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projet Je statut vient d'être définitivement
adopté par le conseil de l'université.
-- Une personne liée d'amitié avec Bolivar
vient de recevoir de lui des lettres dans lesquel
les il déclare formellement que sa renonciation
la présidence est désormars irrévocableet
annonce le projet de veuir visiter la France au
printemps de 18J1. - (Le Globe, f
Le Journal des Débats annonce que la
sauté de M. Cousin lui interdit cette aunée l'en-
seigueméol public, et que ce professeur va pu
blier deux uouveaux volumes de sa traduction
de Platon.
Le doyen du collège des cardinauxGiu-
lio-Maria délia Somaglia, est mort Rome, le
a de çe mois, il était né Placenzia en 1742, e|
obtint le chapeau de cardinal en 1795, par Pie
Tfe
-- La gazette officielle de Madrid, dti 6 de
ce mois publie la pragmatique ayant force de
loi, décrétée par le roidon Carlos IV en
1789, pour l'observation perpétuelle de la loi
qui établit la succession régulière la couronne
d Espagne, il eu résulte que, dans les cortèsde
1789, on s'occupa, sur la proposition du roi
<Jon Carlos, de la nécessité de suivre la méthode
régulière établie depuis un temps immémorial
pour la succession au trône, et que les cortès
décidèrent que les suçcesseurs la couronne
devaient être pris dans la ligne directe,
moins qu'il n'y restât ni héritier mâle ni fille
c'est,cette pragmatique sanction qui ne porte
aucune signature que le roi Ferdmaud adresse
toutes les autorités du royaumeen ordon
nant son exécution dans toutes ses parties,
<e est-à-direl'abolition de la loi salique qui
av «u été importée en Espagne par la branche
des Bourbonsmais qui n'avait jamais été
considérée comme loi de l'état.
On a déjà annoncé la délivrance du sa
vant Bompland -, le docteur Francialassé de
le retenirhii a donné un passeport Une let
tre de Buénos-Ayrès du 14 novembre 1829
Sjrte qu'il est uiainteuaiu au village de Saiut-
orja aux missions brésiliennes, sur l'Ura-
gHai. On l'attend sous peu Buénos-Ayrès. Il
revient avec des collections.
M. Fontan détenu Sainte-Pélagie
pour délit de la presse vient de faire lire au
comité de l'Qdéoo un drame en cinq actes et
en versintitulé Jeanne la folle ou la
Bretagne au XIIIsiècle. Cette pièce a été
reçue l'unanimité.
Notre infatigable et ingénieux conci
toyen M. Jobardvient d'obtenir de S. M.
un brevet pour l'invention d'un nouveau sys
tème de chaudières vapeurs et des moyens
d'en empêcher l'explosion. D'habiles ingé
nieurs qui ont pris connaissance de cette in-
Ventiouen parlent avec avantage.
Nous apprenons que M. Hannonet-Gen-
darme, propriétaire des belles usines de Cou-
vin fait en ce moment forer un puits de très-
grande profondeur parles procédés brevetés
de M. Jobard. Ce travail a lieu avec le plus
grand succès et l'expérience justifie tout ce
que la théorie faisait espérer de l'iuvenlion de
M. Jobard.
On s'occupe dans les provinces du rele
vé quadriennalprescrit par l'arrêté du 18
.octobre 1818 des chevaux et des boeufs de
trait, ainsi que des voilures de transport exis
tant dans chaque ville et commune.
- La société établie Courtrai pour la cul
ture du mûrier blanc et l'éducation du ver-à-
£oie a tenu samedi 10 une séance prépara
toire. Dans cette séanceM. Léon de La Ve-
Jeyemembre de la sociétélui a fait hom
mage de plusieurs écheveaux de soie grège
obtenue de ses propres éducations et ses col
lègues ont reconnu avec une pleine satisfaction
que cette soie indigène pouvait rivaliser par sa
Jieauié, sa finesse et son éclat avec celle qui
nous arrive grands frais du midi de la
France et de l'italie.-
M. Pycke membre des états-généraux et
président de la société fait part l'assemblée
qu'il a plaulé.daus sa pépinière deux cents mû
riers blancs que M. Klynton, agronome dis
tingué de Bruxelles a fait venir directement
de ôyra en Grèce. La feuille de cet arbre sert
l'alimentation de la bomhyce soie blanche,
dont la Syrie seule aujourd'hui nous fournil
les véritables cocpns. C'est avec la soie blanche
qu'on fabrique cçs tissus transpareps et légers
connus dans le commerce sous la dénomination
de blondes.
Le Catholique publie les interrogatoires
subis par M. B^rtelf, les i5, p3 et 34 février
dernier. Ces interrogatoires on teu l'eu en fran
çais la demande" de M. Bai tels. Le même jour-
nai-ptiblie ceux de son éditeur-propriétaire, M.
J.-B deNeve. 1
Plusieurs journaux^ publient la liste des
députés qui ont voté l'adresse, paimi lesquels
on trouve les noms de MM. Bouideau Hyde
de Neuville, Martignac, Saiut-Cricqde
Caux tous membres de l'ancien ministère.
Le piince Léopold de Saxe-Cobonrg
actuellement Paris, et devant bientôt se
rendre en Allemagne voyagera sous le nom
de comte de Henueberg. C'est sous ce nom
qu'il a fait le trajet de Londres Paris.
Un journal de Berlin prétend d'après des
avis du Rhin, que le prince Léopold de
Saxe-Cobourg doit épouser la fille du feu duc
de Plaisance t le ci-deVant consul Le Brun
qui est déjà arrivée en Grèce avec sa nièr'e.
Il ajoute qu'on évalue la fortune de cette de
moiselle 3o millions de francs.
JNous avons anrlnonce dans le temps l'ar
rivée Paris du général Santandcrex-vice-
président de la Colombie. On assure que le
général La Fayette a bien voulu se charger
d'opérer une réconciliation complété entre Sau-
lander et Bolivar: "Celle réconciliation serait
un événement mémorable dans les circonstan
ces actuelles.ii> Messager.
Selon les dernières nouvelles de la Ha
vane on y avait découvert une conspiration
mais qui n'a pas eu de suites. Cependant une
vingtaine de personnes oui été arrêtéeset le
gouverneur a jugé propos de publier une
proclamation dans laquelle il attribue ces me
nées aux révolutionnaires du continent voisin.
L. M. le Roi et la Reineet S. A. R. la
princesse Marianne, 9e rendront dimanche
prochain de La Haye Amsterdam.
La souscription pour l'érection de la sta
tue de Jean van Eyk Bruges, confection
née par M. J. Calluigue et placée actuellement
l'Académie des Beaux-Arts de ladite ville
se monte 1,3oo florins.
S. A. R. le prince Albert de Prusse et
sa suite, venant de Moscousont arrivés
Pélersbourg le 39 mars.
On assure que les avocats de Bruges
s'occupent rédiger une consultation eu fa
veur lie M. de Potter et de ses ciuq co-ac-
cusés.
Nous regrettons d'apprendre que le com
merce des étoffes d'Europe est dans un état
languissant à-Batavia le seul article; pour
lequel il y ait cuqttelques demandes étaient les
toiles de Cambrai dé qualité Ires-inférieure.
On vient de faire Londres l'essai des
habillemens l'épreuve du feu inventés par
M. le chevalier Aldtni. Il paraît qu'on a été si
satisfait du succès de ce premier essaique la
direction de la police a ordonné qu'il serait
fait de nouvelles expériences sur une plus
grande échelle.
On s'occupeau ministèredes élections
prochaines et la circulaire aux préfets, qui
leur prescrit la conduite qu'ils doivent tenir
dans celte citconstance, a été déjà expédiée.
- S. M par arrêté du 3 de ce mois, a trouvé
bon de décider qu'après l'expositiou de Bru
xelles, il sera fait une loterie d'objets choisis,
que le nqmbre des billets placés permettra d'a
cheter.
D'après la nature même des choses tous les
objets figurés l'exposition ne pourront être
conquis dans la loterie, attendu qué les person
nes qui seront chargées de son organisation,
devront régler leur choix tant d'après l'espèce
même des objets, et le prix que les fabricansen
demanderaient, que d'après le nombre de lots
que l'on aura pu placer.
- A la prochaine reprise des travaux de la
deuxième chambre, fixée au aô de cè mois, elle
s'occupera, d'abord, des deux projets de loi,
savoir: - i«, sur la diminution de l'intérét des
obligations du syndicat d'amortissement; et,
2*, de celui portant réduction du nombre des
membresde la chambres des comptes, de 16 8.
On dit que plusieurs députés septentrionaux
se sont déclarés contre la mesure du premier de
cès projets, et que quelques députés méridio
naux se seraient égalemeut prononcés contre;
notamment, parce que, dans les réponses du
gouvernement, il est fait mention de la suppo*
sitiou d'une diminution du capital.
La pétition d'habitaos de Liège, pour le main
tien de la liberté de la pressequi est conçue
dans les mêmes termes que celle de Bruxelles,
sur laquelle on a passé l'ordre du jour, don
nera lieu quelques discussions. Ensuite, on
s'occupera du projet de loi concernant les délits
de la presse, il y a, en outre, encore pendans,
la chambre, les projets de loi suivans: i», sur
le mode de perception des droits sur le selle
vin, la distillation indigène et étrangère, les
bierres, le vinaigre et le sucre ainsi que ceux
sur l'impôt personnel et les patentes ces deux
derniers projets seront, ce qu'on dit, ajournés
jusqu'à la piochaine session a*, le piojet de
|oi indiquant les moyens de couvrir les dépenses
comprises dans la loi du a4 décembre, 1839;
3ela proposition de M. de Sécns, pour la di
minution ou la révocation des peines appli
quées en vertu de lois maintenant abrogées et,
4", celle de M. Barthélémy pour l'ampliaiioo
du règlement de la chambre en exécution de
l'art. 177 de la loi fondamentale. v.
- On se rappelle que, dans les premiers jours
du mois de mars, une inondation vint ravager
quelques communes de la Gueldre, entre au
tres celle de Dreumeldont les habilans furent
réduits une extrême misère.
Nous lisons, aujourd'huidans la Gazette
des Pays-Bas quelors de cet événement
malheureux une souscription fut ouverle dans
la province de Gùeldre maiscomme le be
soin de secours était urgentS. M., dont la
bienveillante sollicitude n'est jamais restée mu
ette dans de semblables circonstances, ordonna
qu'une somme de 4o>Q°o A* serait immédiate
ment affectée au soulagement des malheureuses
victimes de ce désarlre. -(Journal de la Belg
Les bons grecs commencent fixer l'al-
teniion des capitalistes: ils sont, déjà cotés de
44 45 p. L'avènement du gendre du roi
d'Augleteire au trône de la Grèce ne peut man
quer d'imprimer un grand mouvement aux obli
gations de ce pays.
L'appui que les puissances etsurtout
l'Angleterre prêtent aux Grecsen leur don-
uanl un rang parmi les nations, le vif intérêt qui
s'y rattache tout cela ne saurait qu'accroître
et consloider le crédit de ce beau pays quoi
ne doit-on pas s'attendredes fonds grecs, quand
les obligations de l'Espagne se sont élevées, ea
peu de mois de 4° 80 p °/o?
-.On dit, Toulon, qu'il serait possible
yn vaisseau de ligne, d'entrer dans le port
d'Alger, et de foudroyer les quais et les batte
ries du môle pendant que nos troupes donne
raient l'ossaut, une fois la brèche ouverle aux
remparts de terre. Celte manoeuvre n'ariea de