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pour soutien; s'il succombait, il réclamait pour
elle une pension a liment a ire. 11 descendit en
suite vingt aunes au-dessous des eaux, et
trouva vingt-huit de ses compagnons, resignés
une mort certaine; il les amena la lumière.
Fuis, se précipitant jusqu'à cinquante aunes
au-dessous deseaux, il parvint sauver le reste
de l'atelier.
On, apprendra sans étonnement que-MM. les
adrnisiraleues de la Cossetle aient recommandé
cet homme courageux la bienveillance royale.
Sconde Chamhre des Etats-Généraux.
Séance du 3.
La séance indiquée pour une heure et de
mie, s'ouvre deux. Présens 5q membres On
commence par la lecture du proces-verbal de
la séance du 3r mars il est approuvé.
Le président annonce qu'il a reçu: i® une
lettre de M"»e la comtesse douairière van Hei-
den vau Reinesteinpour faire part de la mort
de sou époux membre de la seconde chambre.—
Fris pour notification et il sera adressé M»®
de Reinesteiu un compliment de condoléance au
nom de l'assemblce par le greffier; 2® des lettres
de MM, Goeleus, LycklamaColletvan Doe-
lens et de Le Vieilleuze que des raisons de
santé retiennent chez eux.-Pi is pour notification.
11 a été remis la chambre, par ordre du
ministre de l'intérieur, et distribué choque
membre, un exemplaiie du Recueil de pièces
contenant les réponses des commissions
d'instruction et des dépulalions des etats-
prov.inciaux la demande s'il convient de
permettre que des personnes munies de cer
tificats de capacité se fixent où bon leur
semble comme instituteurs paitivuàers
Il est fait hommage da chambre qui en or
donne le dépôt la bibliothèque et la mention
au procès-verbal du n® de la Revue des Re
vues du mois de mars, et.d'un pocuie hollan
dais d'un littérateur de Rotterdam.
Meme disposition pour la Description de
la Province de Gueldre dont M. Wterts fait
•hommage au nom de fauteur.
Il est donné lecture dans h s deux langues 1»
•du rapport de la section centrale sur'le projet
.de rédaction des membres de la chambre des
.comptes.
Il sera discuté jeudi 6 mai une heure. 2®
Lui apport sur le projet de loi relatif au rem
boursement par le syndicat de la rente
4 ij-2 au moyen d un emprunt 4. - Discus
sion fixée vendredi 7 mai. - La séance est le
vée trois heures moins un quart.
Séance du y.
La séance s'ouvre midi moins un quart.
F résous ëo membres et S. Exç. le ministre des
finances. Aptes la lecture et l'approbation du
pro*es-verbal de la séauce du G le président
déclare la discussion ouverte sur le projet de
lu, relatif la conversion des 4 pour 100
par le syndicatetc.
Il est, quatre heures moins un quartla
séance est levée. On s'ajourne au lendemain
midi. Le président invite- les sections se téu-
aiir auparavant pour examiner les réponses aux
remarques des sections sur la loi destinée
remplacer quelques-unes des ressouices dé
cennales par de nouveaux impôts, ^i
ANGLETERRE.
Londres8 mai.
Il y a eu 3 heures conseil des ministres au
ministère des affaires étrangères. Presque tous
les ministres y ont assisté.
Le duc de Wellington a donné oîdreqne
son château de Waltuer-Casle fût tenu pièt
jiour recevoir S. G. la fiu de mai. On peut
1 j La séance du. G au n" prochain. Dans la
seance du 8 ce projet est ad opté 4 par 47 voix,
contre Si.
conc.ure de la que la session actuelle du parle-"^
inent sera bientôt close. - Sun.
L'escadre russe qui revient de la Médi
terranée, forte de 8 bàtimens deguerre, a passé
devant les Dunes le 1 de ce mois.
Idem.
Nous sommes autorisés démentir les
journaux français, qui oui annoncé que le prin
ce Léopo'd avait eu des dilfieuhesnvre les puis
sances alliées, au sujet de la Grèce, cl que
c'est là le morif de son départ de Paris. S. A.
R. a quitté Parisà cause del'élat alarmant de la
santé du roi d'Angleterre, et jusqu'à ce moment
le gouv* anglais ne voit pas d'obstacles sérieux
l'accomplissement du dessein pour lequel il a
traité si long-temps avec ses alliés et avec le
prince. Son Altesse Royale a exprimé, il est
vraison déplaisir de ce que l'on trouvât con
venable de passer un acte pour le déuaturaliser;
mais 011 espère que cela n'aura point de suites.
Nousne devons pas oublier de direqneplusieurs
membres de la famille du prince Tout forte
ment engagé ne pas se rendre en Grèce.
Court-Journal.
On assure que deux navires chargés de
fusées la Gongreve oui mis la voile de la
Tamise pour Algeret qu'ils espèrent débar
quer leurs cargaisons malgré l'esGadre du blo
cus, sinon Alger même, du moins sur quelque
point de la côte d'où elles pourraient être trans
portées dans la ville assiégée, pour brûler,
couler fond, ou détruire la flotte française
dès qu'elle approcherait portée du canou. On
ajoute que des artilleurs déguisés sont partis
pour la même destinationet que l'on peut es
pérer que la résistance invincible des Algériens
abattra pour long-temps l'orgueilleux espoir
de la marine française. Cependant .il est impro
bable qu'une telle expédition pût être entrepri
se sans la permission et même le concours du
gouvernementet il paraît fort douteux que
uos ministres voulussent prêter secours au dey
contre line puissance alliée. On préleuddu reste
savoir que, malgré les rapports favorables que
contiennent les journaux français sur les fusées
a la Cougreve essayées Toulon, cette épreuve
a totalement échoué, et que l'Angleterre reste
ainsi seule en possession du secret de ce for
midable projectile. Morn.-Herald.)
On a été vivement frappé Biiminghara
samedi derliier 1 mai de voir les deux voitures
publiques thu Tallihoet ihe indépendant
Talliho arriver de Londres deux heures et
demie, après avoir fait le trajet qui est de 110
milles anglais environ 35 lieues de poste en
7 heures 3]4 c'est-à-dire, raison de 14 mil
les par heure, et cela eu y compreuaut le temps
de relayer.
ESPAGNE.
Madrid, 3o avril.
Les communications entre notre cabinet et
celui de don Miguel sont devenues beaucoup
pltts fréquentesdepuis qu'on a'eu connaissan
ce de l'installation Terceire tle la régence au
nom de dona Maria II. Il paraît que les projets
ultérieurs des libéraux deTerCeire dorment de
vives inquiétudes au gouvernement actuel de
Portugalet qu'on les communique au nôtre.
On croit même qu'en cas de tentative sttHe
Portugal, de la part des partisans de la jeune
reine, notre gouvernement épouserait la cause
de don Miguel et lut enverrait uu secours de 8
10 mille hommes.
ITALIE.
Gênes29 avril.
D'après la demande que le ministère français
en a fait au gouvernement sarde, lés trois capi
taines de marine marchande, Joseph Bosio
Jean-Baptiste Siri et François Rossq sont par
tis pour Toulonoù ils seront embarqués sur
un des vaisseaux de guerre qui font pailie
de l'expédition d'Afrique. On croit que
ces marins génois ont été demandés sur
la désignation du capitaine liavaslio,
qui ils sont particulièrement connus comme
ayant commandé des bàtimens armés en course
dans les dernières guerres et connaissant par
faitement les côtes d'Afrique, puisque avant
de monter des corsairesiis étaient sur les ga
lères de Malte qui oui fait le plus de mal aux
pirates barbaresques.
Ces trois capitaines auraient pu partir pour
la France sans la permission du.gouvernement
puisqu'ils n'exercent aucun emploi public, et
que leur fortune est indépendante,' iis oui exi
gé néanmoins celle autorisationparce qu'ils
savent avec quelle icppgtiauce nos ministi es se
piëleiit concourir cette expédition, et celte
répugnance étonne ici d'aulai.t plusque les
relations des deux cours de Paris et Turin sont
plus étroites. Ou l'explique seulement parle
point de vue sous lequel cette entreprise se
présente noire gouvernement; dans Je fond
notre ministre de la marine, jugeant d'après
les expéditions précédentes en a constamment
parlé comme d'une guerre qui peut avoir des
suites désastreuses pour la Frauce, et qui ne
lui offre aucun lésultal utile.
RUSSIE.
Saint-Pétersbourg27 mars.
Par un ukase du 7 marsle sénat dirigeant
publie uu avis du conseil de l'empite, sanction
né par S. M,, et portant que les ordres de ctie-
valerie conférés eu técompense des services
rendus l'état, donnent aux fonctionnaires,
ainsi qu'aux ecclésiastiques qui en sontcéco-
rés, les droits de la noblesse héréditaire; ces
droits s'étendent également .aux enfens deces
chevaliers, nés avant comme après l'obtention
desordtes;il en est de même l'égard des en-
fans de marchands dont les pères auraient été
k nommés chevaliers avant le règlement de 1826.
L'empereur ayant témoigné, le mais,
le désir de s'assurer par lui-même de l'état de
l'iudustrie nationale Moscou, le baron de
Meyendorff,employé au ministère des finances,
organisa eu vingt-quatre heures une exposition
de ses produits dans les salles du palais impé
rial. Le 23, les fabricans de Moscou eurent
l'honneur de les présenter l'empereur cette
brillante exposition pour laquelle rien n'avait
été préparé d'avance, offrit une preuve éviden
te de la rapidité avec laquelle la Russie avance
dans la carrièrède l'industrie et de l'instruction.
On y VOyàit des produits de uos filatures de
coton, de soie récoltée en Russie, de laiuô
provenntil'de'nos bergeries, des soièries, des co
tonnades, dés étoffes de laine, du linge de table,
des artièlès en acier dès aiguilles des gants
des tabatières, de la proceiainedes bronzes,
des cbâles, dès produits chimiques et uu grand
nombre d'autre objets.
Le chambhal deTarkou est un des pltfs
anciens vassaux de la Perse. La dignité des
chamklials, dans le Daghestan sepienli tonal, lut
instituée par les Arabes dans la.première «ini
tié du 8ra« 'siècle, à-l'époque de la conquête
qu'ils firent de ce pays. C'est une particularité
remarquable de voir, parmi les vassaux de
l'empereur de Russie, un prince descendant
des califes omuiadesauquel l'empereur envoie
des'reScrils et lés insignes d'un ordre chrétien.
GRECE.
Egine3i mars.
Aucune condition politique n'est certes plus
futiesiepour les peuples querelle du provisone,
et par suite de ce provisoire, la Grèce court
aujourd'hui la chanccd'une dissolution entière.