4 La loi et l'ordre social qui en résulte son! eD décadence; d'un côté c'est l'arbitraire, del'autre c'est la mutinerie qui lèvent audacieusement la tête; et les autorités constituées étant sans au cune force, sont eu conséquence peu estimées. L'autorité du président même est méconnue, son pouvoir est presque nul; car le gouverne ment, compromis dans une lutte perpétuelle avec les meneurs du peuple et les factions dont ils sont les chefs, ne peut faire respecter ses décretspar le défaut absolu de toute puissance coërcitive, pour réduire l'obéissance les esprits récalcitrans. En un mot, le gonverne- menttel qu'il subsiste aujourd'hui, n'est que -toléréil n'impose aucunement aux séditieux, et n'inspire nulle confiance la masse. De plus, les besoins du peuple sont extrêmes, et le gouvernement est entièrement dépourvu des moyens d'y subvenir et c'est précisément cette misère que les capitaines riches mettent profil pour augmenter le uombre de leurs par tisans parmi le peuple. Il en résulte que, pen dant que le président peut peine faire mettre exécution ses plus simples ordonnances, ces mêmes auxiliaires exercent dans leurs districts respectifs un pouvoir absoludéjouent toutes les mesures de l'autorité suprême, et protègent les coupables contre la vindicte des lois. C'est làsans rien exagérer, le triste specta cle qu'offre aujourd'hui la Grèce. Il faut ajou ter que les gouvernans, aussi bien que les gou vernés n'ignorant pas que leurs relations ac tuelles ue sont que précaires, cessent de pren dre les uns aux autres quelque intérêt récipro que. L'action morale du gouvernement se perd r» le découragement devient inévitable, du moment qu'il ne peut attendre aucun résultat de ses efforts, ni rien espérer de la gratitude du peuple, uon plus que de la reconnaissance rie celui ou de ceux qui lui succéderont dans la direction suprême des affaires. Or, le gouver nement futur de la Grèce devant être monar chique, ne pourra laisser subsister qu'une bien petite partie de l'édifice que le gouvernement actuel, inspiré essentiellement par l'esprit ré publicain, a eu tant de peine élever. On doit conclure de tout ceci qu'il faut absolument faire cesser l'état provisoire dans lequel languit la Grèce, si l'on ne veut jeter -celle malheureuse nation dans une situation -d ire que celle d'où l'on a cherché la tirer au prix de laiil de sacrifices. BAVIERE. Munich3o avril. La direction de la police a communiqué aux rédacteurs de nos journaux une résolution royale, qui leur interdit l'insertion de tous les articles relatifs la famille royale, et descours souveraines avec lesquelles elle est alliée quelle que soit Ja source d'où ces articles leur viennent. Ces rédacteurs ne pourront insérer que des articles de ce genre qui auraient préa lablement paru dans la Gazette Universelle d* Augsbourg ou dans la Gazelle Politique de Munichlesquelles eu seront quelquefois spécialement autorisées. S» Histoire ancienne. Histoire romaine, de M. B.-G. Niébuhr, tra duite de Vallemand, sur la troisième édition, par M. de GolbéryConseiller la Cour royale de Colmar Correspondant de l'Institut Académie des Inscriptions et Belles-Lettres 2 vol. in-8*Bruxelles Librairie Parisienne, rue de la Jlagdelaine <1 nu Bureau du Propagateur. 'histoire romaine, de M. Niébuhr, jouit, en Allemagne, d'un succès non contesté. Si ce livre n'ollre pus cette empreinte de génie dont brille le cliel d'oeuvre de Montesquie (Considérations sur les Causes de la Grandeur des Romains et de leur Décadenceni ce charme de narra tion qui distingue l'abbé de Vcrtot, il présente des recherches approfondies, et des découvertes d'une haute importance. L'auteur, habile philolo gue, remonte aux sources; il examine, compare et discute les autorités: c'est de cette manière qu'il parvient jeter un jour nouveau sur les institutions de Rome; particulièrement, sur la législation de Servius-Mulliussur le règne de Tarquin-le-Superbe et sur la guerre de Porsen- na. Son tableau de l'Italie ancienne est un modèle de précison, de méthode et de clarté. M. de Golbéryque d'utiles travaux d'archéo logie ont déjà lait connaître avantageusement, vient de rendre, par sôrf élégante traduction de l'ou vrage de M. Niébuhr un véritable service aux lettres. Ces deux vol. ne s'étendent pas au delà des premiers temps de la république; mais la suite, également en deux volumes ne tardera guère paraître elle ne peut manquer d'être attendue avec une vive impatience, par tous les amateurs d'une saine érudition, et par tous ceux qui s'intéressent aux progrès des connais sances historiques. - S. PENSÉES DIVERSES. C'est, sur-tout, par les faveurs et la protec tion qu'ils accordent, aux écoles et aux maîtres ou par la gène et les obstacles qu'ils opposent aux progrès de l'enseignement, la propagation des vérités utiles que les chefs aes gouvernemens manifestent des vues droites et libérales, ou qu'ils révèlent, malgré le voile dont ils se couvrent, leurs projets ambitieux leur dessein d'enlever, l'opinion publique, le tlarabeau qui la dirige,* aux lois elles-mêmes l'appui de cette autorité morale, de cette raison universelle qui résulte de la libre circulation des lumières. Toute constitution est bonnetandis que le prince est populaire et le gouvernement libéral. Mais qu'elle garantie offre, aux peuples, la constitution la plus parfaite, si le ministère et le prince trament leur oppressiou et leur servitude? C'est, donc, en vain que le prince des poètes, pour préserver la fragile raison humai ne de cette superstitieuse admiration pour tout ce qui ûatle nos sens et nos passions nous a laissé l'ingénieuse fable des sirènes, attirant, leurs pieds, par des sons enchanteurs les compagnons d'Ulysse et les transformant en stupides pourceaux. Ulysse qui n'est pas admirateur, échappe, seul, au dauger. Détestables flatteurs, présent le pius funeste Que puisse faire, aux rois, la colère céleste!!! - Les états périssent, le plus souvent, par ce que l'autorité ministérielle tend,constamment l'arbitraireet ployer avec adresse la volonté du prince ses propres volontés. Plus les minisires s'efforcent d'éluder toute respon sabilité, plus doivent être vigilantes et sévères les chambres législatives. Les miuistres qui la craignent s'accusent eux-mêmes. Dans les monarchies tempérées, la libellé des peuples re pose uniquement sur l'indépendance, le courage, le désintéressement de leurs représen tais. Ces vertus sont les premiers obstacles qu'il importe, aux agens du pouvoir, d'écar ter ou de vaincre, bien certains de franchir ensuitetoute autre barrière, ^otre état social est assis sur trois bases principales la divi sion des pouvoirs, la liberté de la presse, la responsabilité des miuistres. Qu'une de ces colonnes soit ébranlée, l'édifice perd sou aplomb, chancelle et s'écroule. Un despote et des seifs, c est tout ce qui nous reste, après tant de combats et de sacrifices. -- Le plus haut degré de vertu, dans les cours, n'est guère autre chose qu'une vertu négative. Les communications familier.es avec les agens du pouvoir royal sont les écueils ordinaires où Celle des législateurs va se briser; et, lors même qu'ils y touchentsans faire naufrage ils encourent une sorte de disgrâce populaire ils provoquent contre euxla défiance et le soupçon. La confiance du Roi en la pre mière chambre, sa haute estime pour la cham bre des députés l'accord des deux chambres et du Roi telles sont les bases de notre sécurité, tels sont les garans de nos droits. Comme si elte avait pressenti la secrète pensée des ministèreson doit voir toujours l'opposition, invariable dans son indépendance, ramener, ses vrais élémensle gouvernement représentatif, et tracer le cercle dans lequel doit se renfei mer la royauté constitutionnelle - cercle où elle déploie, Sans obstacleet sous la garantie d'un ministère responsable toute sa puissante activité, où chaque ministre exerce l'action propre son administration; où, de ht séparation et de la correspondance de leurs roouvemens, naissent l'ordre politique et la vie sociale faible mais sensible image du cours harmonieux des astres roulans et pressés dans leur éternelle orbite. M 69. 7.« SCIIOOL DISTRICT. Jh.-B. van der Sticiiele de Maubus. LEDEGEM. Deopeabareschoolalhier open- gevalleu zijiide, worden onderwijzers van den vierden of hoogeren rang, die toi dieu post geDegeu zoudeu zijn, uiigeuoodigdjzich,op dea 19 Mciaanstaaude, des morgeus (en 9 ure, met overleggiug van hunue acte van algemeene luelaling, bunne geboorte-acte en een bewijs van hun zedig fcn goed burgerlijk grdrug, ter Secretarij van gumelde Gemeeniea.ui le bie- den, ten einile te worden geëxamineerd. De voordeelen, aan dezen post verbonden, zyu: 1" eeu voorlreffèlijk school-iocaal met viij«> woning en luin; aû eene vaste jaarwedde vau f aôopde Gemeenie-kas, welke nien voorneniens is op f 5o te brengeneu 3° bel sclioolgeld van de leeilitigeu. 1. 70. AANBESTEDIXG B1J A F S L A G f^anhet nituwmaken eener Schoolvertrek t te Becelaere. Vrijdag 28 mei i83o, drie uren na middag» zal'er door burgemecsler en assessorenin bel Gemeentehuis te Becelaere, Worden overge- gaan toi de boveugemclde aaubesiediugwaar- van debegrootingsstaat,opgemaaktdoordenprO- vincialen bouwmeester, beloopt tôt fl. 1849-4'* Ilet koliier vau voorwaarden, met de ge- melde slaat en het planbehooriijk goedge- keurdberusteu 1er inzage vau een ieder in het secrelariaat der regeiing der zelve gemeenie. Becelaere den it mei i83o. Ter ordonnance: De Burgemeester eh De secretarisf Assessoren, K e t e l e r s. B A Y A il T. I 71. LeSieur COULONCouteufr de Na- inur, venant s'établir en cette Ville, a l'honneur de prévenir le public qu'il est arrivé avec un Assortiment de Coutellerie: fait et Repasse les lustrumeus de Chirurgie et tout ce qui concerne son état; raccomode et repolit les Armes et Moulins café. - Restant sur la Grand'- Place, au coin de la rue de Tourhoût Ypres. 1 ABONNEMENT au Propagatiur Journal «I'Yïrïs, Politique, Judiciaire et Notarial. Pria: pour la ville 2 Jl75 cents par 5 mois pour les autre» villes du royaume4° cents de plus (franco, par la poste), pat trimestre. INSERTIONS. Prix: 8 cents par ligne; au dessous de 7 lignes, 5o cents. -S'adresser chez l'Éditeuret tous les bureaux des postes de» fays-Bas. Yprci. Imprimerie de II. G AMBAllî r Jl 0 HT LE IILibrairesur la Grande-Place.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 4