La chambre ne s'est occupée que de quelques
pélilionsqui lui sont présentées, et parmi les-
question. Il assure qu'on peut compter sur une
discussion plus approfondie et plus intéres
sante, pour une prochaine séance; et que le ré
sultat obtenu, hier, ne doit «lie nullement re
gardé comme définitif, ni comme exprimant les
véritables senlimens de lu majorité de la cham
bre.
Le-nombre des capitaux qui restent sans
emploi augmente, tous les jours. Les plus an
ciens spéculateurs ne se souviennent pas d'une
stagnation aussi extraordinaire dans les affaires
financières: elle ne se hoirie pas la seule ville
de Londres; niais elle existe dans toute l'An
gleterre, et, même, en Ecosse. Times.
- Le prince I.éopold doit faire voile, au
jourd'hui, de Douvres, pour le continent. 11
débarquera Caiais, ira, d'abord Paris, et
se rendra, ensuite, en Allemagne, où il ne
restera que peu de temps. On pense qu'il re
viendra encore, dans ce pays, avant son départ
définitif pour la Grèce.Sun.
Chambre des Lords - Séance du 5.
Ïuellt s on en remarque une qui demande l'a-
olilion de la peine de mort, pour atlaquescon-
tre les propiietes
Chambre des Communes. - Séance du 5.
M. Giant demande la permission de piésenter
la motion, qu'il avait promise, en faveur de l'é
mancipation des Juifs, et prononce, l'appui,
un discours fort étendu, qu'interrompent fré
quemment les applaudissrroens delà chambre.
La motion de M. Graulest adoptée, par 115
voix, contre 97. Majorité, 18.
61. Graut présenteaussiiôt, le bill d'éman-
cipatiouqui est lu pour la première fois.
Il est une heure du malin, la chambre se sé
pare.
ITALIE.
Ancéne, s 8 mars.
Des lettres des Ues-Ionioiu<s nous annoncent
que le président Capo-d Istiias a communiqué,
au corps législatif, lesdeiriiers protocoles de
Londres concernant l'élévation du prince
Leooold de Saxe-Cobourg la souveraineté de
la Grèce, et qu'il a declaié, eu même temps
qu'il considérait le choix de ce ptince comme
étantsous tous les rapports, le plus piopre
consolider le bonheur de la Grèce, et qu'il con
tinuerait aussi, si le futur souverain le désirait,
voua ses services sa patrie.
TALACIIIE-
JSucharestmars.
M. le président Kisselcff continue, avec l'é
nergie qui le caracteriste, l'organisation de nos
princiqautés. Ce u'est qu'après l'avoir terminée
et consolidée, qu'ou procédera l'élection de
l'hospôdarr. ee qui-pourrait, néanmoins, être
remis encore G ou 8 mois.
RUSSIE-
Félersbourg, s 8 mars.
L'empereur est arrivé, le 19, de retour des
colonies militaires du gouvernement de No-
wogorad, Moscou, où se trouvait, déjà,
le prince Albert de Piusse.
Nos journaux contiennent une nouvelle
liste de militaires qui ont obtenu des iu-
signes d'ordre et d'armes d'honneur en ré
compense de leur conduitesous les ordres
des feld-maiéchaux comtes Diébitsch et Pas-
kéwiuch.
DANEMARK-
Copenhague31 mars.
Les nègres des îles danoises des Indes occi
dentales ont été mispar plusieurs mesures
qu'avait ordonnées le roi, sur un pied d'égalité
avec les Européens, et l'on peut regarder leur
émanci[>ation comme, peu près effectuée. Les
mariages entie les hommes de couleur et les Eu
ropéens sont permis; un grand nombre des
premiers exercent, avec les mêmes droits que
les Européens, différons métiers, et font le
commerce. Les meilleurs artisans sont des hom
mes de couleur un grand nombre, d'entre eux,
sont commis dans des comptoirs; plusieurs mê
me ont des emplois publics. On peut citer, en
tre antres, M. de Castro, un des plus riches
négocians de Saint-Thomas, qui est adjudant
du gouverneur. Enfin, les propiiétaires noirs
de quelques plantations de sucre ont des régis
seurs européens leur service. On tâche aussi
de faire disparaître, peu peu, le droit de pro
priété snrdesnègres non encore libres. Lorsque,
dans une vente de succession, un nègre offre
une valeur pour sa liberté, 011 regarde, Sainte-
Croix comme un acte déshonorantd'euché-
rii sur lui; et plusieurs ontainsiracheté leur
libertétrès-bas prix,
PORTUGAL.
Lisbonne sp mars.
Depuis la mort de la reine, sa mère, don
Miguel semble avoir quitté, tout fait, les af
faires, pour se livrera de dégoûtantes orgies.
Tous les soirs représentent, ici, les excès delà
régence sous Louis XV avec tout ce que
peuvent ajouter de repouasaut l'ignorance la
grossieieté et la tyrannie.
Le vieux ministre de l'intérieur est devenu,
tout fait, imbécille.
Les journaux de France sont soumis une
surveillance extraordinaire, et sont, aujourd'
hui, l'objet des recherches les plus activts de la
police. 11 est aisé de remarquer l'impatience et
l'inquiétude avec laquelle les partisans de l'u
surpateur attendent l'arrivée des paquebots
d'Angleterre.
C'est de là qu'ils attendent leur salut: il sem
blerait, pourtant, que le duc de Wellington
aurait renvoyé la décision des affaires du Por
tugal, au retour de l'expédition française en
Afrique.
- Od ne connaissait pas encore, lors de ma
dernière lettre, le contenu des dépêches appor
tées, de Rio-Janeiro, par don Autonio Mas-
curenhcs. Maintenant, par le dernier paquebot
arrivé d'Angleteire, nous avons connu la for
mation de la 1 egence nommée par don Pédro,
comme tuteur de sa fiile doua Maria.
Voici les noms des membres de la régence: -
le marquis de Palmella, M. Guerréro et le
comte de Vilfaflor. Don Mazinho d'Albuquer-
que est nommé secrétaire, et le comte d'Afva
prend le titre de capitaine-général des îles, en
remplacement du comte de Villaflor, appelé
la régence; et don Antonio de Mascarenhas de-
meureia, l'ambassade de Londres, la place
de M. le marquis de Palmella.
Ces nouvelles ont circulé, ici, rapidement,
et il est aisé d'apercevoir l'effet qu'elles ont
produit dans le public; et, sur-tout, la cour,
où les promesses de l'Angleterre avaient fait
naîtred'aulresespéraDces, depuis bien des jour,s.
Courr. de Bayonne.
TURQUIE.
Constantinople 10 mars.
Le sultan se mointredans les rues de cette
capitale avec un costume qui a beaucoup de
ressemblance avec celui d'un colonel français.
Son cheval est sellé la française. Il porte des
bottines cirées, avec des éperons, et tieul une
cravache la main: usages qu'on n'a encore vu
suivre aucun souveraiu des croyans. Il se
plaît dans la société des ofliciers français,et
s'eutrelient, assez familièrement, avec eux,
dans leur langue qu'il parle très-bien*
Le vice-amiral de la flotte turque, Tahir-
pacha, se prépare s'embarquer, sous peu,
pour Alger, bord d'une frégate turque il
est chargé de faire en sorte, quepar l'entre
mise du sultanon parvienne aplanir les dif
férends qui se sont élevés entre le dey cl le
gouvernement français.
COLOMBIE.
Caracas1 février.
Maracaïbo s'est, enfin, déclafè, avec le reste
de la Venezuela, contre le gouvernement de
Bolivar. 11 y a.pins de G,000 hommes, sur la
frontière de Venezuela et de Cunditiamarca
aux ordres de Marjuoet de RJazéro On déjà,
réuni 4>°°9 hommes Valence: ils vont partir,
sous les ordres de Bermudez et de Gomez, avec
un renfort de 200 hommes qu'on attend de 61a-
turio. Péna est nommé ministre de l'intérieur
et de la justice; Urbaoéja, ministre des affaires-
étrangères et des finances Soublellede la
guerre et de la marine. Santos Michéléna est
nommé sont-secrétaire d'état; et Lacuna in
tendant. Le congres doit se réunir, Valence
le 3o avril.
GA
imoiicc<L_«
61. Opzaturdag 34 april i83o, ten 3 uren tii
middag zai'er doorden Notaris RENTY, resi-
deerende te Yperen, voortsgevaren worden
in d'afspaoniog bel Parnassus Hofbinnen
de zelve stad, lot den Overslag van:
i° Een buis en erve gestaan en gelegen aan
de ooslzyde van de Hondslraal, te Ypereq, ge-
teekend n° 7, bewootid door mejufvrouwen
Vermeersch met regt van gebruik toi 16 fc-
bruarij i83a,len pryze van i5g guldens £3
cents by jare. Staatop 2,425 Guldens.
Den kooper zal mogenhetalijig doenop zy#ie
hoofd-koopsom met eene reDte in kapùa.al
1,028 guldens 67 cents 4 P0/p-
En 2° een buis genaamd de PeDne met 97
roeden 18 ellen erve en liovinge daarmede
gaande gestaan en gelegen aan dezuidzyde v«n
de PlaUeelsJraat te Yperep, geteekend n»ji3, in
buurpacht gçhondep door JoatiDes Vanden-
bulcke, moiseiaar, voor 9 jaren ingegaan demi0
januarij 1837, ten pryze van 102 guldens &3
cents by jare. Staatûp 1,100 Guldens.
Al op gewin van Wyngelden en onder an< lere
voorwaaiden rusteude ten kanioore vangezrg-
den Notaris RENTY Leule-markt, u° 26, te
Yperen* 1
ABONNEMENT au PiiorAOATiiuii Journal d'Yp^Bs, Politique, Judiciaire et Notarial. P*u: pour la, ville 2 cents par 5 mois pour
Ut autres vil/es du royaume4° cents de plus (franco, par la poste) pat trimestre.
INSERTIONS- Pau: 8 cent» par ligne; au dessous de y lignes, 5o cents. -S'adresser ch.es l'Éditeur, et tous Us bureaux des postes des
Pays-Bas. -
Y près, Imprimerie de R. GAMBART-MORTIERLilirair, sur la Grande-Place.