rer que le conflitque l'on dit être imminent entre S. M- Bavaroise et S. A. R. le graud-duc de Bade, sera décidé, le cas échéant, autrement que par le glaive.... La haute-diète teutonne est, de son essence, toute pacifique. Définiti vement, le temps seul est même de satisfaire toutes les exigences d'une impatiente, mats bien pardonnable.... CURIOSITE EXTERIEU il. FRANCE. Parisi4 avril. Le foi a fait remiseM. Le Peltier gé rant du Journal du Calvados de la peine prononcéecontre luipour outrage envers 3 M. de Guerron-Rauviliecette remise a été accordée sur la demande même de ce minis tre. On lit dans le Pilote du Calvados que M. Le Peltier s'était constitué prisonnier, de|>i'.is sept jours, loisque les portes delà prison se sont ouvertes devant luisur l'or dre de M. le procureur-général. Ou dit queMM.de VVaiers, de Ville neuve et le chevalier de Canna n'acceptent pas les nouvelles préfectures auxquelles ils viennent d élie appelés. -- Gazette. On assure, aussi, que M. de Talleyrand n'accepte pas la préfecture de la Drôme. Il seia bientôtaussi difficile au ministère de trou ver des préfets que des députes qui lui con viennent. Constitutionnel. Des instructions de la préfecture vien nent d'être communiquéesa toutes les mai ries relativement la révision des listes élec torales de Paris. Quelques journaux annoncent que l'or dre transmis dans les bureaux du ministère des finances, qui inteidit, aux employés, d'y recevoir ou d'y introduire aucun journal, est commun tous les ministères. Dans la séance extraordinaire de l'Aca démie fiançaise, du t), M. le comte Datu pair de France, a fait hommage d'un poème, en six chants, de feu M. le comte Daru, son peie, intitulé: - l'astronomie. Le conseil royal t)e l'instruction publi que a discuté, dit-on et adopté le nouveau plan d'études dont on s'occupe depuis quelque temps. Plusieurs journaux ont annoncé que M. le duc de Chartres doit aller Toulon pour passer, de làAlger: ou a ajouté que la ville d'Hussein-Dey une fois ptise un roy aume composé des régences de Tripoli, Tunis et Alger serait érigé au profil du jeune fils de M. le duc d'Orléans. La Gazette dément cette nouvelle. -Le journal miuistériel en tes ieut, toujours, ses menaces contre les électeius et contre les chambres, dans le cas, trop facile prévoir, où de nouvelles élections ne donneraient pas une majorité vendue M. de Polignac.... Prenez-y garde! Ne vous fiez pas l'effet de vos menaces sur les électeurs! Vous voulez in timider, vous mitez. Que deviendrait donc le droit d'électiou, si, au dessus de ce droit, se plaçait je ne sais quelle dictature ministérielle qui eu rendît, au gré du bon-plaisir, l'exercice nul et impuissant? Vous otîrez, en vaiuqueur, vos conditions de paix la France la France ne les acceptera pas. Jusqu'ici, tout l'avantage est pour elle. Envoyez vous des députés Eh bien nous verrons, le lendemain des élections, qu'elle sera votre contenance La France a pour elle, son bon, droit, et la sagesse d'un priuce qui ne veut rien que de juste. Journal des Débats.) Le roi de Naples quittera Madrid, le i4 avrilpour se rendre Paris. Nous apprenons, de Madrid, dit le Mes sager, que le roi d'Espagne a foi nellentenl aboli la loi saliqueet a admis les filles la suc cession au trône. La Revue de Paris nous apprend qu'il est quesliou de faire repiésenter, au Théâtre- Français le Moïse, de M de Chateaubriand. On prétendmême que plusieurs rôles sont déjà distribués. Un ordre tout récent, transmis dans les bureaux des finances, interdit, aux employés, d'y intioduire aucun journal. -M. Michaud vient de partir pour un voyage qu'il se propose de faire en Orient. Aprèsavoir passé de longues années étudier les mœurs et les combats des croises, il a dù naturellement désirer connaître les lieux témoins de leurs ex ploits. S. M. le roi de France a daigné faire, au prince Soutzo, ancien bospodar de Moldavie l'offre honorable de se charger de l'éducation, de ses deux fils cadets. Le prince a accepté, avec reconnaissance, ce témoignage noti équi voque, de l'auguste bienveillance de S M. J de Genève. -- Le Journal des Débats Contient.«oui la rubi ique de franc fort t i" avril, la corres pondance suivante - Il s'est répandu, icides bruits inquiéta»* pour l'union de la confédération germanique. Ou s'attendait, depuis longtemps, eu cas de mort du grand-duc de Bade, que la Bavière recourrait des mesures hostiles pour se re mettre en possession des territoires dont l'Au triche lui avait vainement promis de l'indemni ser an congrès de Vieuue. La mort du grand- duc, est arrivée; et l'on tremble de voir troubler la poix de l'Allemagne, par l'occupation ar mée de ces teriitoiies. Le nouveau grnnd-duo a deja pris Ses mesures, pour repousser la force par la force. Un couriier o été expédié, Pé- lersbuurg pour solliciter l'appui de la Russie. La garnison de Mannheitn a ete renforcée y et des voyagent s, récemment ai rivés, pat lent,déjà» de transports d'artillerie et de matériel. La moi t du graud-duc a été tenue secrète, pendant deux jouis. - (V plus haut.) ANGLETERRE. Londres i3 avril. Les journaux donnent, aujourd'hui, le textd du traité de commerce conclu, le a t décembre, liàay, entre l'Autriche, et basé sur Une par faite réciprocité c'est le même dont M. Peel a donné lecture a la chambre des communes.) Ga traité est encore un triomphe, du duc de Wel lington, sur l'obstination du prince de Metler nicb; il ouvre un immense débit aux tissus ap- glais: car l'Autriche a peu d'articles importe? eu Angleterre. Le seul objet importanttraitédans le* séances parlementaires a été la déclaration du comte d'Aberdeen,que le gouvernement n'avait aucune communication officielle, sur l'amnistia qu'on pteteud devoir être publiée par dou Mi guel. L'aff élément des vaisseaux anglais, pour compte du gouvernement français, a été sou dainement suspendu dans la cité. Evening-Paper1 {Le Courrier déclare que cette rupture a ett lieu, sans que le gouvernement y Soit intervenu, les cniitractans anglais s'étant rapjielés.â temps, l'acte du parlement qui défend l'enrôlement pour un service étranger J Ou apprend, de Douvres, en date du G que le prince Léopold, qui s'y était embarqué, lundi a bord du bateau vapeur tle S. M. Crusader, était arrivé Calais, d'où ce ba teau a vapeur était, déjà, de retour Douvres. Les troubles tle la Colombie ont etmayé la cj ÏT gouvernement y envoyer un agent nouveau, sir Robert Kerr Porter, pour que les intérêt* des sujets anglais y soieul protèges cou lie toute' attaque Lord Milton a reçu, du Cap de Bonne-Es pérance, une pétition demandant l'introduction du système représentalifdaiis celte colonie. Globe. Le bruit a couru que le gouvernement a l'intention de dissoudre le parlement. Les mi nistres, dit-on, supportent impatiemment Je* ménagetnens dont ils sont obligés d'oser eftvei* le parti vvhlg, et ne regardent pas, d'ail Durs la majorité dont ils disposent, actuellement, comme assez imposante. Morn.-IJer The Courrierorgane avoué du gouver nement prétend que les débats, dan» \n cham bre des communes", an sujet de i'éinaitL'ipatiOtt des Juifs, ont été animés,et que le liombre <J< membres jirésens était moins considérable qu on ne s'y serait attend», d'apte» l'iiBpotLtow&trt

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3