■;i la fille, dn princesse Vicloire
qui serait héinmie uT la couroune. Sa mère,
âgeeûe 44,,ns ;*ê8t i«L soeur du prince Léopold
de Saxe-Cobourg. Os deux princesses alle
mandes de la marson de Saxe qui sont depuis
dix ans en Angleterre ont le désir d'avoir au-
pies d'elles te prince Leopold ce qui pourrait
•éloigner l'époque du départ de ce prince pour
la Grèce et peut-être naerae son acceptation.
"On parle en Angleterre, en cas de mort du
duc de Claience, d'une régence dont le pitnce
Léopold serait le chef. Celte idée, généralement
repaîtdue expliquerait l'indécision que le
punce a manifestée depuis quelque temps par
iapport la Grèce.
Le sultan vient de se faire peindre par un
artiste anglais, M. Lauriston. Le multi s'est
al rmé cette iniiovalionet a présenté Sa
Uaun sse, pour la détourner d'une profanation
aussi horr ible,une longue requête appuyée des
textes du Coran; le suitâti a ti du mufti et de
ses remontrances et le portrait a été achevé.
M ais M. Laur iston s'est hâté de plier bagage,
et l'on disait Coustautmople qu'il avait agi
avec jugement.
Marte-Jeanne Masson âgée de 35ans,
demeurant Mangotnbtouxcommune de
Slembert, est accouchée, le 7 de ce mois,
aliénas du malin, de trois gai çons, pot les
teinte vivans et viables; le dernier est mort
}>eu de temps après sa naissance. La mere cl les
deux enfans survivans se poileiii fort bien.
Il paraît qu'un congres d eufans miracu
leux est réuni daos ce moment Berlin. A côlé
de la virtuose sur le violon, Louise Ncuroanu,
de Sainl-Péletsbourgâgée de dix ans, se
trouvent deux autres petits phénomènes qui
jouent du rnérae instrument avec une grande
perfection. Ce sont les deux ftères Ltlouard
Eichorn, de Cobout g: le p emier a sept ans et
demi et l'autre six. Tous les deux ont eionue le
public dans un concert qu'ils oui donne dans la
salle de l'Opéra.
l^a voûte du graud théâtre de Milan s'est
écroulée en partie il y a quelques jours Heu
reusement ce n'était point pendant une rt.ué-
sentation. 11 n'y avait dans la salle que quel
ques ouvriers occupés la nettoyer, il ont tous
reçu des blessures plus ou moius graves; cinq
de ces malhe ureux sont morts.
Le brick le Griego a débarqué tout ré
cemment Cadix .M. Ai islizabalvenant de La
Havane. Le gouvernement avait envoyé M.
Ai islizabal La Havaue pour se procuterdes
lenseignemens sûrs relativement aux ressources
que pouvait offrir l'Ile de Cuba pour la graude
expédition contre le Mexique.
On lit dans le Journal de Rouen
«On demandait un ministre: A quand la
dissolution? Jl a répondu n,.ïv<ment: Je n'en
sais 'ien. - Mais M de Montbel le sait au moins?
-T- Pas davantage. La question n'est donc
pas résolue? - Mon dieu si elle l'est, et depuis
loug-temps -M de Pobgnac sait donc au moins
quoi s'en tenir Cela n'est pas sûr. —Qui
donc le sait? La camarillaqui vous
voudrez, excepte les ministres qui eu lépoudiout
L'intronisation du pi tuce Léopold devient
plus incertaine que jamais il nous est rappor
té qu'un matiage est projeté entre lui et sa niè
ce .'fille du duc de Kent, et qui doit hériter de
la couronne d' Angleterre la mort du duc de
Glarence, peut-être aujourd'hui le roi Guil
laume. - Jdu C.
Des lettres écrites bord des bàtimens
en croisière devant Alger donnent lieu de croi
ra que les négociations continuent toujours
avec celte régence, et qu'elles sont foi lemeut
appuyées par l'influence de l'Angleterre, qui
desire voir l'expédition d'Afiique ne point
quitter les ports de Fiauce. Mats nous sommes
très- persuadés que le gouvernement ne recule
ra pas» et qfle les négociations n'auront été
acceptées que pour la forme» De si vastes et de
2 1
si coûteux préparatifs n'auiODt pas e'té déployés
eu vain -- Mess.
On disait Toulonle 1que le bt tek le
Foltigeur \tnail d'annoncer qu'un navire an
glais avait été cuoonné par les bât miens du blo
cus au moment où il cherchait s introduire a
Alger. Cette nouvelle est d'autant plus vrai
semblable que nous connaisous le départ d'An
gleterre de quelques bàtimens de commerce
chargés de muuitious de bouche et de guerre
pour Alger.
S. M. Charles X vient de conférer M.
Guilleau de Forment, consul de Fiauce eu
Saidaigne le titre de baron avec institution de
■majorai, en récompense de ses bous et utiles
services.
On cite un trait qui honore infiniment 1e
caractère d'un cuié dOileans jeune encore,
et aussi modeste que vertueux Ce digne mini
stre de I evai.gde prodiguait ses soins un
vit illaid aveugle, célibataire, et isolé de sa fa-
nulle; rl administrait son bien recevait sou re
venu. Lu reloue le paioissten voulut faire un
don de quelque impôt lance a la fabrique le
digne pasteur l'a refusé Vos parent sont dans
l'indigence, lut dit-il, ce sont vos pauvres.'
Et il vient de remettre scrupuleusement son
compte et le ptoduit de sa recette aux heiitieis.
- Ecce pasior bonus,...
-- Le roi de Suéde a fait r- mettre par son
amba sadeur Paris, M le corme de Loeven-
btelin des vases eu porphyre de Suède M.
Henri Ht iz, pianiste du toi de France en té
moignage de sa haute satisfaction pour uu ou-
vi âge musical dout il a daigné agtéer la dédi
cace.
Le ag avrilun enfant qui s'était impru
demment avanee sur ia jeiee de Boulogne, fut
emporte par une lame dans la mer. Aux cris des
femmes témoins de l'accident, le pilote Delpier-
re accourts'eiance la met tout habilléet
parvient a ramener l'enfant au rivage. C'est
alors seulemeut qu'il s'aperçoit qu'il a sauvé la
vie son propre fils.
Le procès intenté M de Potter et con
sorts a servi efficacement éclairer Tespiit
publie sur les intrigues révolutionnaires et les
projets criminels du soi-disant paiti libéral dans
la Belgique. Il montre qu'il y a en Europe un
parti produit par la révolution française, lequel
tend continuellement favoriser la iiberté ci
vile par des révolutions violentes La libelle
legale cependant ne p*ul être avancée et pei-
ftciionnée que par des moyens légaux. La voie
opposée nous conduit a l'anarchie et la do
mination du peuple, et delà enfin au despotis
me. Cette conviction, partagée par tous les
hommes amis de la tranquillité et du bun oïdie,
est cause que ces derniers se séparent des pré
tendus libéraux. Par cette sépaiation le gou
vernement a obtenu un avantage immense et
presque incalculable. Bientôt il se formera
une autre opposition, libérale aussi,mais com
posée de membres dévoués la légalité et au
bon ordre; un gouvernement éclairé n'a rien
craindre d'une pareille opposition, et ne peut,
au contraire, qu'y gagner. Le parti révolution
naire est maintenant Pagonie, car ses plans
sont découverts, et il est privé de son esprit
vital, c'est-à-dire de l'opinion publique.
Nationalde Bruxelles.
Nous avons parlé des dispositions rigou
reuses adoptées contre les hommes de couleïtr
libres dans l'état dé Géorgie. Un journal de la
JNouvelle-Orléans du 10 mats annonce que la
législature de cet état a aussi adopté contte eux
des mesures très séveres. L'entrée du pays leur
est interdite, et ceux qui sont arrivés depuis
i8a5, ont ordre de le quitter; il ne leur est
accordé que soixante jours pour iaire leurs
apprêts dé départ.
--Un anonyme écrit au Courrier Anglais
pour appeler l'alleutioD du public sur le ttn-
I 1* T®lÉGk r f»
dance militaire et envahissante du président
Jackson et du congrès des États-Unis.
Fruit pain de la terre de van Diémen.
En creusant ia terre la profondeur d'un
pied a 1 pied tja, on trouve dans ce pays une
production singulière et non encote décrite.
Elle a la forme d'une pelote, recouverte d'une
enveloppe mincesemblable celle d'un igname
ou d'une pomme de tene; elle est quelquefois
aussi grosse que la tète d'un homme. Coupée
en deux, elle présente une substance d'une
nature fongeuse ou spongieuse, mais*pitis soli
de, et contenant line proportion considérable
de nouiriture. Ou n'a jusqu'à présent découvert
nulle espece de racine qui tienne ce corps.
Les indigènes Je reconnaissent une petite feuil
le qui croit la sut face d'à terréin",>1 âVec
laquelle il communique par des fibi es extrême
ment tenues, et qui cassent quaud on le lire de
terre.
-• Le Journal de Débats et le National
prétendeut que le pi tuce Leopold rie pounatt
être a lu tête d'une regeuoe en Angleterre at
tendu qu'il n'est pas Anglais. Ces feuilles sont
mal infonnées. Le pi ine»* Léopol l est Anglais
naturalisé par un acte du pat lemeut qui lui
donne tous les droits d'un Anglais sans excep
tion. Gaz de Fr. 1
D'après uu ordre reçu du ministère des
affaires étiangeres, .vl.de Varetmes,deuxième
secrétaire d'ambasside prés la Poite-Olhomane
est pat ti précipitamment de Paris pour Con-
slammopie dans ia matinée du 8 mai.
Les ambassadeurs de Naples auorès des
cours de Londres et de Beihu MM. le comte
de Ludolf et le chevalier holfo,fils du pttuce
Casieicicala sont arrivés Paris.
Noos avons appris de source certaine que
l'impression des nouvelles listes électorales a
été commandée en toute hâte niais avec grand
mystère., a l'imprimeur de la préfecture. Cette
en constance est de nature faire penser que
la dissolution de la chambie est arrêtée dans le
couseit des miiustreseiquede nouvelles élections
ne tarderont pas avoir lieu. - (E'cAo tta
Ce n était pas assez des incendies .pli
épouvantent une partie de la Normandie. Voici
que cet horrible fléau étend ses ravages sur une
autre partie de la France. On nous communi
que, l'instant, l'extrait d'une lettre écrite de
F t esnoi-le-Grand, arrondissement de Sl.-Queu-
tin (Aisne: le b mai au soir, relativement
ces afl.euaes, mais, jusqu'ici, occultes calami
tés.
Deuxième Chambre des États-Géhéraux.
Séance du 6.
La séance s'ouvie vers une heure et demie.
Présens 80 membres et S. Exc. le ministre des
finances. Le procès-verbal de la séance du 3 est
lu et approuvé. Plusieurs pétitions sont ren
voyées au comité.
Le président invite MM. les membres du co
mité des pétitions s'en occuper incessamment,
la discussion des lois financières devant com
mencer suivant toute apparence vers la lin de
la semaine prochaine.
Le président communique les noms des per
sonnes qui se sont adressées la chambie pour
la place vacante la chambre des comptes Ce
sont MM. de Coppin de Sal'aen, de Bruxelles;
de Matbaix du Graty, de Mous: Stieng, mem
bre des états du Biabant méridional,1 Carré,
greffier du tribunal de La Haye, etc.,etc. Mais
il ne sera point question de ces demandes si le
projet de loi est adopté.
La discussion est ouverte sur le projet de ré
duire les membres de la chanibredes comptes
de 16 9.
Personne ne demandant plus la parole, on
passe l'appel nominal^ qui dorme pour résultat
5g voix eu faveur du projet et ai contre.
La séance est levée 3 heures; on s'ajourne
au lendemain 11 heures.