Le roi a reçu, en audience particulière» m. r evêque de Moulins M. l'archevêque de Sens. Ï1 est quatre heures, la se'ance est levée on jmjoU! au l^ri iémami onze eures. La seance s ouvre a midi moins un quart. 1 s us io5 ineiubrrset 6. Exe. le ministre de la justice -Vp-és la lecture et l'approbation du pi oces-verbal delà séance du ià, le président annonce que le greffier va lire le rapport de la section centrale sur les lois d'accises. Ou renonce a cette lecture d'après l'observation de M. de L ingbe que cette pièce doit être imprimée et -disitibuée aux membres. Les lois d'acciseà se ront disculées après le projet eu discussion, ■dans l'ordre suivant; le vin, le sucre, les distilleries indigènes les boissons distillées l'étranger, les bierres et vinaigres. L i discussion est continuée sur le projet pour la répression des injures et de la calomnie. -MM. van den IloveFamtenier, de Brouc- kère ont la parole contre le projet. S. Exc. le ministre de la justice donne lec ture dans les deux langues d'un message roya} que vient de lui transmettre le ministre secré taire d'état et duquel il résulte que S. M. informée des principales objections faites contre le projet dans le cours de la discussion substitué l'urt.3, Quiconque aura méchamment et publiquement, et hors le cas d'une demande ou d'une défense <i devant les tribunaux ou toute autre autorité «constituée, attaqué la force obligatoire des «lois; et quiconque aura méchamment, par quelque moyen que ce soit, excité désobéir aux lois ou aura compromis la tranquillité publique, soit en excitant la discorde ou aux «troubles, soit en oulrageaiitle gouvernement, son autorité ou ses actes, sera puni d'un em- prisonnemeot d'un trois ans, l'article ainsi conçu Quiconque aura méchamment et publiqne- «ment, de quelque manière ou par quelque moyen que ce soit, hors le cas d'une demande <l ou défense devant les tribunaux ou toute autre «autoritéconstituée, attaqué la forceobligatoire des loisprovoqué y désobéir ou excité le trouble et la désunion entre les citoyens, sera puni d'un emprisonnement de six mois trois ans. ht président. Il va être fait sept copies de cette nouvelle rédaction de l'article 3, et les sec tions en feront immédiatement l'examen la sec tion centrale se réunira ensuite et la discussion sera reprise. Divers groupes se forment dans la salle; la séance est interrompue pendant une beure et demie ensuite chacun reprend sa place, et le président fait donner lecture du rapport de la section centrale. M. de Gerlache demande par motion d'ordre, qu'attendu l'importauce du changement et la nécessité d'y réfléchir, la discussion soit ren voyée vendredi. Le rappoi t de la section cen trale aura pu être imprimé et examiné par cha cun- Plusieurs voix; Appuyé, appuyé. D'autres voix: Nonnon, la suite de la discussion. Une discussion s'engage. Sont eutendus;-MM. de Stassa(t,de Brouckère, Don.icr- Curlius, Barthélémy, Beelacrtsde Se eu sLe Hon. Aux voixaux voix - On passe l'appel nominal. Il est décidé par 84 voix contre 17 que la discussion sera re mise vendredi. Il y a quatre membres de moins que sur 1rs listes. - Les volans pour la discus sion immédiate sont M.M. Boddaerl, Douker- Curtius, liinlopenRengers, vaa Ilolstede van Utenhove, van For^estLemker, van Randwyck, van Tuyll, van YVyckwoi t-Groru- melin, Frets, Jarges, vau Suclrielen, van Syt- Eama, arin et van Lynden. La séanceesl levée trois heures, on s'ajourne au vendredi a tdix heures. - (V. Ypres. EXTERIEUR. FRANCE. Faris, s3 mai. 3 Le roi a travaillé avec le prince de Poli- gnac. Le roi 9 reçuen audience particulière, MM. de Courvoisier et Chabrol. A trois heures M. de Mouibcl est venu chez le roi. Le roi a reçu aussi MM. de Peyronnetel de Chanteiauze. --D'après plusieurs ordonnances royales, sous la date du 17 mai, le Sr Chanteiauze premier président de la cour de Grenoble, et le comte de Peyrounel sont nommés: le pre mier garde des sceaux et le second minis tre de l'intérieur; le baron de Montbel passe, de l'intérieuraux finances. 11 esl créé un mi nistère des travaux-publics, la tête duquel est placé le baron de Gapellepréfet de Seine et Oise; et la direction-générale des ponts et chaussées et des raines est supprimée. Les Sieuis Becquey titulaire de celte directionde Cour voisier, ex-garde-des-sceaux comte Ber- thier, directeur des forêts, et barou de Balaui- villiers sont nommés ministres d'étatet mem bres du conseil privé. Le comte de Chabrol a donné sa démission. - V. Ypres. La Gazette faisait remarquer, le ig, que la seule annonce de la reulrée de M. Pey- roptiet aux affaires avait fait baisser les fonds publics. La détérioration des fonds a été plus sensi- blejencore le ao. -- Les ambassadeurs de Russie d'Autriche de Prusse et d'Espagne out expédié des cour riers pour leurs cours le jour où l'ordon nance de dissolution a paru dans le Moniteur. Une ordonnance royaledu 1 (i de ce moisporte que les collèges communaux de Tours et du Puy sont déclarés collèges royaux de troisième classeet jouiront de tous les droits et avantages attribues aux collèges royaux. L'abbé Frilay s'est poutvu en cassation, contre l'arrêt de la cour de Kouea qui le con damne la peine des ira vaux-forcés perpétuité. Les désordres commis dans l'arrondisse ment de Saiut-Giions par les bandes connues sous le nom de Demoiselles loiu de dimi nuer par suite de l'arrêt de la cour d'assises de l'Ariège, n'ont fait qu'augmenter depms le verdict d'acquittement prononce par la cour d'assises de la Haute-Garonne. Des désordres graves out eu lieu dans la nùit du 10 au 11 de ce mois Saleich com mune de l'arrondissement de Saiiit-Gaudeus voisin du département de t'Arrege, la suite d'une saisie de bestiaux qui dévastaient les taillis de la forêt de cette commune. On lit dans T Aviso, de Toulon, 14 mai: Depuis nos préparatifs plusieurs corveites anglaises sont veuues Marseille et Toulon des bâiimens,de la même nation, entrent, journellementAlger. Parmi le grand nom bre d'étrangers qui sont dans nos murs on compte beaucoup d'Anglais. On dit que le bey de Constanliuc s'est déclaré pour la France. La France et l'Angleterre agissenten sens divers sur le bey de Tunis, qui paraît devoir rester neutre. Des haines nationales, piofon- dément enracinées, l'éloiguent, au reste, d'une alliance avec Alger Le Sémaphore, de Marseille rapporte nn bruit vaguement répandu dans cette ville qu'il y a six vaisseaux de guerre aDglais de vant Algeé. Les anglais se sont emparés d'Alger te e est l'absurde nouvelle que nous avons entendu rapporter ce soir d'après des lettres du midi. Nous la rapportons sans y ajouter aucune es pèce de foi. M. Merle, l'un des rédacteurs de la Quo tidienne qui partpour Alger avec la qua lité de secrétaire de M. de-Bouiœout, a tor sion d'établirdans la ville d'Hussein - Dey un journal officiel, dont le nunisteie fera k!s frais. -- Consl. Une division navale sarde composée des ;f régates le Charles-Félix la Marie- Thé rèse et l'Eurydice ainsi que la coivclte Y Auroresous le commandement du contre1» amiral Castelvecchioa mis la voilede Gênes le 5 mai se dirigeant vers Tunisafin d'appuyer efficacement la déterminaiion dii gouvernement sarde, de s'affranchir du tribut avilissant qu'il paie cette puissance barba res! j ne. On écrit de Madrid 10 mai - Po«r forcer les provinces basques sè soumettreM. Cabanilles doit se rendre dans ces provincesavec quatre légimens d'in fanterie de ligne, afin d'appuyer les mesures du gouvernement. Les malheureux Osages qui ont fait parler d'eux en Europe sontenfin arrivés h New-York où on leur a fourni les moyens de rejoindre leur tribu. EXPÉDITION D'AFRIQUE. Une dépêche télégraphiquedatée de Tou lon 18 niaideux heures et demie annonce que la flotte «lait prête prendie la mer et que la première division profitait d'une petite bi isepour mettre sous voile. COLOMBIE. Carthagènemars. Extrait d'une lettre particulière: Le pays et rongé par la nuseie et déchiré' par les factions qui le poussent sa ruine. La Colombie a fait un faux-pas elle s'est écartée de la belle route qu'elle s'était tracée pour s'en foncer daus un labyrinthe d'où Dieu s,ut quand elle sortira Vous devez connaître maintenaut la séparation de Venezuela et l'élection du président Pars. Paez président! Vous qui «ve& vu comme moi ce sauvage vomi par les desnts. ne possédant aucune éducation, joueur, liber tin, mauvaise tête, emporté, despote, vous» vous le figurez difficilement la tète d'une ré publique.... Le temps nous prouvera combieu cette extravagante mesure aura coûte de lar mes et de sang Caracas et ses environs. Le congres de Bogota qui a eu la malheur de ne voir qu'une révolte là où il y a bien cer tainement une révolution, envoie Vénezuéla une deputation composée du fameux général Sucre, de l'archevêque de Sainte-Marthe et du docteur Garcia del Riopour représenter j celte malheureuse piovince que Bolivar n'i jamais songé établir une monarchie a la Le - lonibie mais bien un gouvernement populair P> électif et représentatif. Nous tuteudows av ec impatience le retour de cette deputation. j,is nulle hommes, commandés par le général Cn- rériodoivent se tenir en observation su' 1 les frontières de Venezuela. Le bataillon de Boyacacommandé par le colonel Vargas, vient de trahir les iniécêts du libérateur, en passant au service de Veu-ezuela. Au reste, tel défection du bataillon d'.i Boya ca est d'un mauvais augure, en ce qu'elle piou- ve l'immoralité des troupes et le peu de fonds qu'on peut faire sur leurs dispositions. Le parii anarchique s'agite dans Vous 4ts seus pour dé truire l'autorité du libérateur,sans s'apercevoir qu'il finira par eue la victime de ses principes désordonnés. Paei oppose deputation à^îéputaiion. Celle de Garâcas se compose du générai Maiitio, du docteur Nûrvaste et du fameux exile Mai lia Tovar. Les plénipotentiaires des deux républi ques doivent se rencoulrer sur la frontière. Tous les six sont connus par leur espiit conci liant el éclairé. Puissent-ils s'entendre

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3