du prince Léopold de Saxe-Gobourg au trôae
- M. Madrolle, auteur du Mémoire au Roi>
et MAI. Lé Marie, Le Doyen et de Laquay, li
braires, chez lesquels se vendait cet oiiviage,
sont cités pour le mardi onze mai devuul la 0e
chambre, cotnjne ptfcvenus d'injures et d'outra
ges en vers la magistrature et notamment envers
les cours royales de. Paris et dç Metz, et les tri
bunaux de frioct, Bel niMoulins çt Chartres.
I
de la Grèce.
- Voici un fragment du discours adressé
S. A. R. M. le dauphin par M. de La Prade,
président de l'Académie de Lyon
UuiMonseigneur., nops Croyot» que la
liberté.ne peut exister qu'avec l'ordre que
l'ord'e n'a d'agité garantie qu'un pouvoir fjort
et piotecteur que le pouvoir n'est fort qu'au
tant qu'il est stable, et que la stabilité est in-
sépaiable de lu légitimité G'est a la royauté,
MotySeigtieprque les communes durent leurs
fi .incluses V t est la royauté légitime que
nous devons la charte c'est elle qui la main
tiendra c'est elle seule qui peut la maintenir
et ce n'est qu'à l'abri des droits sacrés et im-
rescripliblts du uôue que fleut uont les li
cites publiques.
- On éciit de Toulon, ag avril:
«L'ai niée est magnifique et animée du meil-
leur esprit. Les régi mens qui sont venus du
nord de la Fiance n'ont laissé personne en ar
riéré Pai tout, le même zèle la même ardeur.
Nos jeunes soldats qui n'ont pu faire partie des
bataillons de guerre sont désoléset beauçoup
«le sous officiers ont renoncé leurs grades
pooi entrer comme simple soldats dans ces
mêmes bataillons. On compte trente mille hom
mes d'Infanterie èt cinq miHe hommes d'autres
annç.s-
La rqfi.ripe fiyali^e de zèle ayeç l'armée
S-'S equipiige-S s.onl sur le meilleur pied; elle a
fait des efforts innouis pqqr être prêle l'épo
que qicjjquée Cl çlle le sera;. Op compte 99
b ilimens (fç tous rapgs daus la flotte;et il y a
en mis peu près 5oo bâomens dp transport
Piipie.q^ bâtimens dp la djvi$jpu de Brest
sont eptjés daps le portet ont été se ranger,
pies du vaisseau amiral Iq Provence. C'est le
Ù)ème quj a été. ipspité par les Algériens et il
portera sqo bord l'amoal et le général en
ch-f qui dpivept venger cet afh oui.
Outre les moyens de comptpuiçatiop tels
que le tf^rapbç le sérpaphore et les si
gnaux de la marine, ori fait des expériences
sur la phonologie ou langue musicale in
ventee par 1V|. Sudie. Qp a instruit quelques
clairons <lts voltigeurs etaprès deux jours
d'exercice qu a pu transmettre un ordre a
litues.de distance: l'qridre sp.transmettaitet
et la repgnsp, qpi jvqil ep çfix miuutes. Cette
méthode est ingenipusemais elle n'est appli
cable que par qn temps calme, et dans l'ab
sence de loqt brqd Ainsi, tl serait iwpqçrible
rie s'i o seivir pendant le jour mais, pendant
la nuit t-lle peut êire fort utile car ou en
tend mieux le son dans l'obscuritéet c'est
d'aijleuis la npit que se fopt Ip plyis.ordinai
rement les surprises, que s'égare upe ordon
nance etq.
- La brigade topograpliique a recommencé
ses travaux depuis plus d'un mois tous les offi
ciers qui eu font partie sont animés du zete le.
plus louable. Leur travail fera honneur la.
Fiance, et sera d'une grande utilité pour la
Grèce.
- Dans ce irfois aura lieu l'érection de la statue
de Copernic devant l'hôtel de la Société royale,
des Atnis des Sciences, Varsovie.- G. d'Él.)
- L'expédition d'Alger continue prêter
matière aux insinuations hostiles des journaux
anglais. - Le Times du 4 mai dit que cette ex
pédition devait natiirellemént succéder celle
de Napoléon pour l'Égypte,comme une parodie,
un drame.
- La correspondance de Paris du Meming-
Jïèrald donne quelques détails sur la conduite
du duc de Brunswick, Paris. Il paraît que le
Î'eune prince supporte avec une fermeté stoïque
'état d'abandon où il se trouve, et qu'il passe
•on temps assez gai ment comme pourrait le faire
un riche particulier.
2 1
- On redit de nouveau que c'est décidément
Torreite-Chica, peu de lieues l'ouest d'Al
ger, que le débarquement doit avoir lieu. Les
renseigne mens donnes par le consul américain,
qui a parcouru, cheval, la route quj mène de
ce point Alger, ont établi le fait positif que
cette roule est praticable pour l'artillerie. Juxr
qu'à présent il existait de grandes incertitudes
sur la nature du fond le long de la côte de l'ou
est, et les reconnaissances de la marine faisaient
craindre que les naviies ne pussent arriver qu'à
une très-grande distance de la côte. Les sondes
du colonel Boutin qui résida 18 mois dans la
régence d'Alger avec une mission particulière
de Napoléon,présentaient, au contraire, l'abord
de la côte comme assez facile; mais jusqu'à
présent les données de la marine avaient prévalu
sur lessieuues. l>c ires-recentes explorations oui
prouvé qué le colonel Bounn avait pourianfeu
raison, et que la plage est accessible, ainsi qu'il
l'a expose dans son mémoire.
- Les derniers bulletins sur la santé du roi
(j'Ëçpagne annoncent que ce monarque est sorti
pour aller le soir la promenade. - Voilà
des bulletins
- La police de la Nouvelle-Orléans a arrêté
trois hommes de couleur qui faisaient circuler
un pamphlet tendant exciter la révolte la po
pulation esclave. Ce pamphlet est le mémo que
celui qui a donné lieu a uue correspondance en
tre le gouvernement de la Virgiuie et le maire
de Boston.
- Un jeune avocat étant entré dans le barreau,
sans prendre garde que sa robe dissimulait ma)
son pantalon de nankin, M. le premier président
Ségqiar lui a dite Jeune licencié, souvenez-
vous que vous ne devez vous preseuter au bar
reau qu'en pantalon noir, et retirez-vous.
Après, un peu d'hésitation, ce jeune homme est
sorti du barreau et de l'audience.; C. des Trib.)
- Vingt maisons du bourg de Langoedre, près
Bjppns Côtes-du-Nord viennent d'être la
prgie des flammes. Des bruilssinistres attribuent
cet incendie aux mêmes causes que ceux de la
Normandie L'incendie a été favorisé par un
grand vent. La caserne de la gendarmerie a été
cuusuinée.
r L'administration des contributions indirec
tes, Paris,, a interjeté appel du jugement de
première instance qui a deciuré que la poudre
de M Ouchàlelier u'élait pas et ne pouvait pas
être comprise dans l'interdiction doul la loi pio-
tège le monopole du tabac; si la cour royale
confirme ce jugementl'administration se pour
voi.! a en cassation, et si elle succombe devant
ce dernier degié de juridiction, un projet de loi
sef» présenté la prochaine session des chaîna
bres. n Gazette de France.
- M. Brant, chargé d'affaires des Etats-Unis,
vient d'ôlre rappelé, son discours don Miguel
ayant déplu au piésident de la république, qui
a bien reconnu que cet envoyé avait été la dupe
du oonsul britannique. Il est parti pour Madrid,
et doit s'embaïquer Cadix.
- Presque tous les gouverneurs des provinces
sont arrivés Lisbonne, et ont eu successive
ment de longues conférences avec le ministre
de la guerre. On assure qu'une pai tie des trou
pes qui forment la garnison d'Elvas, Abranlés,
CaslellobroncoÀlméida, Guardo et Valença,
vont être appelées vers eette capitale. On n'est
point encore bxé sur les motifs de pareils mou-
vemens.
- Les forces maritimes qui font partie de
l'expédition d'Afrique se composent de il vais
seaux de ligue, deux vaisseaux rasés, ai fré
gates, 7 corvettes, a4 briks, a goélettes, 8
bombai des, ià corvettes de charge et trans
ports, 6 bâiimcnsà vapeur.
L'armée nava'e forme trois divisions.
- On nous écrit de Marseille qu'on y a reça
des nouvelles d Alexandrie, d'après lesquelles
l'escadre égyptienne aurait quitté ce port pour
une destination inconnue, et iô,ooo hommes
de cavalerie devaient partir dans peu de temps;
on ne savait pas où ils seraient dirigés. On an
nonçait aussi le prochain départ de la corvette,'
française la Diligente. Nous répétons ces nou
velles, d'après notre correspondant dejdarseille,
sans en garantir l'exactitude. - Xdviso.
- L'escadre russe dont on annoncé la rentrée
dans le port de Malte est sans doute celle partie
de la flotte qui est resiée dans la Médileiranèe
sous les ordres de l'amiral Ricord. L'amiral
Heydeu est retourné Saint-Pétersbourg par
terre.
- Une motion a été faite au congrès des
États-Unis pour que les restes de Washington
soient tratisfeies du Mont-Yernon au capitole
de la ville fédérale, et renfermés dans un céno
taphe, surmonté de la statue du général.
- M.Claesa subi, le 8 S heures, un interro
gatoire au cabinet du juge d'instruction 8
heures du soir il n'était pas rentré 1a prison.
On a procédé immédiatement après sou
domicile la saisie de ses papiers.
Il est toujours ainsi que M. Nervoorl au
plus rigoureux secret.
L'un et l'autre sont poursuivis en vertu de
l'article 87 du code pénal comme préveuus
d'attentat ou de complot dans le but soit de
détruire ou de changer le gouvernement soit
d'exciter les citoyens ou habitues s'armer
contre l'autorité royale.
M. le procureur-général a eule 8une
longue confeieuce avec AI. le procureur du
roi Scliuermans et M. l'avocat-général Sproyl.
M. Rousselrédacteur du Journal de
Louvain est sorti de prison le 9.
- Nous recevons, l'instant, le bullitin
suivant, sur la santé du roi d'Angleterre
Château de fVindsorle 6 mai.
Le roi s'est trouvé bien conjurlat/ly j
toute la journée d'hier, et les symptômes de
sa maladie étaient allégés mais S. M. a passé
une mauvaise uuil. Signé li. Halfoi d
Al.-J. TlBHNFY;
-- Ou écrit de Gand qu'on y construit un
moulin vapeur pour moudre le grain et
dont-la mécanique aura la force de 80 che
vaux. Le broiement du giain s'y fera an
moyen de cylindres en métalau lieu de
pierre. C'est là principal' ment que se préparer a
la farine destinée l'exportation pour il.s
deux Indes.
- Voici quelques détails sur l'accident ar
rivé le 14 avril la fosse de la Cossettes coea-
mune de Quarcguon Hainaut ),elsui l'admi
rable dévouement de l'ouvrier mineur Jucques
Philippe Le Leux;
Les eaux avaient fait irruption dans la fosse
aux échelles entre deux pièces de cuvclage et
les ouvriers qui travaillaient au fond avaient
perdu tout espoir. Le Leux, avec le Sr Casiiau,
descendit dans le cufïal jusqu'à une profondeur
de soixante aunes des Pays-Bas. Deuxotnv? iers
se présentèrent travers le courant; l'un dieux,
emporté par la force de l'eau disparut danf; l'a-
byrne; Le Leux saisit l'autre par les vêtermens
et le plaça près de lui dans le collai. Redescend»
de nouveau, il sauva l'un aptes l'autre huit de
ses malheureux compagnons, jusqu'à oe que
Castiau, épuisé de fatigue, fût templacé par un
autre ouvrier mineur. Mais, afirès la première
épreuve, celui-ci refusa d'exposer plus long
temps ses jours.
L'irruption redoublait toujours d'intensité.
Mesurant toute l'étendue du péril auquel il al
la» s'exposer de nouveau, le braveLe Leux dit
aux aduiinisualeurs que sa mère u'a\îulque lut.